Chère journal,

Lucas

Chère journal,

Aujourd'hui, en 21 années d'existences j'ai eu un coup de foudre. J'ai rencontré quelqu'un.

Il s'appel Samuel, un grand brun aux yeux vert de 24 ans. Il mesure 1m85, donc il est assez impressionnant. On c'est rencontré à la piscine. Quand je l'ai vu, j'ai tout de suite fondu face a ce physique de mannequin. Nos yeux se sont croisé et il m'a aspiré tout entier. Il m'a bouffé du regard et pour la première fois depuis longtemps, je me suis sentit désirable.

Comme un bon garçon qui se doit, je me suis mis à faire le fière devant lui... Et comme un imbécile j'ai glissé juste devant lui. Je pense que ma décision de ne plus bouger car j'étais mort de honte m'a beaucoup aidé car il m'a aidé à me relever.

C'est à ce moment là qu'on a commencé a parler. Tout au long nous avons rigolé ensemble comme de vrai gamins. Plus la journée avançait, plus il me plaisait.

C'est en ce jour que je me suis rendu compte que j'étais homosexuel. Au début j'étais effrayé. Je me suis demandé pourquoi maintenant et pas avant. Je me suis rappelé d'un seul coup que les homosexuel n'était pas beaucoup apprécié de la société d'aujourd'hui. Déjà au lycée, certain se faisait harceler, frapper. Puis je me suis dit si ça se trouve Samuel ne ressent même pas les même sentiments que moi.

On en a discuter et ouf! C'est réciproque!!! Il me plait, je lui plaît, tout vas bien.

En rentrant chez moi j'ai trouvé ma mère et mon père devant ma porte. Shit, quel timing.

J'ai beaucoup hésité à leur parler. Et bien oui, la peur qui avait disparu était réapparu. Comment leurs dire que leur fils était "une lopette", "un PD", "un déchet de la nature" comme ils aiment bien les appeler. J'ai appris aujourd'hui pourquoi certains homosexuels n'osent pas le dire au monde, ils ont en faite peur du regards des autres, de leurs mots qui blessent plus que la violence.

Puis j'ai éclaté en pleurs devant eux. On est rentré chez moi, on c'est assis. Et j'ai lâché la bombe.

Je me souviendrait à jamais la tête qu'ont fait mes parents. Ils avaient les yeux et la bouche grande ouverts. Puis ma mère c'est mise à pleurer et est parti en courant dehors. Mon père est resté assit et c'est levé d'un coup. Il m'à mis un point tellement puissant dans ma mâchoire que je l'ai entendu craquer. Il a commencé a me ruer de coups de pieds en plein visage, dans les côtes, et puis d'un coup, la pluie de coup c'est arrêté. Je n'arrivais pas à bouger un seul de mes muscles. Puis j'ai ressenti une grande douleur dans mes testicules, et j'ai compris qu'il m'avait frappé dedans pour me punir d'être une erreur de la nature.

Ce jour là j'ai pas lâché de larme. Je m'étais interdit d'en lâcher une devant lui.

Aujourd'hui je suis à l'hôpital avec Samuel. Il m'a soutenu pendant ma rééducation car mon père m'avait cassé une jambe. Mais je suis heureux d'être avec lui donc je ne regrette rien. I love you Samuel !