La dislocation de la famille
_«NEU FAMILLE BI TASS » c'était la première fois que je voyais parler sur ce ton à sa mère qui essayer de régler une situation. Alors par où devrais-je commencer. Après plusieurs démangeaisons qui se répétaient sur mes parties intimes, ma mère se décida enfin de me ramener à l'hôpital et il s'est trouvé que j'avais une infection car on jouait avec mes parties intimes. Ce qui était vrai car je le savais très bien mais je ne me suis doutée que cela pouvait me coûter un hymen, ma fierté, ce trésor que chaque femme aurait voulu offrir à son mari. Bref c'est un sujet un peu sensible mais auquel beaucoup de jeunes filles sont confrontées. C'était l'œuvre du petit frère de papa, oui son sang, notre sang. Pendant que mon père essayait de le changer en vrai homme et non ivrogne lui il se la coulait douce dans son dos. Mon père porta plainte et s'en foutait pas mal du malheur qu'il infligeait à sa mère. Mon papa était cet homme qui n'avait pas de sentiments quand il fallait mettre des choses aux claire ça je le savais. Il en voulait aussi à ma mère en lui reprochant de ne pas avoir le temps pour ses enfants ce qui était vrai. Comment peut-on être une mère et n'en faire qu'à sa tête, comment est-elle censée s'occuper de sa famille et mettre son travail avant ses enfants certes elle se débrouillait de temps à autre avec le repas et les petits soins. Mais il manquait beaucoup de chose comme l'attention et la présence. Bref mon frère envoya son propre frère en prison, ce qui fit de lui l'ennemi juré de quelque membre de la famille comme son autre jeune frère. Seulement lui ne montrait pas ses intentions directement. Il s'était allié avec la première femme de mon père et leur arme de bataille était le mysticisme. Cet homme, la seule personne que je déteste dans la famille paternelle. Il n'était pas sincère on va l'appeler « l'hypocrite ». Il est en partie la cause de tous nos malheurs. Mais bon comme le dit l'adage sénégalais « Loudoul yalla néne la » c'est à dire que tout le mal que l'homme réussit à faire c'est parce que Dieu en a voulu ainsi. Ma grand-mère est décédée peu de temps avec elle apportant avec elle douleur et chagrin. Elle avait peur, peur de la première femme de mon père et de ses actes. Elle nous protégeait tout le temps maman et moi. Je l'aimais. Sa mort m'a beaucoup marqué et je peux même dire que c'est après qu'elle soit partie que les difficultés se sont empirés.