Chapitre 9

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Aujourd'hui c'est la veille du mariage, la cérémonie du Haldi est sur le point de commencer.

Pour la cérémonie du Haldi, la famille de Karan ainsi que les invités appliquent de la pâte faite avec du lait et de l'eau de rose avec les herbes sur mon visage, mon cou, mes mains et mes pieds puis ils appliquent de la pâte à mon futur mari. C'est de bonne augure et ça éloigne le mauvais œil, la cérémonie est accompagné avec des chants.
« - Ils sont mignons tous les deux, que Dieu vous bénit ! » dit l'une des invités en riant avec joie.
Nivedita se dirige vers moi puis elle m'applique de la pâte sur moi, elle me fait un clin d'œil.
« - Ne t'en fais pas Jia, je ne t'ai pas oubliée ! me dit-elle en souriant.
- J'espère que tu n'as pas oublier ton cousin aussi ! dit Karan en regardant sa cousine.
- Non pourquoi ?
- Idiote, j'attends que tu m'appliques de la pâte sur moi aussi ! dit-il en exagérant.
- Oups ! » dit-elle en posant sa main sur son visage.
Elle se dirige vers son cousin et elle applique la pâte sur lui.
« - C'est bon, tu es content maintenant ? » dit-elle en riant.
La mère de Karan vient me voir puis elle s'excuse encore une fois pour ce qu'il s'est passé avec Shweta.
« - Ne vous en faites pas, s'il vous plaît je vous demande encore une fois, arrêter de vous excusez ! Je veux que vous profitez de l'ambiance qu'il y a en ce-moment ! dis-je à sa mère en souriant.
- Mon enfant, je te souhaite que du bonheur pour vous deux. me dit-elle » en posant sa main sur mon épaule.
Tante Madhvi se met à danser avec ses amies, elles s'amusent beaucoup en tous cas !

Tout à coup, Karan envoie de la pâte sur moi. Il s'amuse lui aussi, surtout à m'embêter.
« - Arrête ! dis-je à Karan en riant.
- Sinon quoi ? Tu vas aussi envoyer de la pâte peut-être ? » dit-il en me sous-estimant.
Je prends une grosse poignée de pâte et je lance sur lui.
« - Jia ! crie-t-il en regardant son haut blanc.
- Ne me sous-estime pas, ça t'apprendra ! dis-je en éclatant de rire.
- Vous êtes des gamins sérieusement ! dit Nivedita en riant aussi.
- Tu veux que je t'envoie de la pâte jaune sur toi ? » dit-il en essayant d'être sérieux.
Nivedita part en courant, je le regarde et je le félicite.
« - Tu as fait fuir ta cousine, c'est sympathique de ta part ! dis-je.
- J'espère que tu seras ravissante pendant la cérémonie du Mehndi car j'ai hâte de te voir ! dit-il en me souriant.
- Mais n'importe quoi, tu ne pourras pas me voir !
- Et pourquoi ? me demande-t-il.
- Car tu n'es pas une femme.
- Et si je me déguise en femme ? me demande-t-il en persistant.
- Ce n'est pas la peine, on va te reconnaître de toute façon ! dis-je en le frappant sur l'épaule.- Moi je profite de mon côté et toi tu profites de TON côté !
- C'est injuste ! On me sépare de ma future femme... dit-il avec une voix triste.
- Mais bien-sûr Karan, mais oui ! » dis-je en me moquant de lui.
Nivedita me demande en criant si je vais bien, je lui réponds oui.
« - Jia je t'aime. » me dit-il tout d'un coup en regardant le sol.
Karan est trop mignon, je suis vraiment heureuse. J'espère que mes parents sont très fiers de moi, et que de là-haut ils me surveillent.

Je me prépare pour la cérémonie du Mehndi, je mets un saree rose puis je me maquille. Après, je descends en bas pour débuter la cérémonie. Je m'assois à côté de mes amies puis deux amies à moi appliquent du henné sur mes mains, l'une sur la main droite et l'autre sur la main gauche et deux appliquent du henné sur mes pieds.
Des femmes chantent et dansent, certaines femmes me bénissent et d'autres jouent de la musique.
« - Tu sais Jia, les aînées disent que plus le henné est foncé, l'amour que tu ressens pour Karan est plus fort. me dit une de mes amies.
- N'oubliez pas de dessiner la première lettre du prénom de son futur mari les filles ! dit tante Madhvi en dansant.
- La première lettre de son prénom est K. » dis-je à une de mes amies en souriant.
Elle dessine la première lettre du prénom de Karan.
« - Vous dessinez bien ! Je veux bien aussi appliquer de l'henné pour l'occasion. dit-elle avec joie.
- Bientôt ça sera à ton tour d'être à ma place Nivedita, j'espère que tu m'inviteras ! dis-je en la taquinant.
- Ne t'inquiètes pas, je t'inviterai ! » dit-elle en riant.
Je remarque qu'il y a une femme qui est voilée, c'est bizarre car toutes les femmes ne se voilent pas le visage.
« - Nivedita, regarde la femme là-bas... Pourquoi elle se voile le visage ? dis-je en montrant du doigt.
- Où ? dit-elle en se retournant.
- Mais, elle est où ?
- Je ne vois pas la femme dont tu parles ! » dit-elle.
Lorsque je regarde à côté de moi, je vois la femme voilée qui est prêt de moi.
« - Soyez heureuse ma fille ! » dit la femme voilée avec une voix grave avant de partir.
La voix de cette femme m'est familière, j'ai l'impression que ce n'est pas une femme mais un homme dessous le voile !
« - Qu'est-ce qu'il y a Jia ? me demande Nivedita.
- Non rien, laisse tomber. » dis-je en souriant.
Je pense que c'est Karan qui se cache, heureusement qu'il est discret !

Nivedita m'appelle et elle me demande si ce n'est pas de la femme voilée, je regarde puis je m'aperçois que c'est bien la même. J'espère que ce n'est pas Karan sous le voile, sinon il va avoir des ennuies si c'est lui !
La femme voilée danse avec tante Madhvi puis elle vient devant moi et enlève son voile pour me montrer discrètement son visage, c'est Karan !
« - Tu es magnifique ! me dit-il discrètement en souriant avant de partir.
- Tu as vu son visage ? C'est qui ? me demande Nivedita.
- Une femme âgée, elle m'as souhaité d'être heureuse. »
Je cherche Karan mais il n'est plus là dans la pièce, je trouve que c'est mignon de sa part de venir me voir en pleine cérémonie pour les femmes.
Je regarde le henné sur mes mains, je suis satisfait de ce que font mes amies ! Pour l'instant, tout se passe bien pour le moment. Je ne pense pas que Shweta viendra gâcher mon mariage, elle est partie définitivement de nos vies.
Des femmes m'invitent à danser avec elles, je me joins à elles. Elle danse tellement bien, je me souviens quand on était petit et qu'on dansait ensemble.

La cérémonie touche à sa fin, les invités commencent à partir tout en remerciant Tante Madhvi et la mère de Karan.
Je suis assise sur mon lit dans ma chambre, j'admire le henné sur mes mains ainsi que sur mes pieds.
Nivedita cogne à la porte, elle entre et elle dépose un verre de jus sur ma table basse.
« - Alors, verdict ? me dit-elle en souriant et en prenant le verre pour me le donner.
- C'était vraiment génial ! dis-je en prenant le verre dans ses mains. Merci d'avoir emmener du jus pour moi, c'est gentil.
- T'inquiètes pas. me dit-elle en posant sa main sur mon épaule.
- Nivedita, la femme voilée qui était présente à la cérémonie du Mehndi... C'était Karan sous le voile. dis-je en la regardant dans les yeux.
- C'était lui ? Mais mon cousin est intelligent ! dit-elle en riant.
- Il m'as dit que je suis magnifique, et il est parti! dis-je en souriant.
- Regarde, le henné est foncé. me dit-elle en prenant ma main droite.
- Donc, ce que je ressens pour Karan est fort ! dis-je en regardant le henné avec admiration.
- Certainement ! » me dit-elle.
Je bois le jus, puis je dépose le verre sur la table basse.
« - Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens en ce-moment, je peux te dire que je suis vraiment heureuse et que j'ai hâte de me marier avec lui. dis-je en la regardant.

Un domestique frappe à la porte et il me dit que quelqu'un m'attends à la porte d'entrée, je dis à Nivedita de rester dans ma chambre et de m'attendre. Je descends pour suivre le domestique puis il me dit que la personne m'attends dehors, je me demande qui veut me voir à cette heure-ci.
Je sors dehors et je me dirige vers le jardin, je vois qu'il y a personne. Je décide alors de rentrer dans la maison, mais deux hommes m'attrapent de force. J'essaye de crier, mais l'un des deux hommes met sa main sur ma bouche pour m'empêcher de crier. Ils m'emmènent de force en dehors de la maison, ils ouvrent la porte d'une camionnette puis ils me poussent dedans et ils ferment la porte.
J'entends le moteur de la camionnette démarrer, puis elle se met à rouler tout en s'éloignant de la maison de Karan.

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