stratagèmes

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-Monsieur le Premier ministre .[ En lui tendant la main]

-Son excellence ! » .[ En lui serrant la main]

-vous n’êtes pas sans savoir que je vous ai fait venir pour cette situation dans laquelle nous nous trouvons et sous le répondeur de pompier le dialogue est vite recommandé.

-Tout à fait, mais si nous voulons vraiment une paix dans ce pays,  ce sont les actes qui sont vivement recommandé.

-Ouais, mais le dialogue est primordial, venez et assoirez-vous un peu.(en indiquant les sièges) Selon toi, quelle approche peut-on envisager pour mettre fin à cette folie, que seule les aveugles de ce pays prennent part ?.

-Pour moi, la solution  est simple, c’est la voix du peuple que nous devrions écouter et entamer  ce procès de petro-caribe, qu’elle exige tant et moi, c’est bien ce que j'ai en tête.

(il le fixa et pensa)-On dirait  que t’as vraiment  pas compris que c’est un projet utopique, toi.(puis il dit.)Soyons raisonnable ministre lombard ce que vous  dites n’est point d’actualité pour moi mais plutôt mon projet d’électrifiée tout le pays.

-Si vous me permettez monsieur Charles, vous savez tout autant que moi, que ce n'est que des bobards et vous feriez mieux de vous ressaisir avant que tout ne parte en vrille

-Vous vous entendez, si vous, vous ne croyez pas en la capacité que possède notre gouvernement pour faire ce qu’on a dit, c’est que votre place n'est pas là et que vous devriez démissionner.

-Oh, mais soyons honnêtes ce n’est pas que pour ça que vous voudriez que je laisse mon poste, mais ce procès vous tiens en haleine, admettez le, vous êtes de mèche dans tout ça, c’est pourquoi vous fêtes tout pour éviter que ça  vous pètes au visage.

(d’un regard suspicieux, il se dit) Vous feriez mieux de vous raviser avant que ça n'empire pour vous mon cher.(ensuite, il dit.) Ministre Lombard, je pense que vous abusez de l’usage de la raison, je vous dirais bien de laisser se poste vacant avant que vous ayez d’autres petits soucis, car jouer avec le feu n’est pas sans conséquence.

-Serait-ce une menace monsieur  Charles ?

(en levant la main comme un innocent) Non-juste un avertissement que vous devriez mettre en pratique. Nous en avons terminé monsieur le ministre, j’ai crus comprendre que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde et ça révèle être un handicap pour l'administration, alors si ça ne vous gênes pas, je vous remercie pour votre temps.

- Je vous en prie, ça a été un plaisir. (et en serrant la main de Charles tout en le regardant droit dans les yeux, il se dit) J’y compte bien continuer mes manœuvres, c’est avec vous ou sans vous, et aujourd'hui tout est clair, je sais ce que je dois faire.

Charles raccompagna Lombard jusqu'à sa voiture et en le regardant partir, il se dit

-Quel imbécile ! Pour qui se prend t-il, pour le fils du peuple, non mais je rêve là ! ». Puis il voit son portable sonner et le décroche.

-Allô monsieur Claude comment allez-vous ?

-Bien monsieur le président. Au nom de tous les alliés commerçant qui te soutient encore, je viens t’annoncer une réunion à 1 h et vous devrez être là à temps, car la situation est préoccupante, même très préoccupante

-Bien sûr aucun problème, je m’y rends dans moins de 30 minutes. Il se prépara et se rendit à l’endroit où ils ont l’habitude de se réunir à chaque réunion.

-Bonsoir messieurs, je dirais que je suis content de vous retrouver, mais comme vous le savez nous sommes en plein bordel et sérieusement le PM me casse les couilles, on dirait un nationaliste et ça, c’est un problème.

(Claude réagit et dit.)- Tu me parais bien un dictateur non, en politique les problèmes doivent être éradiqué, il n'y a pas de place pour des opposants, plus vite, il comprendra dans quoi il fouine plus vite, il retournera sa veste.

(et Charles répondit.) - Oh, mais croyez-moi, c’est déjà envisageable.

-Bons, encore une fois, nous nous retrouvons dans cette position. Je vais perdre des milliers de dollars et mes fenêtres vont être brisées. Vous avez complètement merdé et je vous le dis sincère vous n'avez presque plus mon soutien et si cela perdure plus que trois jours je ne vous soutiendrai plus ce sera terminé entre nous.

-Monsieur Ronie, je comprends votre colère, mais je suis en train de gérer cela et vous avez plus intérêt à reste de nôtre que faire le mauvais choix.

-Y a pas de cadeau, vous devez mériter notre soutien, tu ne peux en aucun cas nous rembourser les millions qu’on perd à chaque fois que l’instabilité persiste.(se marmotta t-il.)

-Moi tant que vous pourrez faire passer mes marchandises avec une forte réduction, c’est bon pour moi.

-Moi aussi

-Bien monsieur Arold et Jones et vous monsieur Claude.

-Vous savez que je suis avec vous, mais, faut faire cesser par tous les moyens ces dissidents et ça, au plus vite.

-Après votre conseil, je suis sûr d’y arriver monsieur Claude.(en posant sa main sur son épaule).Bien nous nous réunirons s’il le faut bientôt messieurs, c’était un plaisir et monsieur Ronie, sachez que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire capoter la situation, elle ne durera pas, et votre appui  économique m’est indispensable pour ça.

-Je l’espère, je l’espère…(dit-il en colère)
Après, il sortit et monta dans sa voiture puis adressa la parole à son conducteur.

-M. Roland

-Oui monsieur.

- Étant ma sécurité personnelle, je vais t'attribuer une tâche.

-Je vous écoute monsieur.

-Pour essayer d’en finir avec cette histoire de manifestations au plus vite. Nous allons apaiser les ghettos, je vais débloquer une quantité d’argent suffisante pour les faire taire, l’argent est leur seule motivation, c'est des affamés ça ne sera pas si difficile à les convaincre. Tu prendras avec toi quelques autres sécurités et surtout faites ça dans la plus grande discrétion que possible.

-D’accord monsieur, je vais m’y mettre tout de suite après vous avoir déposez chez vous.

-Excellent Roland, excellent…

Quelques heures plus tard Roland arrive dans un des cartier défavorisé pour négocier avec le chef de l’endroit il baissa le vitre et s’adresse à un de ses gardes]

-Bonsoir, je viens pour voir votre chef.

-Attends une minute…

Il prend son téléphone et appel son chef.

-Hé boss y a un de ces mecs en costard qui aimerait s’entretenir avec toi.

-Ok, tu le laisses passer.

-C'est bon les mecs.(en faisant signe de le laissez passer.)

Il avance avec la voiture et rentre dans une petite maison en tôle après qu’il soit fouillé

-Bonsoir monsieur Souli.

-Bonsoir (répondit-il d’une voix grave tout en ayant son arme posée sur son bureau)

-Ceci n’est pas une visite de courtoisie alors je vais aller droit au but. Suite à des tensions qui montent ces derniers temps, le président aimerait avoir votre soutien, pour que le pays soit en paix, pour qu’on soit en paix. Vous les chefs de gangs vous détenez d’une grande force, ainsi nous sommes prêt à négocier, à vous verser de l'argent contre la non-participation de votre équipe et des gens de votre cartier à cette manifestation.

(il ricane)- Regarder nous bien man. La boue est notre mosaïque, son odeur, notre parfum, là qu’on mange. Ces situations minables que nos enfants se lèvent font que leur chemin son tout tracé. L’école n'est pas pour nous, mais l’ak-47.(en montrant son arme) J’aimerais vous dire, qu’avez-vous fait pour nous épargner tout ça, pour nous donner une meilleure condition de vie ? L’argent dont vous nous offrez ne résout pas nos problèmes, il nous donne qu’une bouffée d'air avant le prochain séisme. Vous les politiciens, c'est votre plus grande méthode pour nous bander les yeux afin de nous entuber, mais moi, je ne marche plus dans vos combines…

(en lui ôtant la parole)Vous croyez être le seul à qui on a fait cette offre, beaucoup on déjà accepté(rira t-il)

-Non mais je crois être un des rares d’entre nous à vous tenir tête et de faire passer l’intérêt de nos bidons ville que vous appauvrie depuis des années. Au revoir man, et pour infos, je serai sur le béton à revendiquer votre départ…(en faisant signe pour qu’il le mette  dehors )

Pendant que le président s’active par-ci par-là, les opposant eux manœuvres pour le faire tomber. En se réunissant, ils discutent.

-Messieurs, après avoir inciter la population à sortir dans les rues, le temps est venu de visiter les cartiers pauvres , leur apport nous sommes indispensables pour arriver à nos fins et pour ça, on a besoin d'argent, alors il faut faire en sorte que tous ceux qui embrassent notre cause ,nous aides beaucoup. Bon, je pense que vous avez compris alors au boulot, cette fois-ci, ce sera la bonne nous ferons chuter ce pouvoir mes frères, ensemble !.

(et tous crièrent.) Ouais ensemble ! …

Quelques minutes après ils s’activèrent de partout à la recherche des appuis et monsieur Lebrun qui s’est fait accompagner par son conseiller, négocie avec Souli

-Chef Souli, merci de me recevoir dans votre village. C’est avec une profonde tristesse que je vois ce qu'est devenu aujourd'hui ce hameau, mais je combatte pour que vous et vos amis aient une meilleure vie, et personnellement en me donnant votre appui, j’aurai une dette en vers vous et vos troupes quand je serai président, c'est une promesse. Aidez-moi à renverser ce système qui ne plaide pas en votre faveur.

[il réfléchit… ]- Je ne vous aime pas comme chacun des politiciens qui m’ont roulé dans la farine, mais l’ennemi de mon ennemi est mon ami, alors c’est d'accord, on a un deal. Je mobiliserai autant de monde que possible, mais vous savez qu’il nous faut absolument l'appui économique dont vous disposez.

-Bien sans aucun problème d'ailleurs, j'en ai apporté… Donne lui mallette. [en parlant à son conseiller] 

-Bien, je crois que nous nous sommes fait comprendre maintenant, à bientôt monsieur Lebrun !.

[ ils se serrent la main, Lebrun sorti de la maisonnette avec son conseiller et aspire un grand coup d’air puis son conseiller dit]

-Vous lui avez dit quand vous serez président vous ferez ci vous ferez ça, mais il est de mon devoir de vous rappeler que le parti n’a pas encore trouvé une entente pour dire qui doit se présenter aux élections présidentielles, tous veulent être président.

[ il fait un sourire sournois et dit.]- calme mon ami, un peu de patience, tout arrive à bon point…

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