🔹Chapitre 4🔹: Les remords

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Arrivée devant une porte, elles me jetent dans une cellule très sombre.
Je me retourne immédiatement pour empêcher la porte de se refermer. Mais, j'entends le cliquetis du verrou.

- Non ! ne faites pas ça, je vous en supplie, s'il vous plait, revenez !! supplié-je en frappa la porte de fer. Ne me laisser pas !!! revenez s'il vous plait !

Aucune réponse, elles m'ont réellement enfermée.

Je me calme lorsque, je sens l'air frais de la pièce.

Je me laisse glisser lentement sur le côté et me recroqueville, genoux contre menton.

Je ne vois absolument rien d'autres que du noir, mais quelques secondes plus-tard, mes yeux commencent à s'habituer à l'obscurité. J'arrive même à lire, l'écriture luminueuse sur ma montre. Elle m'indique 17h23.

Je ferme les yeux. On m'a enfermée et je n'ai aucune idée de l'heure à laquelle, on va me sortir de là.

Au début, je mets penser à la manière dont je vais prévenir mes parents pour qu'ils viennent me sortir de cette prison. Parce que malgré tous les erreurs que j'ai pu faire, je suis persuadée que ma mère ne signerais jamais pour qu'on me fasse ça et mon père m'a parlé d'internat, pas d'une prison pour mineur, c'est sûr qu'ils se sont trompés. Ils ont certainement dû signer par inadvertance, puisqu'ils étaient impatients de se débarrasser de moi.

A moins que ce ne soit pas une erreur, et qu'ils le savaient parfaitement, ils m'ont envoyé là, pour la simple raison qu'ils me détestent. Sinon, ils auraient pu l'éviter.

Franchement, je ne sais plus quoi penser d'eux .

Les avais-je perdus pour toujours ?

Il faut que je leur parle pour en avoir le cœur net.

Au fur et à mesure que le temps passait et que le froid s'intensifiait, j'étais habitée par une haine incommensurable. Je réfléchais surtout à la manière dont je vais me venger, parce que, OUI, cette salope ne va s'en tirer aussi facilement, elle va payer pour toutes les horreurs qu'elle m'a fait subir depuis mon arrivée.

Je n'aurais jamais pensé être isolée, dans une prison de toute ma vie.

Quatre heures entières passent et je suis encore là. Alors, je commence à paniquer.

Mais, le froid m'empêchait de faire le moindre mouvement, alors au fond de moi je pris pour que quelqu'un ouvre enfin cette porte.

Puis, une terrible envie de pleurer me prends, mais mes larmes ne cédent pas.

Je me fichais de tout, tant qu'on me sorte d'ici. Mais personne ne vient.

A un moment donné, je me sens faiblir par le froid. Cependant, la mort m'effraie trop pour l'envisager comme solution à mes problèmes.

Une heure plus tard, lorsque je commence à m'endormir, le visage de mon frère m'apparait. J'ouvris immédiatement les yeux, pour fuir encore une fois mon cauchemar, mais c'est celle de Jessie qui me vient cette fois.

- Je suis désolée, murmuré-je tandis que les larmes envahissent mes joues.

Je pouvais enfin pleurer et je le fais sérieusement avec l'espoir de soulager la douleur que j'ai au fond de moi.

Peut-être que je mérite cette punition, ou peut être que pour tous les deux ce n'était qu'un malheureux accident, dans les deux cas, je ne pourrais jamais me le pardonner.

Le jugement de la conscience , est le pire des châtiments.

Soudain la porte s'ouvre et quelqu'un me tire hors de la cellule, je me relève difficilement.

- Tu vas vite d'y faire à cette pièce. Me dit la surveillante.

C'est Isa.

Je la dévisage sans dire un mot. Les mots qui sortent de sa bouche n'ont aucun sens, personne ne peux s'y faire à un tel endroit.

- Le directeur à fait examiner la substance, c'était de la poudre... de craie. ajoute Isa.

Blake est visiblement une pourriture de la pire espéce. Il a osé me piéger de la sorte...
Franchement je me fait pitier à moi même.

Je m'apprête à prostester quand Isa me coupe, les mots de la bouche.

- Le directeur t'as laisser poiroter là quatre heures pour te punir de lui avoir menti, autrement s'aura été toute la nuit... Du coup t'as pas à te plaindre.

Toute la nuit ?!

Un peu de reconnaissance pour la bonté infini du directeur.

C'est abusé.

Elle me raccompagne dans la salle commune, avant de repartir. Je frissonne encore de froid.

Presque personne ne se trouve dans le hall. Heureusement d'ailleurs, j'aurais été incapable de supporter deux cent regards sur moi à cet instant, je suis dans un état épouvantable. Ma queue cheval est pire que pour celle Isa. Je comprends maintenant pourquoi elle y accorde si peu d'importance.

Mon coeur fait un bon lorsque je viis Kat se lever d'un fauteuil et venir vers moi.
Elle m'attendait.
Sur le moment, je ne peux pas retenir mes larmes, pas à cause de l'émotion des retrouvailles, mais surtout à cause la haine et la colère en moi.
Je veux que Kat, le sache, qu'elle sache que je ne vais pas en rester là avec Rubie.

- Cette ordure n'a même eu le cran de me piéger avec de la vraie drogue.... dis-je. C'étais horrible Kat, je vais tuer cette fille.

- Non, tu ne feras rien du tout. Oublies la, oublies les... M'ordonne t-elle en tentant de sècher mes larmes. C'est exactement ce qu'il cherche.

- Ça, c'est impossible Kat. Les laisser tranquille, après ça ?

Elle fronce les sourcils.

- Les lumières vont s'éteindre dans cinq minutes, nous prévient un surveillant.

- Viens... me dis Kat en me tirant, vers l'escaliers de fer. On en reparlera demain. Ok?

Je suis Kat sans broncher.

Mais au fond de moi, je n'ai aucune envie de dormir, des idées diaboliques me viennent en tête et la seule chose que je désire, c'est de les mettre à exécution.

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CITATION : Ne pas pardonner et se nourrir de rancoeur, c'est comme te nourrir toi même d'un poison, tout en espérant que c'est l'autre qui meurs.

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Désolé pour les fautes.
N'hésitez pas à me donner vos avis.
Bisous à Bientôt 😊

The Block : Captive's_Love [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant