Chacun de nous a en lui deux loups qui se livrent bataille . Le premier loup représente la sérénité, l'amour et la gentillesse. Le second loup, représente la peur, l'avidité et la haine. Le gagnant est celui que l'on décide de nourrir tout au long...
Comment une personne peut-elle avoir tant d'effet sur moi ?! Jamais personne ne m'avait fait ressentir ce qu'elle réussit à me faire ressentir. Je me sens moi-même perdu et c'est bien la première fois que j'ignore quoi faire.
- Pourquoi recules-tu ?!
- Pourquoi avancez-vous ?!
Je contractais ma mâchoire signe de tension. Je ne savais pas comment réagir maintenant et me sentais un peu bête. Je me frottais la nuque, un peu gêné et commença d'une voix plus détendue :
- Je ne te ferai pas de mal, ne t'en faite pas. Sinon, cela serait fait depuis bien longtemps déjà.
Elle ne bougeait pas, son corps était crispé et elle ne faisait aucun mouvement. Elle me fixait, d'un regard mauvais et peu rassuré. J'avais en face de moi la fillette perdue et apeurée. Le fait de ne pas savoir comment réagir me rendait davantage fou. J'étais pour la première fois, dans une impasse.
- J'accepte. Après tout, j'étais chef de gang, alors je pourrai supporter d'être bras droit. Lançait- t-elle en brisant le silence qui s'était abattu dans la salle depuis déjà quelques minutes.
Un sourire fin vint se dessiner au coin de mes lèvres, puis je me ressaisi aussitôt reprenant mon sérieux.
- Bien. Tu connais déjà les règles. A toi de ne pas les enfreindre.
- Oui. Je n'en ferai rien. Vous avez ma parole.
J'hochais la tête doucement puis soufflais lentement de joie. Je sortais de la pièce, la laissant ainsi seule pour qu'elle puisse reprendre ses esprits.
P.O.V Hee-Joon :
J'étais dans une salle d'entrainement. Après avoir appris le règlement par cœur, je savais que si je faisais un pas de travers, je ne serais plus de ce monde. A cet instant précis je tournais la tête pour voir le chef Yeomra débouler dans la salle d'un air plus décontracté.
- O-Yama sera mon bras droit. Lançait-il soudainement.
Je manquais de m'étouffer et repris mon calme aussi rapidement. Comment peut-elle faire ça ?! Elle était chef, comment peut-elle se rabaisser à ce rang.
- Quelque chose ne te convient pas ?
Yeomra s'adressait à moi bien évidemment. Je fus d'abord surpris, puis pris un air plus assuré et répondis :
- Je suis simplement étonné qu'elle ait accepté.
Il haussait les sourcils comme surpris à son tour.
- Pourquoi est-ce si surprenant ?!
- Parce qu'elle n'aime pas être dominée. Et j'avoue ne pas trop apprécier le fait qu'elle ait baissé de grade.
Une tension palpable commençait à se faire ressentir dans la pièce. Yeomra, s'avança vers moi pour se mettre à seulement quelques centimètres de ma personne.
- Et que ferais-tu pour t'y opposer ?
Il avait les poings serrés, tant la colère et le manque de respect que j'avais eu à son égard l'insupportait. La seule personne à pouvoir me faire peur en colère était Jade, mais j'avoue qu'à cet instant précis, tout mon corps était comme paralysé. Et bien entendu, c'est à ce moment là que Jade fit son apparition.
- Un problème ? ... Joon ?
Son ton était autoritaire. Jamais elle ne m'avait parlé de la sorte.
- Oui. Je fixais O-Yama droit dans les yeux, chose que je n'aurais jamais osé auparavant. Comment peux-tu te faire mener à la baguette à ce point ?! Ce n'est pas toi je ne te reconnais plus. Fis-je d'un ton glaçant.
Celle-ci s'approcha faisant s'écarter au passage Yeomra. Puis sans m'y attendre, un bruit résonna dans la pièce. Elle venait de me gifler de toute ses forces.
- Les règles ont changé Joon. Tu le sais. De quel droit oses-tu me parler et , encore plus lui parler de la sorte.
Je ne reconnaissais clairement plus mon amie. Elle s'était directement intégrée. Mais comment peut-elle lever la main sur moi ? Jamais elle ne l'aurait fait auparavant. Ma mâchoire se crispait, et elle le remarquait.
- Quelque chose à rajouter Hee-Joon ? Fit-elle le regard noir de fureur.
Je ne répondais pas et la fixais de mon regard le plus haineux. A cet instant précis je la détestais. Elle et toute cette bande. C'est les poings serrés que je m'avançais davantage pour lui faire face et lui cracher d'un ton froid :
- Oui. Et c'est toi le problème O.Y.A.M.A.
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Voici la fin du dix-huitième chapitre.
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En vous remerciant d'avoir lu. A bientôt chers lecteurs.
