La nouvelle

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Partie 2 :

J'étais en bas avec mes frères, à vendre comme tous les jours de la semaine.
Ce matin, ma petite Noria était excitée comme une puce et faisait des allers retours entre chez elle et les caves pour descendre quelques cartons.
Je fronça les sourcils, me demandant bien ce qu'elle pouvait foutre si tôt.
J'indique aux gars que je prends une pause demandant à Naha de prendre le relais et m'approche de ma petite pour voir ce qu'il se tramait.

- Salut toi, lui dis-je en la faisant sursauter. Tu fous quoi si tôt?
Elle se retourna, me lançant au passage un regard assassin, mais celui ci fut vite remplacé par un grand sourire.

- Maman m'a demandé de descendre ça pour débarrasser la chambre pour ma cousine. Apparemment elle va rester un petit moment ici, me répondit-elle en souriant.

Je la regarde perplexe, n'ayant pas connaissance qu'elle devait accueillir sa cousine.

Noria est la petite sœur que je n'ai jamais eu.
Je la connais depuis môme, et je me suis attaché à elle, la protégeant de tout et tous le monde, mais jamais je ne lui dirais. C'est trop la honte.
Savoir que Noria est contente de voir sa cousine me réchauffe le coeur puisque depuis quelques jours je la trouvais assez bizarre.

- Elle arrive vers quelle heure ta cousine? Lui demandai-je.
- Vers midi, enfin on sait pas trop. Elle est partie vers cinq heure ce matin de Montpellier, mais elle roule comme une mamie alors bon, me dit-elle en pouffant.

Intérieurement je claquais ma main contre mon front, me demandant ce que cette gosse a dans le crâne.

J'étais assis sur la chaise devant mon bloc en train de compter la monnaie que mes frères et moi avions fait quand une belle allemande est arrivée.
Un missile la caisse, blanche, grosse jantes, gros bolide quoi.
Le seul blem, c'est qu'on l'avait jamais vu ici.
Je vois mon frère se tendre sur la droite, et Naha et Mouss se lever en serrant les points.
Ce ne fut qu'au moment où j'inspectais la plaque que je tiquais.

- Tranquille les gars, c'est la cousine de Noria.

Ils me regardent tous de manière à vouloir comprendre, mais je leur fait signe de ne pas bouger.
Qu'est-ce qu'elle foutait dans sa caisse à ne pas bouger comme ça.
Sans doute qu'elle devait stresser de sortir sachant que vu sa voiture elle ne devait pas connaître la citée celle la.

Quelques minutes plus tard ma petite Noria passait devant nous comme une bombe pour rejoindre sa cousine.
Ce ne fut pas les grandes retrouvailles à ce que je pouvais voir mais chacune avait l'air heureuse de retrouver l'autre.

La première chose qui me frappe quand elle sort de la voiture est sa beauté latine. Putain qu'elle est belle. Un boule magnifique, bien galbé, une ligne de déesse avec des formes là où il fallait. Mes frères commençaient eux aussi à commenter, et je devais avouer que ça m'énervait un peu.
D'habitude j'étais adepte des critiques un peu salace, mais là on parlait de la cousine de ma soeur et de la meilleure amie de mon frère en passant.

Je rigole en voyant les deux cousines se chamailler pour le nombre de valises qu'avait pris Jazz.
Puis elles étaient passées devant nous pour monter chez Noria tranquillement.

J'avais donc continué à charbonner toute la journée jusqu'au soir.

Je ne sais pas comment je m'étais retrouvé devant la porte de la maison de Nonna à attendre que l'on nous ouvre la porte, mais croyez moi que la, à ce moment, je me trouvais bien con.

Tout est noirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant