Holidays • SCB

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Nous arrivons sont au self, Changbin et moi. Jihyeon nous rejoint quelques minutes après. Nous mangeons notre salade, contenant trois petit cubes de poulet et deux feuilles de salade de quoi se rassasier, pour au moins une heure. Le général se place au centre de la cantine, instaurant le silence.

- Exceptionnellement, et parce que aujourd'hui ça fait un mois que vous nous aidez ici, les plus de 16 ans peuvent boire l'alcool distribué dans ces petites bouteilles.

Il retourne s'asseoir et les gardes posent des bouteilles un peu partout, ainsi que sur le plateau de Changbin, puis moi. Tout le monde, enfin les plus de 16 ans, boivent alors que je cache la bouteille entre mes seins, ça peut servir. Jihyeon me voit faire mais me souris simplement elle est très intelligente peut-être trop pour son âge. Changbin ne boit pas, il donne sa bouteille à un garçon, qui à déjà bu la sienne, assis à une table à côté de la notre.

- Tu as bu ? Me demande Changbin en fronçant les sourcils.

- Non, je l'ai gardée.

Il me sourit et nous finissons de manger, dans la joie, et la bonne humeur. Nous sommes forcés de travailler, avons un repas par jours, toujours les mêmes vêtements, certains se font tuer ou violer, mais ils nous félicitent d'être ici ? Tout ça est ridicule.

- Su-Ah j'ai sommeil. Me dit Jihyeon.

Je la regarde et ses yeux se ferment lentement, nous sortons de la cantine et rentrons dans le dortoir et nous allongeons, pour la dernière fois.

- Je vais partir d'ici.

- Tu reviendras me chercher ? Elle me demande.

- Je te le promet.

Je la prend dans mes bras et lui caresse la tête tout en comptant. Après 3600 secondes, je vérifie que mes compagnons de dortoir dorment tous. Je sors mon sac de sous le plancher, enlève la bouteille d'alcool de mon soutien gorge, le seul que j'ai, et la met dans le sac. C'est le vieux sac à patates que j'ai trouvé, j'ai cousu des lanières avec mes anciens vêtements pour en faire un sac à dos. Je me lève du lit, Jihyeon s'est endormie. J'ouvre la fenêtre, Changbin est de l'autre coté et me regarde.
Je m'apprête à enjamber la fenêtre, mais une alarme retentie dans le camp, je le regarde, effrayée.

- Rentre ! Il me crie par dessus l'alarme.

Nous rentrons en vitesse dans nos dortoirs, et je cours littéralement jusqu'au lit, et je balance mon sac en dessous. Les gardes ouvrent la porte à l'instant ou je pose mes fesses sur le matelas.

- Sortez tous, tout de suite, vous allez assister à une exécution.

Tous nos plans viennent de tomber à l'eau.

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Vous pensiez qu'ils allaient réussir ? Que ça allait être aussi simple ?