Céleste

𝓾𝓷

Céleste c'est le cœur vagabond,
le conscient inconscient,
le rire enchanté.
habillée mais nue

Elle est seule mais entourée.
elle aime sans savoir le faire,
frêle comme une fine branche
qui menace de se briser.

Ses éclats de joie font scintiller les étoiles,
et raisonnent jusqu'à Vénus.
elle est l'âme pure
qui n'a pas de blessures.

la nymphe du monde,
l'illusion, car son coeur est intacte
et personne ne peut le croire,
il n'a même pas d'écorchure,
ni même d'hématome,
il flamboie comme les couleurs d'été.

mais c'est une femme du printemps,
une femme des fleurs bourgeonnantes,
des abeilles qui butinent,
de la fraîcheur du vent,
et des champs jaunes infinis.

elle marche sur l'eau du lac sans tomber,
piétine les roses sans les abîmer,
danse comme une pâquerette entre deux doigts,
et rit sans faire de bruit.

on la trouve là,
à l'aube,
assise sur l'herbe parsemée de rosée
devant le soleil qui renaît.