Coup de cœur

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À la fac, je t'avais tout de suite remarqué avec ton visage pâle, tes magnifique yeux gris acier et tes cheveux noir corbeau.

Mais là où tout le monde voyait quelqu'un de froid et distant qui se fichait de tout, moi j'avais su voir au au-delà de ça.

J'avais su briser cette carapace que tu t'étais construite.

Lorsque tu étais avec d'autres personnes, tu restais toujours un peu en retrait et préférais garder tes distances. Je l'avais bien remarqué.

Mais lorsqu'on était ensemble, tu étais toi même, tout simplement. Tu laissais tes sentiments s'exprimer l'espace de ces quelques instants avant de de nouveau les dissimuler derrière ce masque qui te collait à la peau.

Ton sourire était tout simplement magnifique. Pourquoi le cacher ?

Mais plus le temps passait et plus on devenait proche l'un de l'autre. Et puis un jour, j'ai fini par t'avouer que je ne voulait plus seulement être ami. Je ne savais pas comment tu allais réagir et cela m'effrayait. J'avais peur que tu parte mais je ne voulais plus cacher ce que je ressentait. Et finalement, toutes mes craintes se sont dissipé lorsque mes lèvres ont rencontré les tiennes. J'avais l'impression que mon cœur allait s'arrêter de battre. Je n'ai jamais été plus heureux qu'à cet instant.

Les semaines passèrent, les mois aussi et notre amour continuait de persister.
Et puis au bout d'un an et demi, nous avions finalement emménagé ensemble. Je ne pouvait pas être plus heureux. J'étais au comble du bonheur. Nous étions ensemble et plus amoureux que jamais.

Que pouvions-nous espérer de plus ?

Nous avions tout ce dont on avait besoin et étions heureux. Mais depuis quelques temps, ce n'était plus vraiment pareil. Quelque chose avait...changé.

Je sentais au fond de moi mon cœur qui se serrait encore, encore et encore. Ça me faisait mal. De plus en plus mal. Et ce, depuis plusieurs jours voir plusieurs semaines maintenant.

En réalité, je ne comptais plus vraiment...

Mais tu avais bien vu que quelque chose n'allait pas et tu commençais réellement à t'inquiéter en voyant que mes crises se faisaient de plus plus régulière. Te voir inquiet pour moi me faisait encore plus mal au cœur.

Tu avait insisté pour que j'aille voir un médecin mais j'avais toujours refusé d'y aller. Je ne voulais pas. J'étais persuadé que ça allait finir par passer. Et puis qu'est-ce qu'il pouvait bien faire face à ça le médecin appart peut-être me prescrire une tonne de médicaments ? Mais je refusais de finir bourré de cachet et de devenir dépendant de cette merde.

Alors pour que tu arrête de t'en faire, je ne cessais de te répéter que cela finirait par passer tout en arborant un sourire qui se voulait rassurant.

Mais comment pouvais-je te rassurer si je ne croyais pas moi-même un seul mot de ce que je disais ?

Et même si après cela tu ne me disais plus rien à ce sujet, je voyais bien dans tes yeux que tu t'inquiétais toujours pour moi.

En plus de ça, tu devais commencer ton nouveau travail dans quelques jours, ce qui n'arrangeait rien à la situation. Mais je refuse que tu rate ton job tout ça à cause de moi. Alors quand tu étais là, je cachais mon mal-être du mieux que je pouvais derrière ce faux sourire. Ce faux sourire que je connaissais tant. Ce faux sourire qui était peut-être même devenue mon meilleur ami finalement.

Je ne voulais pas que tu t'inquiète pour moi alors je préférais souffrir en silence.

Puis vint enfin le moment pour toi de commencer le travail.

One-shot {Recueil}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant