tranche de vie

PLAIDOYER POUR UN HOMO

Deux hommes qui s'enlacent dans la rue,
On les regarde, et on les juge.
Un homme une femme, qui font de même,
Tout le monde s' en fiche, ou s'émerveille.
Dans cette maudite  société
On nous dit qui l'on doit aimer,

Et du haut de vos préjugés,
Voyez le mal que l'on nous fait.
On est condamné et jugé,
Etes vous fiers de vos méfaits ?

Nous ne sommes pas jaloux de vous,
Pourquoi donc l'êtes vous de nous ?
Vous n'aimez pas la différence,
Connaissez vous la tolèrence ?
On voudrait simplement s'aimer,
Sans être battus et hué.

Et du haut de vos préjugés,
Voyez le mal que l'on nous fait.
On est condamné et jugé,
Etes vous fiers de vos méfaits

Qu'avez vous à nous reprocher ?
Vous craignez de nous approcher,
Nous ne sommes pas des criminels,
Vous n'êtes pas très rationnels,
Vous êtes nos juges et nos bourreaux,
Et nous perrissons sous vos mots.

Et du haut de vos préjugés,
Voyez le mal que l'on nous fait.
On est condamné et jugé,
Etes vous fiers de vos méfaits

Vous êtes la cause de nos déprimes,
Et vous nous poussez au suicide.
Pourquoi ne pas nous laisser vivre ?
Laisser la haine qui vous ennivre,
Nos demandes sont bien légitimes,
Nous sommes homo, c'est pas un crime.

Et du haut de vos préjugés,
Voyez le mal que l'on nous fait.
On est condamné et jugé,
Etes vous fiers de vos méfaits.

Vous êtes coupables de nos maux Puisque vos mots, sont des couteaux,
Que vous nous enfoncez dans l' dos.
Lorsque vous nous poussez à bout,
Ou que  nous  tombons sous vos coups,
Au moins avez vous honte de vous ?

Et du haut de vos préjugés,
Voyez le mal que l'on nous fait.
On est condamné et jugé,
Etes vous fiers de vos méfaits.

Je pousse un cri, l'entendez vous ?
Ouvrir vos cœur le pouvez vous !
Essayez donc, la tolèrence.
Ne craignez plus la difference.
Tâchez d'oublier la méfiance
Essayez de  nous faire confiance.

Et du haut de vos préjugés,
Voyez le mal que l'on nous fait.
On est condamné et jugé,
Etes vous fiers de vos méfaits.