Déchéance - Déprime

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II - Déprime

Ombre sombre qui se masse derrière moi,
Tu me suis toujours, doucement, pas apres pas.
Tel une brume tu te faufile dans mon cerveau,
Tu m'empeche de voir claire, mon pire défaut.

Les pensées positives bloquées,
La joie et les rires faussées,
Tu es une rose fané qui me transperce,
Ainsi s'échappe mon bonheur, delirante ivresse.

Une fois installée tu ne veux plus partir,
Installée confortablement tu me regarde souffrir,
Chassez le naturel et il revient au galop,
A croire qu'elle est indispensable, mais de trop.

A force de lutter je baisse les bras,
Je l'a laisse m'eroder et m'entrainer vers le bas,
Vers ces abysses que l'on appelle enfer,
Je n'essaie meme plus de m'en défaire.

Insensible à toutes les situations,
La pauvre elle doit se faire une raison,
Elle se lasse et lache prise
Elle s'en va enfin, elle fait ses valises.

Une fois partie tu revis peu a peu,
Jusqu'à la prochaine fois tu te sens bien mieux
Cette chose si propre a chacun, intime
Cette chose, ce monstre, c'est la déprime .

A.Hart

Phœnix (Recueil de poèmes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant