Chapitre 8: ma bulle

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Ma bulle vola subitement en éclats. Je voudrais profondément qu'elle revienne. Mais je ne pleure pas. La douleur que je ressentais, je croyais pouvait égalé le diable, à moins que je sois réellement en train de le côtoyer, ici. Je ne su ou je me trouvais, sur la route? Chez moi ? Dans un cauchemar?
Mon corps ne m'appartenait toujours pas. Les bourdonnements me donnaient l'affreuse impression d'être au coeur d'un essein d'abeilles affolés. Le temps me glissait entre les doigts, je savais plus le compter.
Enfin, je distingua un son familier, ma respiration qui autrefois était terrifiée fus désormais affreusement calmé que cela m'etonna fort. Plus que ma propre respiration, un contact me parvint, celle d'une main inconnue, chaleur transmise, elle me fit frissonner intérieurement. Mon cerveau bouillonna tant j'essayais de me concentrer, de me focaliser sur ce que mes oreilles saines auraient entendu; jusqu'à en oublier l'actrice douleur que je ne saurait attribuer à un de mes membres en particulier. La main m'avait adressé une parole, alors que je pensais avoir rêver, mon ouïe me réapparue comme fonctionnelle:

<<- Madame si vous m'entendez, serré moi la main!>> dit la main d'une voix assuré. Malgré les promesses inviolable que je me suis faite je décida de lui obéir.
Je pressa donc sa main, pourtant la voix continua:

<<- Serrez-moi la main!>>

Je m'exécuta. Ce ne parut pas être une tentative concluante. Le contact s'étendit jusqu'à ma main gauche sans pour autant laisse sans compagnie ma main droite. Je frisonna de nouveau, tandis que la main continua:

<<- Serrez-moi la main>>

Le ton ferme et attristé qu'avait employé la main m'encouragea à serré cet source de chaleur, devenu vitale pour moi, jusqu'à ce qui me sembla la broyer. Je frisonna de nouveau, pourtant , les mains qui me réchauffaient n'avaient pas bougées.
C'est alors que mon corps fut pris de spasmes qui se balladaient furieusement sur mon être entier. Comme plonger dans le froid des hautes montagnes enneigées, je poursuivit mon écoute attentive:

_" Consciente, on l'emmène dans le camion!"se précipite -t- elle d'ordonner
D'après les nombreuses journée d'initiation  aux premiers secours le mot "consciente" va dans le bon sens, le sens de la vie. La main du enfin remarquer  mes drôles d'agitation  qui me parcourèrent le corps  ou mes dents qui débutèrent  un claquement  anarchique, elle ajouta:

-" on se dépêche, on y va ! On lève !"

Je ne sentais ni un déplacement, ni le vent dans mes cheveux  seulement  un contact, cette fois-ci avec mes lèvres que j'imaginais violacé par le froid enivrant  et ces paroles:

-" 1,2,3" le néant revint. Ma bulle me cajolla.

La course contre la vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant