Tu continuais de danser sous la lune, le visage légèrement éclairé par ses rayons. Ta robe tachée de sang. C'était le mien ? Je ne m'en souviens plus. Jusqu'à ce que tu essais de me tuer. Une lame en main, l'horreur dans le regard, la haine dans l'âme. L'éclat de l'astre de la nuit illuminer ton visage pâle, tes cheveux raides comme des bâtons et brillants comme un miroir tombés sur tes épaules étroites. J'aurais juré que tu n'avais pas mangé depuis des jours, tu étais si maigre, tu donnais l'impression de flotter dans les aires. Tes bras squelettiques me menaçaient avec une arme blanche un peu rouillée. Le couteau glissait sur mon visage. Je n'arrivais plus à bougé un seul muscle paralysé par la peur. J'étais terrifiée à l'idée de mourir à cette instant. Mon cœur ne suivait plus le rythme, je suis enfermée dans la cage aux loups, mais le loup c'est toi. Je ne pouvais pas m'en sortir.
« - J'ai fais quoi pour mériter de mourir ? »
Les yeux levés sur la nuit étoilés, aucune réponse ne sortait de ses douces lèvres rosées. Un moment de silence parut, on ne pouvait qu'entendre le bruit des battements de mon cœur.
« - Tu l'as toujours voulu, je sais que tu veux mourir.
- Je ne veux pas mourir... Je veux arrêter de souffrir. »
Sur ces mots, elle retira la lame tranchante de ma gorge et me dit ces derniers mots : « Je serais toujours là ».
