On continue?~

28 0 0
                                    

"On continue?~"

Ces mot ont définitivement fait chaviré le cours de la soirée, deux fois, on l'a fait deux fois et c'était foutrement bon!

- On recommence quand tu veux. Lui dis-je essoufflé suite à nos ébats.

Suites à ces mots, j'entremêle mes jambes aux siennes et il me fit une place au creux de ses bras, puis les renfermes une fois bien installé. Il me dépose un baiser aux coins des lèvres et vient me chuchoter " Pas de problème pour moi, ma grande". ça faisait un bout de temps qu'il ne m'avait pas appelé comme ça. En tout cas, ça ne me déplaît pas et me fait resserrer l'étreinte de nos deux corps nus, j'essaie de ne pas me poser de questions, puis finis par m'endormir bercé par la chaleur émanant de la pièce.

------------------------------------------------

Le lendemain matin, je me réveille et remarque que je suis seule dans le lit. Emmitouflée dans la couette, je me lève et ne tarde pas à ressentir la fraîcheur du matin s'infiltrer en moi. Je constate également que mes affaires de change sont au salon et j'aperçois leurs frères et sœurs pliés sur la commode faisant office de bibliothèque. Je décide après moultes hésitations dû au froids, de me lever en emportant avec moi la couette. Je saisis donc mes vêtements, puis les enfiles. J'entrepris donc de rapidement faire le lit, question de politesse, puis je quitte la chambre afin d'aller récupérer mes affaires dans le salon. En arrivant, je ne vois personne et faisant abstraction du manque de présence, je pioche dans mon sac une culotte propre, un soutient-gorge, un jogging, ainsi qu'un t-shirt à manche long, puis ramasse au passage ma trousse de toilette. Une fois tout ce dont j'ai besoin en main, je prend la direction de la salle de bain et ouvre la porte.

Devant moi, se tenais Gabriel, uniquement vêtu d'un bas de jogging entrain de se laver les dents. Par réflexe, il tourne sa tête vers la source de l'intrusion, qui s'avère être moi. Il me sourit après s'être rincé la cavité, et vint me saluer d'un bisous sur la joue faisant abstraction de ma tenue.

- Salut Marie, bien dormis?

- Ça va, ça va et toi? Répondis-je nonchalamment en lui faisant également un bisous sur la joue.

- Oui, quoiqu'un peu mal aux fesses dit-il après un moment d'hésitation.

- Fallait pas me dire que tu planquais ça dans tes tiroirs aussi!!! Dis-je pour ma défense en prenant une teinte plus chaude.

- Hum...Bon bah je t'attend dit-il en remarquant tout ce que je tenais dans mes bras. Et au fait, j'avais pas fait gaffe hier soir, mais très joli ce soutif. Termina t-il en s'éclipsant.

Je soupire d'un ton las, puis referme la porte derrière lui. Je pose mes affaires sur les toilettes fermés, puis me déshabille et file sous la douche. Après m'être frotter tout le corps et avoir vérifié que je n'avais pas d'odeurs corporelles néfastes, je me rince et sors de la douche puis prend de quoi me sécher dans l'armoire et enfile mes vêtements propres. Muni de ma brosse à dents et de dentifrice emprunté à mon hôte, je remets à neuf ma dentition. Une fois ma toilette effectué, je sors de la salle d'eau et me rend au salon ou je dépose mes affaires de la veilles dans la deuxième poche de mon sac. Je remarque que mon amant d'une nuit, déjeune devant la télé confortablement assis dans le canapé. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, il se tourne vers moi et dit en souriant légèrement:

- J'ai été sympa, je t'ai fais un chocolat chaud, avec une place dans le canapé.

- Merci. pouffais-je légèrement en prenant place à ses côté, saisissant au passage la tasse m'étant destinée.

- Du coup Marie, pour toi on est quoi? Me questionne t-il après un moment de silence.

- Pourquoi notre relation devrait-elle changer? Lui répondis-je l'air de rien. Nous sommes juste deux potes, qui couchent ensembles, et qui coucheront peut-être ensemble à temps partiel de manières consentis..... Ça te dis partenaire? Ajoutais-je en riant légèrement, triturant de temps à autre ma tasse.

Il eu un silence, puis il ricana et lâcha un petit "pourquoi pas".

- Bon outre tout ça, profitons du fait que je sois là pour bosser sur la maquette. T'aurais une idée pour la base? Dis-je en déposant le récipient en forme de jatte sur la table basse et changeant de sujet par la même occasion.

- Eh bien, j'avais pensé à un meuble, avec un bois de sapin. Dit-il l'air pensif.

- C'est vrai que c'est un bois pas cher, en plus si on prend des planches, ce ne sera pas très compliqué. Il te reste de la peinture à bois vernie transparente?

- Oui je pense, je vérifierais tout à l'heure.

- Ok, par exemple on pourrait faire une petite table de chevet, mettre une peinture noire, et en deuxième couche, on ajouterais la peinture vernie pour faire ressortir l'éclat du bois et je pense ajouter un motif sur la face, pour le design.

- On pourrait faire un personnage célèbre de fast-food, mais des personnages sculptés avec une couche de peinture fluo sur les recoins creusé.

- C'est pas mal, je peux avoir ton ordi' sil te plaît? lui demandais-je.

- Pour quoi faire? Demande t-il incertain.

- Bah pour écrire et faire des recherches par la mêmes occasion. dis-je en roulant des yeux un brin amusé.

- C'est dans ma chambre.

- Et tu veux que j'aille le chercher? Lui dis-je faussement offusqué.

- C'est bien toi qui le voulait non? Ricanais t-il. C'est sur mon bureau.

Je me lève, non sans lui tirer la langue tel une fillette de cinq ans en me dirigeant vers sa chambre. Moi une gamine? Oui, du haut de mes dix-neufs ans et demi, il m'arrive (très fréquemment) d'être puérile. J'entre dans la pièce, et me dirige vers le bureau puis prend l'ordinateur en main. Quand j'y pense, il n'y avait pas que l'ordi' que j'avais en main hier soir. Je souris face à cette pensée et retourne au salon l'objet en ma possession. Une fois arrivé au pied du canapé, je me vautre dans celui-ci et déclare:

- Bon, on commence?

- Ouais, mais il y a deux minutes, quelqu'un t'a passer un coup de fil, t'a prévenue tes colocs'? Dit-il avec un teint légèrement écarlate.

Merde! Tiltais-je. En venant chez Gabi', je n'avais même pas pensé à avertir mes deux colocataires. J'imagine bien leurs têtes quand je leurs raconterais le pourquoi de comment. Pensais-je en esquissant un sourire.

- Non, étant donné qu'elles étaient "indisponibles" dis-je en riant et mimant des guillemets avec mes doigts après avoir posé la machine. Je vais déjà vérifié si ce sont bien elles qui ont téléphonés, puis je leurs exposerais la situation. Terminais-je en imaginant la scène à laquelle j'aurais droit.

Partenaires ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant