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FATIM FALL, fall ndiaga yaram

Depuis que ma grand-mère est venue vivre à la maison avec Awa c'était différent, d'habitude je restais seule dans ma chambre à m'ennuyer du matin au soir mais là avec Awa on s'amuse, on parle jusqu'à épuisement.
Je vais en 2nd Littéraire dans le même lycée que ma Awa sauf qu'elle était orientée dans la série scientifique. Mon grand frère Mounir a décroché son bac haut la main et en ce moment il prépare son voyage pour continuer ses études au Canada puisqu'il avait obtenu une bourse d'études.
J'étais dans ma chambre à gribouiller je ne sais quoi quand Awa m'interpella:

-Ma Fatim tu penses à quoi ? Tu n'es pas là deh depuis tout à l'heure je t'appelle.

-Je pensais au départ de Mounir, il va terriblement me manquer. On ne sait jamais séparer tu sais !

-Arrête d'être sentimentale un peu ! Tes états d'âme ne le feront pas rester akhh.

-Ce n'est pas parce que entre vous ça ne va pas que je ne vais pas parler de lui.

-Orhh ce n'est pas la peine de te fâcher. Je venais juste pour t'appeler à manger c'est servi.

-J'arrive !

Awa était une fille complètement différente de moi. J'étais plutôt timide et réservée, dès fois je n'arrive pas à regarder les personnes dans les yeux, tout le contraire de Awa qui était la plus ouverte et la plus taquine. Depuis sa venue ici, elle ne s'est jamais entendu avec Mounir. Maintenant ils se sont adoucis mais au début c'était bagarre sur bagarre.

-Toc Toc Toc

-Bismillah.

-Mame Boye tu dors pas ?

-Dama insomnie.....Yeskil.

-  Moi aussi je n'arrivais pas à dormir.

-Puisque tu es là, viens me masser les pieds je suis très fatiguée makhala dama maguet.

-Moh! ioe mi di khalé bou ndaw !

Elle me donne sa pommade à base de menthe et je lui massais ses pieds tout doucement pendant quelques minutes.

-Mame boye mangui dem kholi Mounir.

-Waw key Fall ndiaga yaram démal wayé boul goudé teudi deh.

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-Mounir 

- Oh Fatim ! Tu ne dors pas ? Il est minuit passé.

- Je n'arrive pas à dormir.

-Attends...

Il semble sentir ou renifler un truc puis il me dit:

- Tu étais avec Grand-mère.

-Oui, comment tu sais ?

- Tu sens le Thiouraye et le Gowé ioe kou téla maguet ngay done !

-Waw Mounir donc tu pars demain ni ?

-Bien sûr ! Quelle question !

-Di nala nam deh.

Fatim et Cheikhou: Drôle d'union Où les histoires vivent. Découvrez maintenant