Mon ennemi & moi [ TOME 1]

* Chapitre 17 *

***

Je suis devant ma porte d'entrée, j'attends Aaron avec hâte et appréhension.

Je repense sans cesse à ce que Kira m'a dit, sur le fait de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur.

Il pense que ça va être réciproque, mais comment peut-il le savoir ?

Si ça se trouve Kira et Aaron ont un lien d'amitié.

Mais ça m'étonnerait, parce que Kira me dit vraiment tout.

Je pense que c'est la personne la plus sincère envers moi, jamais de la vie il me mentirais.

J'aperçois les phares d'une grosse voiture, je dirais une Peugeot ou une Mercédès.

Elle roule assez vite, mais quand elle arrive à ma hauteur, elle ralentie.

C'est Aaron.

Le moteur s'arrête en même temps que les battements de mon cœur.

Il descends de sa voiture et me fait face, un sourire aux lèvres.

- Hey, tu es à l'heure. Souriais-je.

Il ricane légèrement.

- Bien-sûr tu me connais.

- Oh évidemment..

Il me bouscule légèrement l'épaule pour rire.

Ce contact me fait vibrer.

- Tu montes ? Me dit-il en ouvrant ma portière.

Je ne l'ai jamais vu comme ça, je crois qu'il continuera de me surprendre au fil de la soirée.

Je monte à l'avant, il claque délicatement la portière et vient me rejoindre de son côté.

La façon qu'il a de monter dans la voiture est tout simplement craquante.

Bon, Eryn, ressaisis toi !

Il pose ses deux mains sur le volant et me regarde toujours avec un sourire charmeur.

- Tu n'as pas peur ?

- Peur de quoi ?

- Que je te kidnappe, séquestre etc.

La voix qu'il a et la façon dont il me dit ça me font frissonner et me rendent aussi pâle qu'un linge.

Il pouffe de rire, ce qui me rassure.

- Détends toi, je plaisante.

Il est bizarre ce soir, c'est un homme totalement différent.

Ça me fait vraiment plaisir de le voir comme ça.

J'ai l'impression de le rendre " heureux "

- C'est rassurant. Lâchais-je en reprenant ma respiration.

Il met la clé dans le contact et la tourne lentement.

- Tu as peur de la cassée ?

Il me regarde.

- De ?

- Ta clé, tu as peur de la cassée ?

- Ah non, je sais pas pourquoi j'y vais toujours doucement, c'est comme un espèce de tic.