la fille du rêve,
celle que la vie épargne.
le fils du vice,
celui qui subit la vie.j'ai peur de la toucher,
qu'elle glisse entre mes doigts.
j'ai peur de lui parler,
d'abîmer son coeur neuf.je ne veux pas être le déclic
qui ferait vriller ses yeux,
ni la voix qui briserait le silence de son être.
et encore moins tacher sa peau porcelaine de mes flaques de sang noir.elle est comme l'intouchable,
celle qui résiste à tout,
imperméable à la pluie
même si elle danse dessous.l'éponge de nos pleurs,
l'odeur de la vie
les couleurs du jour
même la nuit.
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Céleste
PoesíaCéleste marche sur l'eau du lac sans tomber, et piétine les roses sans les abîmer. Et moi, j'attends d'elle qu'elle soigne mes vices.