Il y avait ce bruit incessant,
Ces bombardements
qui ne donnaient suite à demain.
Alors on vivait chaque instant.
Parce que ça pouvait être le dernier
et qu'on avait pas le temps de pleurer.Il y avait cette peur permanente
qui te hante, hante, hante,
qui veut que tu mente
et qui t'offre une agonie lente.Il y avait des torrents
(de sang)
Oui, il pleuvait
(sur les visages baissés)
Rien ne pouvait l'arrêter
(et ça tout le monde le savait)
Alors on essayait
(on combattait)Pour qu'au final le déluge continue
rendant l'humanité à nue,
pleine de faiblesses
jusqu'à ce que les combats cessent.
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En attendant l'aube
PoetrySous les bombardements, la mitraillette à la main ou la peur de mourir, ces situations de la guerre sont toutes retranscrites dans ce recueil de poèmes. À travers divers point de vue, plongez dans un cadre plus que réel et non moins tragique. ...