Chapitre 7 : Garde à vue

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Une fois arrivé au commissariat, les policiers les débarquèrent violement de la voiture. Dai-chan tomba au sol et s'égratigna le genou. Ils entrèrent dans le bâtiment. On les emmena dans une cellule où ils attendirent d'être interrogé l'un après l'autre. Au bout d'heure d'attente, Arioka fut le premier à être emmené. Yamada resta seul.

Pendant ce temps, Daiki, en compagnie de deux policiers fut emmené dans une pièce où il se retrouva face à un autre policier qui lui posa des questions :

- Connaissez-vous la personne que l'on a arrêté en même temps que vous ?

Daiki essaya de dire en anglais qu'il ne comprenait pas ce qu'on lui demandait. 

- Tu te fous de ma gueule, c'est ça ?! 

Daiki répondit en japonais :

- Je ne comprend pas !

Le policier demanda alors si quelqu'un savait parler sa langue. On fit entrer un interprète chinois en pensant que Arioka était chinois. L'interprète lui dit "bonjour" mais le membre du groupe ne répondit pas car il ne comprenait toujours pas. L'autre lui répondit :

- Il est pas chinois mais japonais.

On alla chercher un interprète japonais. Il traduit les questions du policier :

- Que faisiez-vous ici ?

Arioka répondit qu'il faisait du tourisme avec son ami quand la police est arrivée.

- Pourquoi alors avait-il un sac de poudre blanche dans sa poche ?

- Je ne sais pas de quoi vous parlez.

- Vu que vous êtes mineur, nous allons vous laissez partir mais nous allons garder votre ami en cellule le temps de l'analyse de la substance.

Daiki sortit du poste de police en se demanda pourquoi l'avait-on prit pour un enfant. Il s'assit par terre en attendant Yamada.

Justement, Yamada entra à son tour dans la salle d'interrogatoire. L'interprète japonais était toujours là. Le policier posa la même question qu'à Arioka :

- Qu'elle est cette poudre que vous aviez dans votre poche ?

- Juste de l'aspirine au cas où j'aurais mal à la tête.

- Que faisiez alors dans ce quartier à une heure pareille. Et ne me dites pas que vous faisiez du tourisme. On m'a déjà fait cette excuse là une centaine de fois.

- Regardez mon passeport, vous allez voir que j'ai un visa touriste.

- J'ai déjà eu à faire à des faux papiers.

- Je suis innocent, je n'ai rien fait.

Yamada fit une petite tête triste.

- Nous allons prolonger votre garde à vue le temps des analyses. Répondit le policier.

On le raccompagna dans sa cellule. Il refusa le repas qu'on lui donna et ne dit plus rien.

 Il refusa le repas qu'on lui donna et ne dit plus rien

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