Chapitre 4

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Amandine Mederos


Je sors de mon école et me dirige vers la place où j'ai garé mon scooter.

- Hey Amandine ?

Je me tourne et souris à Giulia qui a visiblement terminé les cours en même temps que moi.

- C'est toujours bon pour ce qu'on s'est dit ?

J'acquiesce tout en perdant faiblement mon sourire. Je trouve ça étonnant qu'en un cours elle veuille autant passer du temps avec moi. Surtout qu'on n'a pas discuté plus que ça et qu'ici je ne connais strictement personne même si on a déjà dépassé la moitié de l'année.

- Je suis peut être trop directe avec toi dit elle en grimaçant

- Non non t'inquiète pas Répondais je en souriant finalement C'est toujours bon

- Parfait dit elle en souriant de toutes ses dents

Je suis un peu dérangé de me rapprocher aussi vite d'une inconnue mais c'est ma faute d'être aussi gentille et sociable. Ça m'arrange d'un côté car j'ai aucunement envie de retrouver Lukas et maman à la maison.

- T'as une voiture ? Lui demandais je

- Non non j'suis venue en bus ce matin

- Du coup ça te dérange pas de monter sur mon scooter ?

- Même pas un peu dit elle avant de me faire un clin d'œil

Je souris rassurer en sortant le casque d'Alya, que je garde toujours dans le mini coffre de mon scooter, et le lui tend ensuite. Elle ne perd pas le sourire qu'elle a sur les lèvres, depuis qu'elle est venue me voir, et prend le casque en me remerciant.

- Je sais pas toi mais j'ai pas vraiment faim finalement m'avoue t'elle

- Moi aussi en fin de compte... Alors on va où ? Lui demandais je

- Où tu veux mais loin d'ici

Je sais pas pourquoi mais je pense directement à la cité des Tarterêts. Avec Yassin et Alya on aime bien aller sur les toits pour regarder les couchers de soleil alors sans plus d'hésitation je démarre et roule jusqu'au le quatre-vingt onzième département.

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Je me gare à côté de la voiture d'oncle Karim et nous descendons de ma moto puis retirons nos casques.

- Alors là tu m'as vraiment emmener loin

Je ricane et c'est sans aucune difficulté que je passe devant les teneurs de mur qui ne posent aucun regard sur moi ni mon amie. J'ai jamais vécu ici mais on connaît bien mon père et ce qu'il a fait. Au début on me détestait et quand je passais dans les parages c'est limite si on voulait ma mort, mais mes oncles ont très vite été calmer les gars qui étaient menaçants envers moi et ces derniers ont fait passer le mot, comme quoi celui qui ose faire quelque chose contre moi ou qui continue de m'intimider aura affaire à eux. Leurs paroles ont sûrement été plus que dur mais c'est passer et depuis je me balade dans la cité sans aucun problème.

𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬 • 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈𝐈 - (𝐀𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant