Déjà, commençons par le commencement...
Chromapolis, Institut Calam'Arts, pause du matin.
Tous jeunes étudiants bavardent, discutent et rigolent dans la cours de cette école d'art comme son nom l'indique, mais je ne vais trop nous y attarder. École d'art du style « vieillot », en brique, constituée de nombreux étages, peu moderne mais fascinant, et idéale pour y commencer ses études que se soit en dessin, sculpture ou autres graphiques issus de diverses passions.
À cette heure là, les inklings de l'institut restent à se détendre quelques minutes en-dehors des étouffantes salles de classe. Parmi eux, une jeune fille plus petite que la moyenne : moi, Talia. Je marchais avec mes quatre amis qui bavardaient concernant les inédits articles de journaux apparus la veille. Ce moment de l'année reste important pour les élèves ; à cette période commence les examens de fin d'année pour tout le monde qu'ils soient plus ou moins âgés malgré également la variation des niveaux des classes. Les discussions restent donc dans la généralité du sérieux. Mais malgré cette atmosphère dans laquelle la majorité était plongée, j'avais la tête ailleurs... Ces études me préoccupent peu. Selon mon avis, à quoi bon les accomplir à bien si c'est pour les mettre ensuite aux services d'une société comme celle-ci, comme celle où l'on vit ? J'ai beau être jeune, je connais la double face que peut dissimuler les caractères des plus fins et astucieux de certains personnages qui nous gouvernent. Je sais qu'ils ne sont aussi innocents qu'il n'y parait. Comme diraient certains, je ne suis pas née de la dernière pluie non plus. J'y songeais consciencieusement, comme alors que les autres du groupe blablataient au sujet du journal La Nouvelle Inkling d'hier dont l'article en première page est nommé Lumière sur les Octariens plongés dans l'ombre depuis des années :
- Vous avez vu les news de La Nouvelle Inkling ? Il paraît qu'il y a de plus en plus d'affrontements contre les octariens sur le front sud... dit Moly, de caractère toujours prudent
- Ouais, j'ai vu ça. Vous croyez qu'ils arriveront à nous battre ? répliqua Thaïs, la déterminée du jeune cercle d'amis que nous constituons
Les commentaires dans ce genre continuèrent jusqu'à la fin de la pause. Puis, chacun retourna en cours pour les continuer, dont nous, cinq amis inséparables ; nous nous mîmes sur le chemin de notre classe commune.
Dans la salle de cours, activité - ou plutôt révisions - sur les ombres et lumières complexes et simples. Comme cité ci-dessus, je ne faisais guère attention aux épreuves qui allaient m'être imposées. Plongée dans mes pensées, je restais là, fixe, devant mon manuel quotidien de devoirs et découvertes de documents en classe, L'art de créer l'Art. Je me rappellerai toujours des moindres détails avant de m'être plongée dans cette aventure aussi instructive qu'elle sera également pleines de combats et de rebondissements tellement ces mêmes pensées rebondissaient elles-même dans ma tête. Quand je repense à tout ça, je me dis que je n'avais aucune idée de ce qui allait se passer et que je ne pouvais m'en douter, me douter que ma vie allait radicalement changer.
Je pouvais clairement constater le reflet sur mon visage de la réflexion dans laquelle j'étais plongée tellement cela me taraudait :
« Pourquoi nous devons rester les bras croisés alors que des milliers d'inklings meurent tous les jours ? Les soldats se blessent, se battent et se meurent pour nous protéger, et nous, nous restons ici dans notre ville au chaud contrairement à eux ! Pourquoi ne pas assurer nous même notre protection ? À quoi servent donc nos fameuses guerres de territoire ? »
J'ai toujours été de caractère courageux, généreuse et loyale me faisait remarquer mon entourage et je n'aie jamais hésité à me lancer quel que soit la situation ou le débat, quel que soient les conséquences n'ayant jamais peur des représailles, enfin à mon sens. En n'ayant que faire du cours présenté à côté, je ne faisais que penser aux batailles qui devraient se livrer sur les fronts ; les missiles des octariens ravageant des lignées d'inklings, eux répliquant envoyant des missiles tornades ou des lances-missiles, continuant tout cela à l'infini, la population ne prenant pas compte des sacrifices qu'accomplissent nos défenseurs font pour nous protéger. Aussi, personne ne pense à la nature que nous sommes en train de détruire ? Cette guerre est aussi absurde qu'elle est dévastatrice ! Toutes ces images me survenaient, fluides, comme si je regardais un film sur le sujet.
VOUS LISEZ
La Légende du Dynamo rouleau
AdventureTalia, jeune inkling vivant au centre de la célèbre ville de Chromapolis quelques temps avant l'aménagement du Square de Chromapolis est une adolescente comme n'importe laquelle parmi tant d'autres, mais qui a décidé de s'opposer aux idées imposées...