Chapitre 10 : Confrontations

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PDV Morgana

Ma relation avec Nikolaï est ambiguë depuis le premier jour dans ce lycée, il me regarde depuis loin et me fait des signes de mains, je fais mine de l'ignorer depuis maintenant deux ou trois semaines.
Mais ce matin Mercedes après l'avoir insulter en espagnol pendant cinq minutes m'adit que si je ne faisais rien elle romprait avec lui de ma part.
Donc je décide de prendre mon courage à deux mains et je me dirige vers lui au beau milieu d'un couloir.

- Il faut qu'on parle ! M'exclamais-je.

- Et ben, j'ai cru que tu m'avais oublié depuis tout ce temps, répondit il avec un sourire charmeur.

Ce qui est amusant avec le genre de guignol comme Nikolaï c'est qu'une fois qu'on a vu que c'était des connards leur sourire charmeur leur donne un air idiot.
Will m'avait prévenue mais je ne l'avais pas écoutée... J'aurais dû, maintenant je me retrouve dans une situation bien gênante.

- On a pas beaucoup parlé depuis ce qui s'est passé chez moi, tu t'en souviens ? Demandais-je en regrettant déjà d'avoir poser la question.

- Oui, je m'en souviens, dit-il en gardant son sourire crétin, mais ne t'en fais pas je te pardonne.

Il me pardonne ? Qu'est-ce qu'il raconte ?

- Je suis pas tout à fait sûre qu'on parle du même moment...Soufflais-je.

- Si, on parle de quand on a failli coucher ensemble et où t'as agit comme une prude, et ensuite...

Je l'ai giflé, c'est parti vite, fort, et dieu ce que ça faisait du bien...

- C'est toi qui est en tort crétin, ça s'appelle du viol et tu vas vite comprendre que pour gagner le coeur d'une femme il faut la respecter, m'écriais-je hors de moi.

Tous les élèves s'étaient arrêtés pour nous regarder mais un seul de mes regards meurtriers les dissuada de rester dans les parages.

- Qu'est-ce qui se passe, relax Morgan, j'ai rien fait... Se défendit-il.

- Je savais bien que ça serait dur de sortir avec un idiot mais pas à ce point là !

- Putain, mais qu'est-ce qui t'es arrivé ?

- Tais toi, pitié, tais toi ! Estime toi heureux que je ne porte pas plainte, soupirais-je.

- C'est cette connasse de Mercedes et ton gay qui t'ont rentré ça dans la tête, tu sais que je suis pas ton ennemi, dit-il en tentant de m'apaiser.

- Mais pourquoi tu comprends pas sombre crétin ! C'est fini ! Hurlais-je.

Je m'en allais en regagnant ma chambre, et alors que je me retournais une dernière fois la seule chose que je rencontrais fut le regard perdu de Nikolaï.

Et alors que je rentrais, Mercedes applaudissait et Amalia souriait.

- Et bah tu vois ? C'était pas si difficile, laisse ce cabròn là où il est ! S'exclama ma meilleure amie.

- Pas trop dur ? Demanda Amalia

- Ça allait, répondis-je confiante.

***

PDV Nikolaï

Elle m'a larguée, pour un événement même pas important, décidément les femmes sont un mystère pour mon intelligence supérieure.
Mais au moins j'ai été assez fin d'esprit pour comprendre que Will et Mercedes sont les instigateurs de cette rébellion, si je remets ces deux là à leur place Morgana reviendra forcement vers moi...

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