Crowley et Aziraphale avaient passés une très bonne soirée au Ritz, ils avaient trinqués en l'honneur de cette fin d'apocalypse et à leur amitié. Ils étaient donc actuellement sur le chemin du retour dans la fameuse Bentley. La nuit était belle, le ciel dégagé laissait entrevoir la lune. Aziraphale chantonnait une musique qui était inconnue aux oreilles du démon qui était assis juste à côté de lui.
- tu chantes quoi ?
- no surprises
- ça vient de qui ça ?
- radiohead, tu connais ?
- hmm non..
- mais si tu sais, karma police, creep.
- ça ne me dis rien.
Un silence de quelques secondes s'ensuivit.
Aziraphale commença alors à fouiller dans le vide poche de la voiture sous le regard alerte de Crowley.
- Ne..
Trop tard, l'angelot sortis les CD, il les observa un par un. Le démon essaya de les lui prendre des main, mais Aziraphale l'esquiva, pour enfin tomber sur une jaquette qui l'interpella.
- 40 chansons d'amour ? S'étonna l'angelot.
- j'ai pas le droit de m'intéresser aux sentiments humains ?
Aziraphale souris, son ami ressemblait à un enfant pris en faute.
- Il n'y a rien de mal à ça, je ne te juge pas, et puis tu sais très bien que nous aussi, nous pouvons éprouver ce genre de sentiment.
Aziraphale se tourna vers ce dernier, il lui adressa un sourire angélique, c'était bien digne de lui. Le démon n'osait pas tourner la tête, à risque que son cœur rate une nouvelle fois un battement. C'était drôle, ce soir il avait réalisé que l'angelot était à ses côtés depuis maintenant 6000 ans, et que sa présence avais l'air tellement naturelle, qu'il n'avait jamais fait attention à ce sentiment qui grandissais en lui depuis maintenant si longtemps..
- Crowley ?
- hm ?
- je te trouve très pensif ce soir.
- bof, ce doit être l'effet du Champagne.
Aziraphale laissa échapper un rire très léger.
- qu'est-ce qui est drôle dans ce que je vient de dire ?
- je m'amuse de cette réponse.
- tu te moque donc de moi ?
- oh non, jamais de la vie.
Ils se regardèrent en même temps pour finalement éclater de rire. Ils étaient arrivés à destination. Le démon gara donc la voiture sur le trottoir en face de la librairie.
- voilà donc une soirée de réussie. Tu veux reboire un verre en ma compagnie dans mon sanctuaire ?
Car oui parfois l'angelot préférait appeler cela comme ça. C'était son sanctuaire à lui, entouré de livres à longueur de journée, c'était son havre de paix.
- je..pense rentrer chez-moi, si ça ne te dérange pas, j'ai mes plantes à arroser.
Il voulais passer le reste de la soirée avec lui, mais il avait inventé cette excuse stupide pour pouvoir rentrer chez lui, car en ce moment sans savoir pourquoi, il ressentait le besoin de garder ses distances avec Aziraphale. Pour.. éviter de faire une bêtise, il ne savait pas laquelle, mais il avait ce pressentiment.
L'angelot arbora une mine déçue.
- oh je vois..ma porte t'est toujours ouverte, donc si tu veux me rendre visite. N'hésites pas.
Suite à ces paroles, il sortit de la voiture pour rentrer dans la librairie, mais Crowley sortit également pour s'appuyer les deux coudes sur le toit de la Bentley.
- hey !
Aziraphale se tourna vers lui avec un sourire radieux.
Le démon sentis son coeur battre plus vite. Crowley savait qu'il aurait du mal à trouver ses mots, parce qu'il avait du mal à définir ce qu'il ressentait lui-même et il savait qu'il devait le faire malgré tout, il ne comprenait pas pourquoi, mais il se devait d'arrêter de tourner autour du pot, quelques fois il devait se montrer honnête avec lui-même.
- oui Crowley ? Je t'écoute.
Il sourit amèrement à l'entente de son prénom.
- tu sais..ça fait quelque temps que je me posais une question..et parfois elle me hante toute une journée..
Le démon s'interrompit, car il sentit que son cœur allait exploser dans sa poitrine et que ses joues commençaient sérieusement à chauffer.
- Pose la donc je te prie.
Intervint Aziraphale.
- je ne sais pas à vrai dire, c'est assez délicat..
- je te répondrais toujours honnêtement et ça tu le sais.
Allez Crowley c'était le moment, ton moment ! se disait-il.
- est-ce que..
- hm ?
- tu as aimé te retrouver dans le corps d'une femme ?
À ce moment là le démon se frappa intérieurement et l'angelot pris un air étonné,et son regard se teinta de déception.
- je.. tu te posais réellement cette question ?
- oui !
Et là tu t'enfonce.
- eh bien, ça me surprend, mais je n'ai pas trouvé de réelle différence à pars si ce n'est le fait que j'avais perdu un peut de poids.
Un silence s'ensuivit une nouvelle fois, mais cette fois-ci il était pesant.
- bon, je pense que je vais y aller.. passe une bonne soirée mon ange !
Aziraphale hôcha la tête suivis d'un signe de la main pour lui dire au revoir.
Le démon rentra dans sa voiture et redémarra, il repartit furieux, pied au plancher. Il s'en voulait d'être aussi lâche.
L'angelot avait le regard fixé sur la voiture qui venait juste de partir, jusqu'à ce qu'elle disparaisse au coin de la rue. Il était triste, laissé là, tout seul. Il ne comprenait pas pourquoi il était ainsi. Il rentra dans la librairie, c'était silencieux. Et actuellement il avais envie de compagnie, plus spécifiquement, la compagnie de son cher Crowley. Il prit alors un livre au passage et alla s'asseoir dans un fauteuil. Quelques minutes plus tard, il sentit un courant d'air dans sa nuque, peut-être qu'il avait laissé la pancarte pour notifier que la librairie était ouverte ? Mais qui viendrais se réfugier ici à 02h00 du matin ? Ou alors..
- Crowley ?
- oh tu traîne donc encore avec ce démon ?
Gabriel apparut de derrière une pile de livres.
Aziraphale se sentait menacé, alors il se leva, déposa son livre sur la petite table à sa droite, puis il se recula de quelques pas. L'autre individu s'avança vers lui.
- Que puis-je faire pour toi ?
- je cherche un livre.
- lequel dis moi ?
- "le traître" de Grace Burrows.
Gabriel s'arrêta à 1 mètres d'Ariraphale, le regard méprisant.
- ce n'est pas drôle.
- tu ne l'as pas ?
- navré pour toi, mais ça ne fait pas partie des œuvres que je m'amuse à sauver.
- quel dommage.
Gabriel s'empara du livre que l'angelot avais laissé sur la petite table à côté du fauteuil.
- oui, tu fais dans les vieilles œuvres toi.
Il balança le livre derrière lui.
- que veux-tu réellement ?
- viens avec moi.
- pourquoi ça ?
- tu verras bien.
De toute manière Aziraphale sentait qu'il n'avait pas le choix.
- d'accord, je ferme le bâtiment et je suis tout à toi.
Garbiel hocha la tête.
Aziraphale se dirigea alors vers la porte d'entrée en passant à côté de l'autre ange.
Leurs épaules se frôlèrent, leurs regards se croisèrent, l'hostilité était encré dans les yeux de Gabriel.
L'angelot fit mine de chercher ses clefs dans sa poche, l'autre ange était de dos.
Il dénicha un bout de papier dans sa poche et écrivit un mot pour Crowley au cas où si il lui arriverait quelque chose. Il ferma la porte avec sa clef et mis le mot dans la serrure.
- c'est bon ? Tu as finis ?
- oui, j'arrive.
Aziraphale se dirigea à ses côtés. Ils se téléportèrent dans les grands espaces blancs du paradis.
Il s'attendait à retrouver les deux autres qui accompagnaient d'habitude Gabriel. Mais ils étaient seuls apparemment.
Aziraphale se racla la gorge.
- bien, pourquoi sommes nous venus ici ?
Gabriel miracula une chaise sur laquelle il y attacha brusquement Aziraphale.
- qu'est ce que ça veux dire ?!
Paniqua l'ange.
- je t'avais prévenu, de ne pas trop te jouer de nous.
- vous allez essayer de me rebrûler ? C'est ça ?!
- si le feu ne marche pas, nous avons des armes plus destructrices pour toi mon petit Aziraphale, mais pour l'instant reste calme je te prie.
- comment veux-tu que je reste calme ?!
- écoute au moins ce que j'ai à te dire.
L'angelot se calma, mais son regard était toujours à l'affût.
- bien, pour commencer, j'ai discuté avec le tout-puissant.
- et donc ?
- il a convenu que tu devais être puni.
- et de quelle manière ?
- sache qu'il n'a pas aimé ce que tu nous a fait, c'est pour ça qu'il m'a transmis un objet utilisable une seule et unique fois. Et il me l'a légué pour te châtier, toi, Aziraphale. L'ange déchu.
- et de quoi sagit-il ?
- de la sphère d'éden.
Aziraphale écarquilla les yeuxNon, impossible, ils n'avaient pas osés...
Se dit-il.
- non vous ne pouvez pas faire ça !
- nous allons juste te remodeler une fois que ta mémoire sera effacée. Ce n'est pas si cruel que ça.- ma vie d'avant, qu'en faites vous ?!
- ta vie sur terre ? Que tu vivais en te goinfrant ? Avec ce démon tout en restant planqué dans ton trou à rat, que tu appelle une librairie ?
Rassure toi, ça ne fera pas mal.
Aziraphale vit sa vie défiler devant ses yeux, les larmes commençaient à lui monter aux yeux. Il vit Gabriel faire apparaître la sphère bleutée dans la paume de sa main avec un regard emplis de folie.
Intérieurement il suppliait que quelqu'un arrive. Il savait qu'il ne devait pas regarder la boule quand elle sera en face de lui. L'angelot ferma très fort les yeux en détournant la tête. Il ne voulait pas.
Gabriel lui releva la tête en le prenant par le menton.
- ouvre les yeux.
- jamais !
- je veux bien te laisser prononcer les dernières paroles de ta vie actuelle.
Alors Aziraphale ouvris ses yeux et ils rencontrèrent la relique.
- Crowley, viens me sauver..Hello !! Oui ça faisait longtemps que je n'étais pas revenue. Et bien me revoici avec une nouvelle fanfiction. Je ne sais pas combien de chapitres il y aura, je pense qu'une dizaine devrais suffire. En tout cas j'espère que ça vous plaira et que vous avez pris soin de vous jusqu'ici. En ce moment j'ai beaucoup de temps et je vais donc en profiter pour écrire, donc normalement le prochain chapitre ne devrait pas trop tarder.
Note du 16/08/2021 : J'ai corrigé les fautes d'orthographes et la nouvelle saison de "Good Omens" m'a reboostée, donc je vais écrire les derniers chapitres de cette fanfiction de ce pas !
VOUS LISEZ
La Sphère d'éden
FanfictionLa fin du monde évitée, nous nous retrouvons donc à la fin de l'épisode 6, la soirée se termine tranquillement pour les deux acolytes. Mais en rentrant chez lui Aziraphale pourrait bien avoir des surprises.. La couverture a été faite par les soins d...