Le futur de mon clan à travers tes yeux.

Le Début De La Fin.

Kakashi Hatake aimait se promener dans le village de Konoha et même si depuis qu'il endossait le rôle de Hokage le temps lui manquait pour son activité favorite, avec lire des romans pour adulte, il prenait toujours le soin d'échapper à ses conseillers pour fuir. Aujourd'hui il voulait aller voir quelqu'un, le message qu'il voulait lui transmettre était capitale, digne des plus grandes missions qu'il avait effectuées jusqu'ici.

Ses pas le menèrent naturellement auprès d'un domaine abandonné. Les murs de l'enceinte semblaient de plus en plus détérioraient et il songea pendant un instant à débloquer des fonds pour les restaurer. La lourde porte en bois était étrangement en meilleur état, d'ailleurs il semblait à l'Hokage qu'elle était différente. Sans doute une nouvelle qui avait remplacée l'ancienne. Ne voyant personne et n'entendant que le bruit lointain des passants le gris s'invita de lui même dans le domaine.

L'intérieur de la cour était aussi triste et vide que l'extérieur. Kakashi soupira en fermant les yeux, il remarqua tout de même que le gros des mauvaises herbes avaient été arrachées et à la place de petits trous les remplacés, il avait l'impression d'être un géant au milieu d'un champ de bataille et faillit même se tordre la cheville dans l'un d'eux plus imposant. Oui, il avait sans doute perdu quelques capacités depuis tout ce temps...

Il suivit un chemin à la recherche de son objectif, qu'il trouva plutôt facilement d'ailleurs étant encore la seule maison en bonne état. Il toqua quelques coups sur la porte d'entrée puis patienta, mais, contrairement à ce qu'il pensait ce n'était pas le propriétaire de la maison qui lui ouvrit. Kakashi se retrouva nez à nez avec des cheveux roses et de grands yeux verts.

-Oh, bonjour Sakura, je ne m'attendais pas à te trouver ici, dit-il un peu surpris.

-Kakashi-sensei ! Quelle surprise, ça fait longtemps non ? Rentrez je vous en pris ! J'étais en train de préparer du thé vous tombez à pic !

Elle disparut en laissant la porte ouverte laissant le gris quelque peu hébété. Il décida de la suivre en entrant à son tour, se déchaussa et pénétra dans le salon, celui-ci avait était quelque peu réaménagé, en tout cas depuis qu'il était venu c'était complètement différents. De nombreuses fleurs, coussins et autres babioles parsemé maintenant l'espace de vie. Un napperon en dentelle reposait même au centre de la table à manger. Table où était assis l'homme qu'était venu voir Kakashi, à genoux, regardant l'extérieur par les shogi ouvert, Sasuke Uchiha n'avait sans doute même pas fait attention à l'entrée de son sensei.

Le gris s'assit en face de son ancien élève ce qui le sortit de ses pensées.

-Kakashi... Qu'est-ce que vous faites là je ne vous ai même pas entendu entrer.

-C'est moi qui lui ai ouvert chéri vue que tu semblait méditer je n'ai pas voulut que le bruit te dérange.

L'Hokage ne put s'empêcher de hausser les sourcils sur le mot doux qu'avait prononcée la rose. Il regarda le brun pour avoir une confirmation muette, mais celui-ci détourna le regard. Kakashi pensa que ce qu'il allait dire serait très compliqué à gérer finalement.

-Désolé Sasuke de te déranger pendant ton activité trépidante, mais on m'as charger de prévenir toute les grandes familles d'un message.

-Je m'en moque... Je ne veux rien avoir à faire avec personne.

Kakashi remarqua que les cheveux noirs de l'Uchiha avaient été coupés, sans doute l'œuvre de Sakura.

Oh oui cela allait être compliqué.

-Tu t'en moque peut-être, mais je dois effectuer ma mission malgré tout.

Il se tut quand Sakura revint avec les tasses et qu'elle les servit tous en thé. Elle s'assit ensuite à côté de son "homme" et posa sa tête sur son épaule l'air satisfaite. Sasuke attrapa sa tasse ignorant la marque d'affection de la jeune femme. Kakashi se demanda si l'amour de la rose était réciproque, mais il était sûr que cela allait sans doute trop rapidement pour le brun. L'Hokage ferma les yeux et respira un bon coup. Il avait l'impression d'être sur le point de lâcher une bombe dans leur "paradis".