Chapitre 2

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Nous venions de franchir le portail. Le ciel était noir se qui rendit l’île encore plus lugubre qu’elle ne l’était.
Nous y voilà, le Pays Imaginaire où règne cet être infâme qu'est Peter Pan ! Le pire, c’est que quelques fois je me demande comment j’ai pu tomber amoureuse de lui. Mais bon c’était à une autre époque.
Pour ceux qui se pose la question, oui je parle bien du garçon qui ne veut pas grandir Peter Pan ! Et non il n'est pas du tout comme dans les livres ! C’est un méchant et non un gentil, comme dans le conte de Charles Perrault mais en pire. Vous allez voir quand on va le rencontrer. Je sens que cela va être mémorable !
Je tournais un peu la tête pour admirer ce qui fut il y a longtemps, mon chez moi. Je vois que le paysage a changé un peu.
C’est moi où il est devenu encore plus effrayant qu’avant ? Dans mes souvenirs c’était même un peu plus accueillant. Voir paradisiaque… Genre une destination pour les vacances… Mais là… On se croirai presque en enfer… Mon enfer…
Qu’est-ce qui à bien pu se passer ici ?!
Je me retournais pour voir comment allait un peu le bateau de Killian me sortant ainsi de mes pensées. Il avait atterri sur l’océan de l’île sans encombre pour le moment. J’espère qu’ils vont faire attention, car même si ça allaire calme, l’océan est habité par des créatures marines pas très commodes. D’ailleurs cela m’étonnes qu’elles ne soient pas encore en train de les attaquer… Pourtant Pan dois déjà savoir que nous avons atterris sur son île… Pardon son royaume, à monsieur le roi du monde !
Mouais mieux vaut redoubler de vigilance.
Je retournais vers le bateau.

-« Alors, c’est comment de là-haut Emilie ? » ricana le pirate en voyant que je galérai un peu à rester stable en l’air.

Oui j'ai un peu perdu la main…

-« Très drôle Killian. Ecoutez je vais aller plus haut pour avoir une vue d’ensemble de l’île. Je ne sais pas vous mais j’ai un mauvais pressentiment. »

-« Tu m’étonnes. C’est pas comme si on était pas les bienvenus sur son île ! » dit Emma sarcastiquement se qui me fit sourire légèrement.

Je commence a l'apprécier cette petite.

-« Méfiez vous quand même. »

Et je m’envolais un peu plus haut. De là où j’étais je pouvais voir l’île dans son intégralité. Je ne pouvais pas m’empêcher d’éprouver une pointe de nostalgie.
En même temps… J’ai vécu ici pendant longtemps avec eux. Avec lui…  Je secouais d’un coup la tête et me frottais les yeux. Non je ne dois pas me laisser aller ! La famille d’Henry compte sur moi, je ne peux pas les abandonner ! Pas maintenant !
Je me ressaisis et me concentrais en utilisant mes pouvoirs. Le vent passa me faire une caresse, comme si que je retrouvais un vieil ami, qui d’ailleurs était le bienvenu.
Je fermai les yeux pendant quelques secondes pour apprécier cette sensation qui m’avais tellement manqué.
Puis je les ouvris à nouveau et pus constater que ma vision était améliorée. Je voyais chaque endroits de l’île beaucoup mieux. Je voyais chaque endroits où le vent était passé.
C’est comme si je ne faisais qu’un avec lui. Mais je trouvais justement que tout était un peu trop calme à mon goût. Peut être que je suis juste un peu trop parano ?
Puis d’un coup, je pus apercevoir du mouvement sur le rebord de la falaise. Pour que je puisse encore mieux voir de qui ils s’agissaient, j’agitais ma main pour que le vent aille de se côté et que ma vision puisse se fondre en lui. Je vis la légère trainée rose pâle de mon élément aller droit vers eux.
Ma vue fit comme une sorte de zoom et je pus voir les visages des deux personnes. Oh merde ! Excusez-moi pour mon vocabulaire mais se que je venais de voir me fis l’effet d’une douche froide.
C’était deux garçons, un plus vieux que l’autre. Le plus jeune avait des cheveux noirs foncés courts, un visage enfantin avec des taches de rousseurs et des yeux fins noirs. Quand au plus vieux il était très grand, des cheveux châtains légèrement en bataille bouclés. Mais contrairement au plus jeune je ne voyais pas son visage. Mais sa silhouette me rappelais vaguement quelqu’un… Rien que d’y penser je sentis mon corps être parcouru de frissons incontrôlables.
Puis il se tourna vers le rebord de la falaise et c’est là que mon cœur se mit à battre de plus en plus vite. Je reconnaitrais ses grands yeux verts forêts et se visage aussi enfantin que magnifique, entre mile. Et sans que je puisse me contrôler je me mis à murmurer son prénom.

-« Peter……. »

Je sentis des larmes me monter aux yeux en repensant aux derniers souvenirs que j’avais de lui. Ces lèvres si douce… Son regard plongé dans le mien… Ses mains autour de ma taille…
Et comme s’il m’avait entendu, il releva la tête vers le ciel me faisant sortir de mes pensée.
Prise d’une soudaine panique, je demandais à l’air de me cacher aux yeux de tous. Mais qu’est-ce qu’il m’a pris de l’appeler ?! Mais attendez une minute !
Le petit garçon avec lui…. Je suis presque sur que c’est Henry ! Oh non, il la trouvé avant nous le fumier ! Mais pourquoi ne pas l’avoir amené tout de suite au camp ? Ça sent pas bon, mais alors vraiment pas bon !
Dans quoi me suis-je encore embarqué moi…

Le joueur de flûte et la Maîtresse des tornadesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant