Placée face aux énormes portes del'entrée du château je prends de grandes et profondes inspirations.Nous nous attendons la au grand complet. Mère et Père ouvrent lebal à l'ouverture des portes. Derrière eux Laïs, une jeune filled'Hombris choisie parmi les meilleures élèves de son école qui agagné le privilège d'accompagner la famille De Nevarre jusqu'à laplace publique fais suite. Tout Hombris c'est réunit pour me dire aurevoir, me souhaitez bonne chance, faire la fête, les dieux seulsconnaissent la vérité. A mes coté fort heureusement le Soleil dema vie se tient fièrement, mon meilleur rempart contre la vie, dumoins pendant quelques instants encore. Derrière nous mesGrand-parents, suivi de Loan présidant la garde seigneuriale. Tousensemble nous devons parcourir le kilomtre et demi qui sépare lechâteau de la place publique. Pendant tout ce chemin je dois resterla plus digne possible, saluer mon peuple, et recevoir les derniersadieu de ma famille. Cette cérémonie officielle a lieu avant lecoucher de soleil, il s'agit de la Cérémonie des pétales durantlaquelle le peuple sème des pétales le long de ce chemin et sur lafamille royale pour les bénir dans leur mission. Je ne peux fairedécevoir à mon Hombris.
« Par de la l'orage, la pluie et les foudres..., chuchota Drew
...le soleil brillera toujours sur l'île d'Hombris » complétai-je
Soleil, tu brillera toujours
Les portes et le soleil frappe alorsque toute la famille fend les hurlements de la foule. Mon stressredouble. La tête haute nous entamons notre parcours. Une maréehumaine nous fais face. Le drapeau officiel d'Hombris colore le ciel.Des ballons, des confettis, tous si heureux de nous apercevoir. Lamarche passe à une allure phénoménale tant la joie et l'amourcouvre la ville. A peine eu-je posé mon talon sur les premièresmarches que l'orchestre officiel joue l'hymne national de Médros.Tout Hombris est fondu, le peuple entier n'est plus qu'un crie, unchante. A la fin de l'hymne national une montagne de pétale noustombe sur le visage et mon sourire redouble. Je salue encore etencore et ignore les douleurs que me lance mes pieds. Je suissimplement heureuse entourée de mon peuple, de ma famille dans unemerveilleuse journée sous le soleil d'Hombris. Mes parentss'échangent un regard complice et mon père glisse derrièrel'oreille de ma mère une fleur envoyé par le public. L'odeur defleur parfume la ville, c'est exquis. La tradition veut que cespétales ne soit pas balayé tant que je n'aurai pas atteint madestination sure. Une fois toute la troupe réunit sur l'estrade Loans'avance et s'agenouille déposant a mes pieds un journal et lebracelet de son père. C'est a mon tour de jouer.
O Loyal sujet d'Hombris devant tes paires et au nom du Roi confesse tes péchés
Madame devant je me confesse, exempt de tout péchés. Je dépose à vos pieds mon esprit, mon corps et mon histoire pour me soumettre a votre volonté.
Tes paroles ont été entendu, accepte-tu de protéger Hombris par de la les mers et les terres, jures-tu fidélité aux descendants de cette terre et ne sois libéré qu'une fois ta tache accomplit ou la mort survenue
J'accepte
Je rendis ces effets personnels a lajeune Lais dont le sourire et la fierté ne tarissait pas, en échangeelle me tendit une une coupe de pétales de fleur de soleil et uncouteau. Je fendis ma main et on laissa quelques goûtes de sangtachée les fleurs avant que je ne renverse les pétale sur le cranede Loan. La foule se mit à hurler et chanter de nouveau l'hymnealors que Loan se retirai vers l'arrière enfin je m'approchai dumicro. La foule se calma doucement portée par une brise. Un angepassa, je me lancai :
«Fille De Nevarre, en charge depuisplus de 3siecle de la principauté d'Hombris. Depuis la naissance jeportes un devoir envers mes parents, envers ma nation, envers montitre et envers mon nom, aujourd'hui je vous quitte mon peuple qui mavue grandir et ma forgé pour porter par de la Hombris nos valeursdans la capitale. Le temps n'est point encore aux adieux et auxincertitudes, plus que jamais il et l'heure pour Hombris de briller.Par dela la pluie, les nuages et l'orage le soleil brillera toujourssur l'île d'Hombris ! ».
A l'accoutumé tous répétèrent ladevise et la fête repris son cours. Nouvelle explosion de pétales.Nouveaux hurlements déchirant l'air, les gens s'époumone àprononçé mon nom et louent les dieux de me bénir et de bénirl'Île. Loan vint se placer à mon coté, il plongea ses yeuxquelques secondes dans les miens. Son regard me figea sur place, il ybrille une telle fierté, un tel honneur, une joie et en même tempscomme un secret, comme si cette cérémonie avait une autreimplication pour lui, un sens caché qui échappait à tous. Enfin la dernière étape de cette cérémonie, un cadeau pour moi au nom dupeuple. J'offre ma vie, mon futur à mon peuple en échange ilm'offre ce présent pour exprimer leur gratitude. Ce cadeau seraremis par leur représentante, une innocente enfant la jeune Laïs.La petite se racle la gorge, c'est à son tour de s'exprimer, ellejette un œil vers le premier rang vers un jeune couple -sûrementses parents- qui rayonnent de fierté et lui font des signes decourage. Elle prend une profonde inspiration alors que Drew faitfaire silence.
Alors que Mademoiselle nous quitte pour accomplir son devoir, Laïs jeune enfant née à Hombris, agée de 8ans offre au nom du peuple son présent .
Mademoiselle Raven Honoré de Nevarre, Moi Laïs Bev ait le plaisir de vous offrir ce modeste présent si vous l'acceptez cria t-elle d'une traite.
Je l'acceptes
Puisse cette cape begaya t-elle, vous protégée du froid du continent, de l'orage et de la pluie, du danger. Puisse t-ils tous être arrête par l'éclat du soleil d'hombris.
Une fois de plus la devise de l'Îlerésonna prononcé comme un seul homme par la marée humaine qui mefaisait face. Puis Drew lui donna la cape qu'elle me passa autour ducou au prix de milles efforts. Une fois la cape attaché elle yglissa dans la poche droite une énorme fleur de Soleil. La capeétait magnifique à l'instar de ma robe elle était couleur Or etreflétait les rayons du soleil, deux fentes longeait chacun de mesbras et allait jusqu'au sol, une longue capuche en soie trônais dansmon dos, l'intérieure est incroyablement doux et chaud, grâce àcela impossible d'avoir froid cet hiver. Les larmes me monte alorsque la jeune Lais joue avec ses mains toutes ses dents dehors .J'attrape sa main et nous avançons en dehors de l'estrade vers lavoiture qui me conduit à l'aéroport. Drew est le dernier a meprendre dans bras alors que je pars tremblante pour l'aéroport.