Histoires Courtes

De l'horreur pour les derniers êtres vivants (ESC)

Un jour de plus banal sur la Terre jusqu'à la découverte d'une lettre dans la zone 130 'Bon, nous sommes un groupe de 5 hommes, les 5 derniers hommes sur cette planète. Certes, pour vous nous ne sommes pas réels puisque vous ne nous avez jamais vu. Mais si vous voyez cet écrit sachez que, désormais plus un être est en vie sur ma planète, plus une âme qui vive se trouve sur LLZR37.'
Depuis cette découverte, le monde se penche sur cette planète. Bien qu'il ne soit pas connu du public le jeune Mekiz vient pourtant de découvrir la location de LLZR37. C'est grâce à sa découverte que tout le monde s'emploie jour et nuit à réunir une équipe pour s'y rendre. Malgré tout les efforts qui ont étés mis en place, Mekiz est le seul à accepter de se rendre sur cette planète encore inconnue.

3 semaines plus tard, le départ était fixé, dans 7 jours 12 heures et 37 minutes il serait dans un vaisseau en direction de cette mystérieuse planète. Chaque jour, il se répétait de rester calme, que tout se passerait bien.

30 minutes avant le départ, la copine de Mekiz vint dans le lieu pourtant top secret qui contenait le nécessaire pour le décollage en direction de LLZR37. Elle rentra sans trop de problème étant la copine de Mekiz, mais ce dernier semblait plus surprit de sa présence que toutes les personnes qui travaillaient.
Quand ils furent tout deux seuls dans un lieu tranquille, 25 minutes avant le décollage, elle lui annonça que, depuis les 2 ans où ils étaient ensemble elle n'a cessé de le détester. Jamais elle n'aurait due sortir avec lui. Elle avait décider que plus jamais elle ne voulait le revoir et que plus jamais elle n'accepterait d'entendre rien que son nom.
Mekiz était surpris de cette annonce des plus directes surtout juste avant une mission. En se dirigeant vers la zone d'embarquement il remarqua que tout ceux qu'il croisait se trouvaient dans l'incapacité de mentir ce qui avait causé un réel désastre. Tous les employés se battaient, volaient, hurlaient, ...

Malgré cela, il fut tout de même envoyé pour accomplir sa mission et découvrir LLZR37.

Il arriva sans trop de problème sur la planète. Il découvrit en sortant que toutes les caractéristiques pouvant permettre la présence de vie étaient réunies. Sa première impression a été déconcertante, le lieu où il se trouvait ressemblait en tout point à l'endroit d'où il venait. Il avait l'impression qu'il se trouvait sur Terre, sur le lieu où il venait d'embarquer. A la seule différence qu'il y avait un amoncellement de cadavre au sol. Des traces de sang étaient projetées sur les murs et des énormes marques de griffures étaient visible un peu partout dans la pièce.
Mekiz pensait tout de même que les similitudes étaient trop fortes pour être de simples coïncidences. Il alla donc en direction d'un des cadavre (celui qui était le moins déchiqueté que les autres). Un énorme haut le cœur s'empara de lui quand il fut à côté. Cette odeur de mort, cette vision d'horreur, cela faisait beaucoup à supporter. Il parvint néanmoins à retourner le cadavre, il vit alors que le visage avait été complètement arraché, ou plutôt retiré à l'aide d'un scalpel. Du plomb avait été coulé dans les orbites du pauvre homme et il semblait qu'il avait été dévoré par un monstre. Sur la blouse, bien qu'en piteuse état, il parvint à retrouver un badge.

Quand Mekiz découvrit le nom du scientifique, il comprit qu'il n'était pas sur LLZR37 mais sur Terre. Ce nom, Dr. James FEI, le nom du scientifique en charge de la mission. Pour vérifier qu'il ne divaguai pas il se rendit dans le bureau du commandant. D'après un calendrier électronique qui se trouvait sur le bureau et qui fonctionnait encore, il était a peine quelques heures après le soit disant décollage. Il prit sur lui pour ne pas s'effondrer ou céder à la panique.

Alors qu'il fouillait le lieu, il vit une lettre, pleine de sang. En fait, elle était écrite avec du sang. Malgré tout ces sens qui lui hurlaient intérieurement de fuir le plus vite et le plus loin possible, il resta immobile. Il prit une grande inspiration et lut la lettre.