Jusqu'à ce que les combats cessent

23 3 0
                                    

Il y avait ce bruit incessant,
Ces bombardements
qui ne donnaient suite à demain.
Alors on vivait chaque instant.
Parce que ça pouvait être le dernier
et qu'on avait pas le temps de pleurer.

Il y avait cette peur permanente
qui te hante, hante, hante,
qui veut que tu mente
et qui t'offre une agonie lente.

Il y avait des torrents
(de sang)
Oui, il pleuvait
(sur les visages baissés)
Rien ne pouvait l'arrêter
(et ça tout le monde le savait)
Alors on essayait
(on combattait)

Pour qu'au final le déluge continue
rendant l'humanité à nue,
pleine de faiblesses
jusqu'à ce que les combats cessent.

En attendant l'aubeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant