15~ Adieu, c'est à cause d'elle. (FIN)

56 5 0
                                    

Bon, lorsque j'écrivais mon histoire, je ne parlais pas des moments où j'allais au lycée car il ne s'y passais rien de bien particulier. (A part le fait que Stan était redevenu mon pote et qu'Iris ne se faisait plus harcelée car Clayton avait convaincu de ne plus faire de mal à Iris.

C'était drôle de se dire que nos deux harceleurs étaient homo refoulés et que maintenant qu'il se l'était assumé, ils étaient ensemble et nous défendais.

Mais bref, si je vous parle d'une journée précise au lycée, c'est qu'elle était particulière. Durant la classe, avec Mme.Glaire, notre prof de français, (oui je sais son nom de famille est nul à chier mais j'y peux rien), une fille assez belle, je l'admet, s'était présentée. Et Tae la regardais avec un air qui voulais tout dire pour moi.

En plus cette pute, elle s'était mise à côté de mon mec. Je me leva en plein cours et je claqua la porte. J'en avait marre. Vous pouvez dire que je suis jaloux et parano, mais de toute façon j'allais bientôt crevé, Tae allait devoir trouver un ou une nouvel(le) partenaire et en plus il est Pansexuel donc il a de grande chance de trouver l'amour rapidement.

Mais à ma grande surprise, quelques secondes après ma sortie de classe, il me suivit. Énerver, je lui lançais un regard noir et lorsque qu'il s'approcha de moi, je lui mis une gifle et partis en courant.

Et lui, il restait là, statique, triste. Heureusement pour lui, sa nouvelle meuf vint à son secours juste avant que je parte.

Je suis passé par le portail, suis allé loin dans la ville, avec les écouteurs dans les oreilles, triste, marchant vers la mort.

Puis, je levais la tête, c'était temps. Le temps de quoi ? D'en finir. De sauter. De lâcher prise. De toute façon le cancer mon courait après et moi, je m'essoufflais.

Arriver en haut du bâtiment, je sorti mon téléphone. Je cherchais sur Google à partir de combien d'étages un homme ne pouvait pas survivre.

Les réponses étaient environ de 6 à 7 étages. Mon immeuble en avait 10. Parfait.

Je lâcha mon sac et mon téléphone. Et, je me mis sur le rebord. Je contemplais la vue. Je pensais à tous mes débuts.

La première fois que j'ai lu devant ma mère, que j'ai eu un 20 sur 20, les premiers baisers de mes parents, j'étais heureux..

La première fois ou j'ai embrassé un garçon. La première fois ou j'ai chanté, la première fois où j'ai vu Tae. Il était beau. Il était mien. Plus maintenant.

J'ai fermé les yeux. J'ai pensé à ma mère qui me serrait dans ses bras. Où elle m'embrassait. Elle était dévastée par ma maladie. Elle me câlinait.

J'ai pensé à mon coming-out. Elle l'avait si bien prit.

Et ma grand-mère. La femme idéale pour moi. J'espérais qu'elle était bien dans les étoiles. J'allais bientôt la revoir. J'ai pleuré.

Les larmes coulaient sur les joues. Elles allaient bientôt toucher ma bouche. Elles tombaient deux par deux.

Je chantais, je me lâchais, je m'ouvrais au monde qui m'écoutait, je parlais avec harmonie et paysage.

Et quelques secondes avant de sauter... je me disais que ma mère pleurait encore plus après mon décès. Je lui avais promis.

Promis, juré de ne plus le faire. De toute façon mes paroles n'avaient pas d'importance, pas de sens, pas d'intérêt...

Elles sortaient par connerie, laquelle ? La mienne. Et puis elle s'en remettrait, je ne suis pas d'une grande utilité à ses yeux.

Mes premiers mots, mes paroles, mes baisers avec Tae, ces moments dans ses bras, ces moments dans sa tête, dans ma tête, on était beau. Enfin, IL l'était...

Je te veux toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant