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Ils restèrent debout pendant plusieurs minutes, avant que Michael s'éloigne petit à petit d'elle. Irina ne le remarqua même pas, trop occupée à imaginer leur futur a travers les étoiles. Michael, partait à reculons, ne voulant pas la quitter des yeux. Il savait qu'après cette soirée, ils ne se reverraient peut-être plus jamais, il en avait un pincement au cœur. Il préférait partir maintenant sans rien dire, que de faire la bêtise de lui dire qu'il l'aime et que cela la déchirera. Elle est déjà assez mal, comme ça, pour que Michael veule rajouté une couche. Il partait, les remords et regrets le prenant dans leurs bras. Il était mal, dans ceux-là et plus dans ceux d'Irina. Il la voyait, regarder le ciel, sûrement les étoiles dans le ciel aussi présente dans ces yeux. Il aurait aimé pouvoir rester avec elle, mais elle le rejette à chaque fois que cela va trop loin. Il ne veut pas le faire, il n'en a pas l'attention, mais il a l'impression qu'elle voit en lui, qu'un garçon qui sera là pour elle que pour une nuit, ce qui est fort probable. Il aimerait être plus à ses yeux, plus qu'une nuit, toute une vie, un amour à long terme. Michael voulait une histoire sérieuse, une vraie histoire d'amour, où les autres se diront "Ils sont encore ensembles ceux-là.". Il aimerait, que pour une fois dans sa vie, quelqu'un soit jaloux de lui. Personne ne l'a jamais été, ou en tout cas montrer, il aimerait montré pour une fois, il a quelque chose que personne n'a, ou peu ont. Mais ce qu'il ne sait, c'est que beaucoup lui jalouse, le fait qu'il se foute de ce que pense les autres, qu'il se foute de ceux qui ne l'aime, qu'il ne soit pas atteint pas les remarques. Beaucoup lui veule ce pouvoir, qui ressemble à celui d'un super-héro pour la plus part des personnes sur terre. Michael s'éloigne toujours d'elle, jusqu'à ne presque plus la voir, mais il sait très bien qu'elle est là, dans la pénombre à regarder encore les étoiles, en croyant qu'il est toujours derrière elle, l'enlaçant de ses bras rassurants. Michael est rongé par les remords qui le prennent pour un jouet, le tiraillant de tout les côtés. Il s'éloigne toujours, comme si il lui ferait du mal en étant trop prêt d'elle. C'est un peu le cas, puisque maintenant qu'elle le connait, qu'elle en est amoureuse, c'est en partant qu'il lui fera du mal et non en restant. Mais il faudra bien qu'à un moment il parte. Il a décidé que se serait maintenant, qu'il rentrerait chez lui et espèrerait qu'il la reverrait, mais pas en miette bonne pour être ramasser à la petite cuillère.

Il sait que ce qu'il fait est mal, il le sait, puisque cela lui fait du mal. Il aimerait que ce ne soit pas autant douloureux de se séparer d'elle, mais les sentiments qui a envers elle, lui montre le contraire. En une soirée, il en est devenu amoureux, de cet être frêle et brisé, qui n'avait jamais été aussi heureuse de sa vie avec de le connaître. Il lui faisait penser à un petit chat inoffensif qu'on punissait, lorsqu'elle se vexait. Il l'aimait, pour ses sourires, son rire, ses yeux pétillants dès qu'il lui a demander à voir son sourire, pour son visage au teint de porcelaine, son âme fragile. Elle donnait un air de quelqu'un que nul ne saurait brisé, mais dans le fond, elle n'est qu'un tas de débris, de morceaux brisés. Il a aimé, instinctivement, le fait qu'elle cache sa douleur, ne soit pas très bavarde, voyant devant lui, comme un challenge d'en apprendre sur elle. La magie avait opéré ce soir-là, pour qu'il en tombe amoureux, et que elle aussi. Un amour réciproque, dont aucun en a l'idée, parce que même si ils s'embrassent, ils n'ont pas la certitude de s'aimer, que l'autre aime. Michael le montrait plus qu'Irina, mais, c'est bien celui qui a voulu le premier faire sa connaissance. Il a eu, un coup de foudre, au premier regard, même de dos, il en est tombé amoureux. Peu importe ce à quoi elle pouvait ressembler de face, il aillait l'aimer, mais, il la trouve tellement belle, ce qu'elle est. Son physique n'est pas déplaisant à regarder, surtout quand elle sourit, mais elle ne donne pas souvent l'occasion de voir son visage, étant tout le temps tête baisser, ou avec le regard ailleurs. La beauté de son regard, nul ne la connait, comme Michael la connait, avec la magie de l'amour.

Il se punissait tout les deux en partant, à présent, sous un arbre à la regarder sûrement pour la dernière fois. Il met les mains dans les poches de sa veste qu'il avait récupérer un peu plus tôt. Il sent quelque chose dans sa main, il bout de papier. Il le sort, essaye de voir quelque chose dans le noir, et finit par sentir, avec son pouce, ce qui est écrit. Les reliefs, il a toujours aimé les sentir, il c'est entraîné, à lire beaucoup de cette manière-là, comme si il allait devenir aveugle d'ici peu. Des chiffres, un numéro de téléphone. Sûrement un qui ne connait pas, il se souvient à présent avoir longtemps laisser son manteau sur Irina. Il connait quelques numéros par cœur, mais il ne se souvenait pas avoir son papier dans son manteau avant de partir à cette fête de Nouvel-an. C'est le numéro d'Irina, elle avait posée dans la poche de sa veste, quand elle avait encore celle-ci sur ces épaules, comme ça, il pourrait l'appeler pour se revoir un jour. Michael, aima cette attention, sans savoir si c'était vraiment le numéro d'Irina. Il n'est pas très populaire, ne collectionne pas les numéros de téléphones. Il en une vingtaine dans son téléphone et n'en a pas besoin de plus. Un nouveau allait s'ajouter à la liste de ces contacts, son préféré sûrement.

Irina commençait à se rendre compte de ne plus sentir le corps chaud de Michael contre le sien. Le vent faisant virevolter ces cheveux, et la ramenant à la réalité. Elle se sentait vide, sans plus lui près d'elle. Elle regardait tout autour d'elle, pour voir si elle pourrait distinguer sa silhouette quelque part dans la pénombre, ne sachant pas qu'il est partit depuis un tout bout de temps déjà. Elle clignait des yeux, pour s'habituer, mais rien ne venait, elle n'arrivait pas à mieux distinguer. Elle était au maximum de sa vue dans le noir. Irina était paniquée, sentant tout ces muscles se contractés, la sueur perlant sur son front. Les mains moites, elle sortait son cellulaire pour émettre de la lumière. Michael vit le petit fuseau de lumière, il savait maintenant précisément son emplacement, elle n'avait pas bouger d'un centimètre. Le fuseau de lumière s'éteignit, mais réapparut pour tomber par terre. Le téléphone lui avait glisser des mains à cause de sa sueur. Elle tremblait à présent, et pas que de froid. Elle criait son prénom dans le noir, Micheal fermait les yeux comme pour que la douleur passe plus doucement. Elle l'appelait, comme pour qu'il lui vienne à son secours, mais il ne pouvait pas. Si il ne se détachait pas d'elle maintenant, jamais il ne saurait le faire. C'était maintenant ou jamais, qu'il pouvait et savait le faire. Il devait le faire maintenant, il en était persuadé. Pour ne plus sentir la douleur, lui arrivait comme une gifle en plein visage, des appels d'Irina, il rentra chez lui.

Même dans le noir de la nuit, il connaissait son chemin, sa silhouette bougeait dans le pénombre, se glissant entre les arbres, sur le chemin présent sous la neige. Il retourna chez lui, les trottoirs éclairés par des lampadaires. Il sonna chez lui, ayant oublié la clé dans sa chambre. Il ne savait même plus si elle était sur son bureau ou encore dans son sac scolaire. Il cherchera la veille de la rentrée, comme toujours, il fait tout au dernier moment. C'était une mauvaise habitude qu'il avait prit durant son enfance, la maudissant quelque peu, parce qu'elle n'était pas très bien. Le soulagement ce lut sur le visage de ces parents. À cet instant-là, il se foutait un peu que ces parents s'inquiétaient pour lui. Irina lui restait en tête. La soirée se passa dans sa chambre, jouant de la basse pour se réconforté. Il essaya de dormir, mais Irina lui hantait la tête.

En fin de matinée, on sonna à la porte. Michael alla ouvrir, le seul réveillé. Des cernes se dessinaient sous ses yeux, formant des poches. Il n'avait presque pas dormit de la nuit. Michael avait fait une nuit blanche. Il qualifiait plutôt cette nuit de nuit blanche, parce qu'il a comme même réussit à dormir 30 minutes. Irina était dans sa tête, encore, si bien que quand il la vit sur la pas de sa porte, il ne réalisait pas. Il était encore fatigué, elle aussi, mais elle avait passée une meilleure nuit que lui. 30 minutes de plus faisait leur effet. Elle ne dormait pas beaucoup déjà à la base, comparé à Michael, qui dormait beaucoup. Elle lui sauta dans les bras, heureuse de ne pas s'être trompée de maison. Durant la nuit, elle avait suivit une ombre, qui se trouvait bien être Michael quand les réverbères du trottoir l'éclaira. Elle ne l'appela pas, vu l'heure qu'il était. Elle avait décidée d'aller le voir plus tard durant la journée. Elle était tellement excitée qu'elle n'avait pas réussit a beaucoup dormir. Quand Irina vit le visage endormit et fatigué de Michael manquant de sommeil, qui ne réalisait pas qu'elle était devant elle, elle le trouva séduisant. Sa tête du matin, ses cheveux en bataille, son regard détacher, il était si mignon comme ça. Dans ses bras, il manqua de perdre l'équilibre, mais se rattrapa à la commande derrière lui. C'était bien réel, tout était bien réel. Irina lui vola un baiser. Loin d'être le dernier qu'elle allait lui volée. Très loin. 

Sourire sarcastique||m.cOù les histoires vivent. Découvrez maintenant