« Je crois que je comprends, Louis. Quand je vois la vie qui prend des couleurs, tes rires jaunes, tes joues rosées et tes lèvres vermeilles, je comprends. Quand je pense à toi qui fixe de ton regard bleu les nuages de barbes à papa d'un air rêveur en me suppliant de t'en acheter un, je comprends.
Je comprends que le monde et ce village ne sont pas si terribles que ça, malgré les ruines du château en haut de la colline qui me rappellent que le monde peut s'écrouler n'importe quand et la cascade d'eau glacée qui me font penser aux larmes qui coulent sur les joues.
Le monde est tellement beau. On l'oublie parfois. Un sourire orange, des promesses mauves et ça me donne envie de me mettre à écrire des poèmes à Lou, comme Guillaume Apollinaire pour ne pas que tu oublies à quel point je t'aime.
Louis, emmène-moi sauver les constellations dans ton sous-marin jaune, entre un ciel bleu et une mer verte pour que tout aille bien. »
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
