Chapitre 3:

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"J'ai ouvert la cage à mon corbeau noir, sous le claire de lune il m'a chuchoté des mirages et m'a prêté sa plume"

                                      (How To Save A Life -The Fray)

pdv Harry:

J'ouvre petit-à-petit les yeux quand une soudaine douleur me prend à l'estomac, je gémis de douleur en m'asseyant et entourant mon ventre avec mon bras, comme si ça allait faire partir la douleur. Je relève la tête, qui elle aussi me fait mal, en fait, j'ai mal partout, je regarde autour de moi pour voir si il aurait quelqu'un ou quelque chose pour me soulager mais je remarque vite que je ne suis pas chez Grand-Mère et je remarque aussi que je connais cette chambre et que j'y ai dormis plusieurs nuits, depuis mes 9 ans, depuis que Zayn ai déménager ici. Zayn, je suis chez lui...je ne peux pas rester, il ne voudra pas que reste, je vais le dégouter si il me vois comme ça, avec ces coupures sur mes bras surtout que si il y a Zayn, Liam et Ed aussi sont là et eux aussi je vais les dégouter. Je m'assoie comme je peux au bord du lit et essaie de me lever sauf que les douleurs reviennent, comme si elles me broyaient les entrailles, ces douleurs je l'es ai déjà ressentis avant leurs morts, quand ils me frappaient parce que je suis gay, mais c'était moins forts car ils ne voulaient pas que ma famille le vois, par peur de se faire attraper, avant ils donnaient des coups seulement aux jambes et au ventre ou alors ils me mettaient la tête dans les toilettes et certes la douleur étais forte mais moins que maintenant parce Gemma n'est pas collée à moi, endormie ne sachant pas vraiment ce qu'il se passait mais voyant les traces de larmes sur mes joues pendant que je dormais. Elle n'a jamais chercher à comprendre, je savais qu'elle m'aurait aidée si elle avait su mais je n'ai jamais osé lui dire, par peur qu'elle ne sois pas fière de moi.

Je me rassois doucement dans mon lit et prends ma tête dans mes bras, me demandant pourquoi je suis ici et non pas dans la rue, et je vois que j'ai des bandages et des pansements un peu partout et d'un coup un souvenir reviens; avant que je perde connaissance j'ai vu Liam, Ed et Zayn se battre contre Simon et Dan et la mère de Zayn est infirmière...je soupire, voilà maintenant je leurs en suit reconnaissants car ils m'ont sauvés la vie, sauf que peut-être que je voulais partir, peut-être que je voulais mourir et pour ça non plus ils ne m'ont pas aidés et en plus pourquoi ? Pourquoi m'abandonner pour ensuite m'aider quand deux gars me tabassent ? Ils ont pitié, c'est ça, ils ont pitié de moi parce que je suis qu'un pauvre gamin de 17 ans sans famille qui vis chez sa grand-mère qui le maltraite car son fils est mort à cause de lui. Grand-mère...elle ne sait pas où je suis, pas qu'elle s'inquiète non, je ne pense pas mais si elle ne sait pas où je suis elle va croire que j'ai fuis puis quand je vais revenir elle va me faire du mal. Je soupire en me tirant les cheveux, la tête toujours entre mes mains. Je sors de mes pensée quand j'entends un gémissement de douleur et sens un pied me cogner la jambes gauche. Mes yeux s'écarquille et je tourne vite la tête vers la place d'à côté, je vois un garçon, il est entrain d'ouvrir les yeux. Je le reconnais, c'est lui qui se faisait frapper avant moi, Louis, il a lui aussi des pansements au visage, il n'est pas habillé comme toute à l'heure, il porte un jogging avec un tee-shirt noir, les deux trop grands pour lui et je remarque que moi aussi je porte ça, Zayn a du nous donner des habits.

Il ouvre les yeux, me surprenant à le regarder, je rougis et tourne la tête, gêné. Je le sens essayer de s'assoir et il se met à tousser, je tourne la tête vers lui pour voir si il n'est pas en train de mourir et je le vois se tordre en deux en toussant.

"Tu devrais t'allonger sur le dos, tu auras moins mal et toussera moins." Dis-je, la voix cassée.

Il hoche la tête mais ne s'allonge pas comme si il n'y arrivait pas alors doucement je pose ma main sur son épaule, il se fige mais continue un peu à tousser alors sans forcer, pour ne pas lui faire mal, je tire sur son épaule pour l'aider à s'allonger, il se laisse faire et une fois allongé il arrête de tousser. Je le regarde, il me regarde aussi et il me demande;

Autre Part (L.S)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant