Mot de l'auteur : Cette histoire date un peu mais j'ai décidé de la reposter, elle dégouline de niaiseries..😬 (j'étais jeune ok 😂😭 ?). Vous avez le droit de rager sur les personnages, j'aime lire vos commentaires alors lâchez vous un max 😉
Je me présente, je m'appelle Kirishima Eijirô, j'ai seize ans et je suis élève dans Yuei.
J'ai un secret dont personne n'est au courant, enfin, presque personne, à part Ochaco, une camarade de classe. Mais je lui fais confiance, elle est sympa et cool, vous savez, c'est la brune au pouvoir d'anti-gravité qui rougit à chaque fois qu'elle parle avec Izuku. Elle m'a promis de garder le secret, mais j'ai tout de même un peu d'appréhension. C'est toujours difficile d'être sûr à 100 % qu'elle gardera le secret, surtout que même si on s'entend bien, on n'est pas meilleures amis et je ne la connais pas si bien que ça.
Vous demandez sûrement pourquoi je garde ça pour moi ? Hé bien, je crois que j'ai un peu honte ... Je ne m'assume pas, je sais c'est faible.
Mais je ne veux pas revoir ce que j'ai perçu au collège. Ses regards empreints de dégoût à mon égard, comme si j'étais un monstre. Ces ricanements, comme si j'étais une bête de foire. J'avais toujours cette impression d'être surveillé et juger constamment. Et je pleurais, souvent, presque tout le temps. En me demandant, pourquoi je n'avais pas le droit d'aimer qui je voulais ? Pourquoi ça dérangeait autant les autres ? Je crois que ça a détruit une partie de moi, oui, je n'avais plus d'estime de moi-même. C'est horrible de se rendre compte à quel point, de simples paroles ou des regards peuvent nous briser de l'intérieur.... J'avais fini par avoir honte de moi, et me détester.
En quatrième, j'ai avoué mes sentiments au garçon que j'aimais. On était dans la cour, dans un coin tranquille, loin des regards, enfin, ça, c'est ce que je croyais. Il m'a dévisagé plusieurs secondes sans rien dire, puis m'a violemment repoussé en criant « Putain, c'est dégueulasse ! T'es répugnant ! ». Et ce moment tournait sans cesse dans ma tête, venant m'hanter, des voix moqueuses répétant "T'es répugnant ! T'es répugnant !".
Évidemment, il fallait qu'Ochaco ait tout entendu. Elle m'a regardé, sans savoir quoi dire. Je ne sais pas si c'est son silence qui m'avais le plus tué, ou le fait qu'elle puisse penser comme tous ceux qui se sont foutus de ma gueule par la suite.
La seule personne qui me donnait un peu de réconfort, c'était ma mère. Elle avait remarqué les cernes et mon manque d'envie de manger, d'aller en cours...Peut-être de vivre tout court en fait. Mais comment sourire quand tu sais que tous te considèrent comme une pauvre merde hein ? Elle était la seule à m'avoir soutenue, à me rassurer, à comprendre ma colère, ma peine, mon désarroi, ma détresse. C'est grâce à elle si je suis arrivé jusqu'ici.
Bref, depuis ce jour, je me suis sans arrêt répété : « Eijirô, tes sentiments tu les gardes pour toi et tu fermes ta gueule.»
Je contemples le tableau à craies de M.Aizawa, sans vraiment écouter ce qu'il raconte, mais je n'ai jamais vraiment été une lumière en cours alors....De toute façon, même si j'écoute, quel est le pourcentage de chance que je comprenne ce qu'il raconte ? Je pense bien que ça se rapproche de zéro.
Denki se retourne vers moi, des stylos dans le nez, lui aussi, il est aussi con en fait. Putain nan...Retiens toi Eiji'. Retiens-toi. Ce mec n'est pas marrant. Il est con...Souffle un bon coup.
Moi : « AHAHAHAHA»
Denki : « AHAHAHAHA»
Et merde....Le prof se retourne vers nous, les yeux rouges comme ceux d'un démon. Soit il n'a pas dormi de toute la nuit, soit il a une conjonctivite, je ne vois pas d'autres solutions. Il lance une craie qui devait arriver dans ma pauvre tête, heureusement, je me protèges avec un de mes livres. Par contre, Denki, il se l'est prise en pleine poire.
Aizawa-sensei : DÉGAGEZ IMMÉDIATEMENT DE MON COURS !
Iida : Monsieur, je suis d'accord sur le fait qu'ils ont été irrespectueux en n'écoutant pas votre cours, mais il est très immoral pour un professeur d'insulter ses élèves.
Aizawa-sensei : Tu veux les rejoindre ?
Iida se tait, pendant que je range mes affaires. Je tourne la tête et vois Bakugô me regarder, tout en se balançant sur sa chaise, on lui a déjà dit que c'était flippant d'observer les gens comme ça ?
Bakugô : Ça vous apprendra les loosers.
Aille. Putain, il est pas sympa ce mec. Enfin, c'est Bakugô quoi. Je traîne Denki hors de la salle, je crois que la craie a touché des parties importantes de son cerveau le pauvre.
Mon meilleur ami reprend enfin ses esprits après quelques secondes. Il se frotte le crâne tout en se plaignant, puis me sourit mesquinement, pourquoi je sens qu'il va sortir une connerie ....
Denki : J'ai une idée géniale ! Ça te dit qu'on aille dans ma chambre jouer aux jeux vidéos
Je reste dubitatif un instant, c'est vrai qu'entre aller en permanence ou se taper une bonne partie de jeux, le choix est vite fait. Mais après, on va se faire déchirer par le prof, d'ailleurs c'est même pas un prof, c'est une limace, un clodo, doublé d'un flemmard, et un démon.
Denki : Allez ça va être cool, ne me dis pas que t'as envie d'aller en permanence, je n'y crois pas un instant.
Moi : Très bien, très bien, allons-y.
On a joué de nombreuses parties, c'était juste génial. On est arrivés à peu près à égalité. Soudain, on entend la porte grincer. Me dites pas que c'est M.Aizawa qui est venu nous décapiter .....Denki me lance un regard légèrement inquiet, tandis que j'ai la gorge sèche. Je savais que c'était une putain de mauvaise idée...Pourquoi est-ce que j'ai accepté ? Au-revoir maman, je t'aimais ...
Soudain, une touffe rose nous saute au cou. On a crié avec des voix suraiguës, et à cause de ça, Mina s'est tapé une barre pendant cinq minutes en se roulant par terre.
Moi : Ça va ...C'est pas la peine d'en faire tout un plat.
Denki : J'avoue, t'avais qu'à pas arriver comme une furie, et puis je te rappelle que les dortoirs des mecs sont interdits aux filles.
Mina : C'est bon..Ahaha...J'arrête de rire. Si seulement j'avais pu filmer ça, c'était hilarant. Monsieur Denki veut me parler de règles alors qu'il les enfreint plusieurs fois par jour.
Denki : C'est pour la bonne cause
Mina : Oui bien sûr. Ah oui, j'avais oublié de vous dire, M.Aizawa est allé faire un tour en permanence. Vous allez mourir demain.
Denki : Ah ....
Moi : Denki, Mina, j'ai été content d'avoir fait votre connaissance
Mina : J'ai essayé de vous défendre en disant que Denki avait la diarrhée et qu'il y avait des taches marrons sur son pantalon, mais ça n'a pas marché.
Denki : Pourquoi c'est moi qui devrait l'avoir d'abord ?
Mon ami bouda, faisant rire Mina. Elle l'enlaça gentiment, Denki me fit un clin d'œil. Irrécupérable ....Ce mec est un pervers jusqu'au bout. Pourquoi je suis son ami déjà ?
M.Aizawa est entré à ce moment précis, et on s'est fait tué, tous les trois. Collé pendant une semaine, plus des suppléments en devoirs.
Tout le monde est au courant, de plus, Minoru a lancé une rumeur comme quoi on aurait fait un plan à trois....Y'a pire que Denki en fait. Je sens que demain va être une journée chiante doublée par la gênance de cette rumeur.
Je suis en P.L.S dans mon lit, serrant mon oreiller contre moi. J'ai pas envie de retourner en cours demain...
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Voilà, ce premier chapitre est terminé, j'espère qu'il vous aura plus 😁En tout cas, j'ai adoré l'écrire 💛
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Keep my secret ✔️
FanfictionKirishima Eijirô, élève du prestigieux lycée pour super-héros du nom de Yuei a un secret. Il est homosexuel. La seule au courant est Ochaco, une camarade de classe datant du collège, elle lui a mis promis de garder le secret. Mais quand haine, ja...