|Prologue|

5.4K 277 626
                                    

Pdv Katsuki

Un bruit agaçant vient lentement me tirer des bras de Morphée.

Putain de réveil à la con... t'as de le chance que je puisse pas t'exploser pour ne pas me casser les couilles à t'acheter encore une fois...

Je l'éteinds et regarde le plafond tout gris de ma chambre.

Je déteste le gris...

Quand j'essaye de me lever de mon lit qui pouvait accueillir quatre personnes, je sens quelque chose s'accrocher fermement à mon bras. Je tourne alors la tête pour voir ce qui me retenait.

Elle ne me lâchera donc jamais ?...

Ce, où plutôt, "celle" qui me retenait avec force n'était autre qu'Ochaco Uraraka, une actrice, talentueuse, je l'admet, mais son obsession à vouloir m'avoir pour elle toute seule, me gave plus qu'autre chose.

Elle ouvre les yeux et me souris, avec ce sourire que je déteste tant.


- Encore toi... t'es vraiment un pot de colle, soupirai-je, blasé.

- Bonjour~.

- Qu'est-ce que tu fous là ?

- Tu ne te rappelles donc pas m'avoir invitée à rester dormir ici hier~ ?

- Tch... je l'ai fais uniquement parce que t'étais bourrée.

- Hihi~... tu t'inquiètes pour moi, tu es vraiment adorable~ ! Dit-elle avec un air de petite fille.

Elle se redresse légèrement et approche son visage, qui s'arrête à quelques centimètres du mien. Nos lèvres sont sur le point de se toucher.

- Tu sais, je n'ai toujours pas l'intention d'abondonner.

- Fais ce que tu veux. Je ne t'ai rien demandé. C'est toi qui l'a décidé toute seule.

- Tu ne diras plus ça quand tu seras enfin tomber sous mon charme,

- Ça n'arrivera jamais, répondis-je d'un ton sec et ferme.

- C'est ce qu'on verra, dit-elle en fronçant les sourcils.

- Je suppose que tu te fiches de savoir ce que j'en pense, hein ? riai-je sèchement.

- Tu commences à bien me connaître, dis-moi ! Saches que je n'abondonnerai qu'au moment où tu tomberas dans mes bras, dit-elle en souriant innocemment.

- Ta détermination te perdra.

- Je le sais et ça m'est bien égale. Tant que je peux t'avoir... tout me va.

En disant cela, elle se colle à mon torse et ferme les yeux.

- COUPEZ ! C'était parfait, on la garde ! dit le réalisateur.

Enfin...

Je me lève du lit, ne supportant plus le contact d'Uraraka, et saisis le peignoir que me tend un membre du staff. Je l'enfile tranquillement sans prêter attention à Uraraka qui me dévore littéralement des yeux.

[KatsuDeku] - Amour fictifOù les histoires vivent. Découvrez maintenant