Trahir ses origines

Chapitre 2

Trouver orphelinat fût assez facile. Il n'était pas rare que des gens y rentrent pour rencontrer les enfants. Ne sachant pas quand les rebelles allaient apporter les vaccins. Aleidia proposa d'être bénévole afin de s'occuper des enfants. Le personnel accepta ce qui étonna la jeune astelanne. Il ne lui demandait rien d'autre, ses études, savait-elle s'occuper d'enfant, ou surtout qui elle est. Mais le centre manquait cruellement de bras, alors ils ne prenaient pas le temps de jouer avec les enfants. Certains étaient tombés malade et accaparaient le temps de tout le monde. Il y avait de plus en plus d'enfants orphelins. Cela n'était pas dû à des abandons plus fréquents, mais le taux de mortalité avait fortement augmenté ses dernières années et l'espérance de vie diminuer de plus en plus. Il n'était plus rare de voir des trentenaires mourir de problème respiratoire. A la moindre faiblesse, ou moins de défense, ou bien même une forte fatigue, le virus s'immisçait facilement et tuer petit à petit les organes. Les premiers organes a céder sont les poumons. Personne ne savait d'où venait ce virus, mais il était rapide et aucun remède n'avait encore été trouvé. On lui indiqua une salle de jeu où des enfants de moins de 10 ans jouaient. C'était la première fois qu'elle allait côtoyer des enfants terriens. Elle s'installa sur le sol et plusieurs enfants lui proposèrent de jouer à des petits jeux. Elle participa tout en observant chaque personne présente dans la pièce. Elle scruta leur moindre fait et geste. 

Voilà une semaine qu'elle venait à l'orphelinat pour s'occuper des enfants. Une semaine et aucun signe des rebelles. L'informateur était vraiment nul et elle allait clairement lui faire comprendre qu'il n'a été d'aucune aide, même pire, elle perdait son temps ! Un temps qui était précieux. Mais bizarrement, 3 enfants qui souffraient du virus semblaient aller mieux, même si on ne pouvait guérir officiellement de cette maladie, ils montraient des signes de rétablissement. Vite prit en charge et surtout pour les enfants, il était possible d'atténuer le développement du virus. Cela voulait dire que les rebelles étaient venu...mais quand ? Elle n'avait rien vu. Aleidia se dirigea vers le couloir qui menait à différent bureau. Elle put ouvrir tranquillement la porte. Personne ne se méfiait, qui viendrait voler dans un orphelinat ? Il fallait qu'elle accède au fichier qui recensait toutes les venues des personnes. Chaque personne qui entraient dans l'orphelinat devait montrer sa pièce d'identité et décliner un bon nombre de renseignement. Elle finit par trouver ce fichier, bizarre qu'ils conservent cela en forma papier, alors que la technologie simplifiait vraiment la vie. Leur venue devait être récente, pensa-t-elle, en se fiant aux enfants malades. Il y avait eu des visites habituelles, de simple futurs parents, mais trois femmes étaient venues seule.

- Vous cherchez quelque chose ?

- Oh non désolé...Emilie cherche son dessin et elle m'a dit qu'il devait être dans ce bureau.

- Cette pièce est interdite aux petits, elle a dû laisser son dessin ailleurs.

- Oui sûrement.

Elle plia discrètement le listing et quitta le bureau après avoir salué l'humain qui venait de la déranger. Voilà une semaine qu'elle avait passée avec les enfants humains. Ils n'étaient pas si horribles que ça. Elle se rappela d'une vidéo, montrant que les humains détruisaient la planète Terre. Dès leur plus jeune âge, leur but étant d'acquérir de l'argent et d'exploiter les ressources de la nature. Pourtant, elle avait passé un bon moment avec les enfants. Et ils n'étaient pas en quête d'argent, non, ils voulaient simplement vivre dans une famille aimante. Abuser des ressources de la terre devait arriver plus tard, ils étaient encore trop jeunes. Elle put enfin quitter cet endroit, rien ne prouvait que la liste des personnes allaient donner quelque chose. Mais elle voulait tenter, elle se sentait inutile, rester ici était une perte de temps. La liste fournissait un bon nombre d'information : le nom et prénom, le lieu de résidence et la profession. Son instinct la conduisit sur la première personne, en s'asseyant sur un banc non loin de sa résidence, elle pouvait voir les aller et venue. Malheureusement la suspect ne devait pas faire partir du groupe des rebelles, elle était beaucoup trop vieille. La deuxième personne se prénomma Amanda. En partant devant l'adresse de la résidence, elle scruta les boites au lettre en cherchant son nom de famille mais ne vit rien du tout. Elle ne comprenait pas le fonctionnement des boites au lettre, il y avait d'autre moyen de communication plus simple et plus rapide que l'envoi de papier. Les humains avaient de drôle de tradition. Ne trouvant aucune indication, elle s'avança vers un bar en face de l'immeuble. Ce genre de lieu était source d'information.

- Connaissez-vous Amanda Gomez ?

Le barman secoua la tête négativement.

- Elle habite au 8 Second Street, au premier étage.

Il resta encore muet. Aleidia soupira et glissa quelques billets sur le comptoir. Le dollars était une monnaie qu'elle connaissait depuis sa naissance, il y en avait un peu en circulation à Attelos, lorsque les touristes venaient visiter la ville où vivez les astelans.

- Cela fait depuis très longtemps qu'il n'y a personne à cette adresse ma belle. C'est un appartement à l'abandon....depuis quoi, 10 pige.

Elle venait de lui donner 100 dollars pour savoir qu'elle faisait fausse route ? Quel voleur, pensa-t-elle. Elle s'éloigna du barman. L'homme, qui devait avoir la cinquantaine, attendit qu'elle soit assez éloignée, qu'il n'y est aucun risque qu'elle entende et sorti son portable.

- Amanda ? Une femme bizarre est venue poser des questions sur toi. Elle ne m'inspire pas confiance la petite......je te sors la vidéo de surveillance et te l'envoi.

Le barman garda un œil sur la jeune curieuse tout en téléchargent la bande vidéo pour l'envoyer à Amanda par message. Aleidia avait décidée de prendre un repas dans ce pub avant de retourner dans sa chambre d'hôtel. Il faisait nuit, elle allait reprendre ses recherches demain. Elle n'avait pas du tout avancer. Elle reçu un message sur son écran, lui demandant l'avancement de sa mission. La jeune femme grimaça, elle se voyait mal dire qu'elle n'avait réussi à rien. Depuis son enfance elle s'était préparée à ce moment et elle n'avait pas avancé. Aucune info, rien du tout. Que devait-elle lui répondre ? En pleine réflexion, elle ne fit pas attention au dessert qui arriva. Un fondant au chocolat, elle coupa son écran et décida de manger ce délicieux gâteux. Le chocolat est un mets rare en Antarctique. La soirée touchait à sa fin, il n'y avait plus grand monde dans les rues. Le calme était revenu, l'air frais lui faisait le plus grand bien, lui rappelant son chez soi. Aleidia senti ses yeux se fermer tout seul. Sa tête tournait, elle voyait le sol bouger. Elle se décala de la rue principale et s'appuya contre un mur. Elle ne sentait pas bien. Trois personnes s'avancèrent vers elle.

- Ai...aidez-moi. J'ai besoin d'aide je me ... je me sens...

Ils ne faisaient rien et attendaient. Elle glissa au sol et ne pus résister, ses yeux se fermèrent, elle perdit connaissance.