Franck essaya de se motiver. Allez ! C'est la dernière ! Après, plus de contrôle qualité, c'est les vacances ! Pense a ta copine et aux barbecues avec les copains! Il avança vers la table d'examen et j'étais un regard fatigué à la table. L'androïde qu'il devait inspecter avait l'air assez avancé. Un MA600. Ils faisaient preuve d'un réalisme sans-faille au niveau de leur comportement. Et en bonus, ils peuvent aussi simuler des détails minimes tels que la chaleur corporel ou d'autres trucs qu'on ne remarque même pas sur de vrais humains. Un ami lui à même raconté que si on cherchait bien en tâtant le poignet du MA600 qui lui servait de plan cul, on pouvait carrément sentir son pouls. L'aspect de l'androïde qu'il examinait était différent de celui des autres androïdes. Il (ou plutôt elle) ressemblait à une fille d'environ 18 ans, alors que la mode était aux bombes matures ou aux montagnes de muscle. Elle avait aussi des cheveux roses bonbon et un visage très réaliste. C'était vraiment fou ce qu'on pouvait faire avec du plastique de nos jours! Il enfila ses gants et pressa le petit bouton sur la tempe de l'androïde. Ce dernier s'illumina d'une fine lumière bleue et l'androïde s'éveilla. Franck regarda sa tablette et fit quelques tests d'algorithmes. La tête et les membres répondaient parfaitement. Ça allait être d'une facilité déconcertante. Soudain, il entendit une voix.
"Qui êtes-vous ? Où suis-je ?"
C'était l'androïde.
Franck recula doucement vers le taser d'urgence qui était sur un plateau près de lui. En l'activant, le taser fit un bruit de décharge électrique un peu trop audible et pas si rassurant que ça. Franck remarqua alors que l'androïde le regardait avec des yeux terrifiés que les larmes remplissaient anormalement.
"Tout doux... dit-il en s'approchant. Ça va bien se passer..."
L'androïde le repoussa, sauta de la table et couru vers la porte. Franck l'ayant -loué soit le protocole de sécurité- verrouillée avant, l'androïde secoua la poignée, puis, frappa la porte de toutes ses forces en hurlant sa détresse. Franck avança doucement vers elle et remarqua un truc dingue. L'androïde pleurait EXACTEMENT comme un humain. Son regard paraissait vivant et ses larmes semblaient bel et bien réelles. Puis, l'androïde en question se recroquevilla sur elle-même en le priant de l'épargner. Franck ne savait pas quoi faire. Il était contrôleur qualité, pas programmeur ou créateur de robot ! Il n'était pas non plus payé pour les faire s'assoir sur un divan et les rassurer. Finalement, il décida d'agir. Il sauta sur la pauvre créature et l'étrangla avec son bras. L'androïde poussait de petits bruits d'étranglement qui donnaient à Frank l'envie de se boucher les oreilles. Un coup de taser dans le cou envoya finalement l'androïde au paradis des robots. Il lâcha le corps sans vie et le laissa quelques instant sur le sol. Pas question que son boss sache ce qui s'est passé ! Il porta le corps gisant et le posa sur la table d'examen.Il passa ensuite la nuit à réinitialiser et réparer l'androïde. Vers une heure du matin, tout était paré. Elle était prête pour sa nouvelle vie. Franck la glissa dans la boîte en carton qui allait la protéger jusqu'à son arrivée chez son propriétaire. Mais quelque chose le chiffonnait. Ce ne serait sûrement qu'une question de temps avant qu'elle ne recouvre sa "personnalité". On cherchera probablement à la détruire, les gens ayant été nourris de films où les robots avec des sentiments détruisaient l'humanité. Mais il restait un espoir pour que tout se passe bien, pour qu'elle puisse trouver un foyer, une famille ou quelqu'un qui l'apprécierait à sa juste valeur. Finalement, Franck comprit quelque chose. Que quoi qu'elle fasse, la personne qui se tenait dans la boîte allait changer le monde. Et qu'il était aux premières loges pour voir ça.
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Connectées (essai)
Любовные романыEmmy est au anges. Elle a été sélectionnée pour l'académie des espoirs, l'école la plus prestigieuse de la planète. Pour la féliciter, ses parents lui offrent Penny, une androïde. Depuis, la vie d'Emmy ne sera plus jamais la même... Cette histoire e...