41. Inquiétude

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PDV Kirishima :

J'ai pleuré hier soir, très tard, en pensant que Baku' pouvait peut-être me quitter à cause de mon égoïsme. Il ne m'a pas envoyé de message, pas d'appel et ça m'inquiète de n'avoir aucunes nouvelles.

J'ouvre la porte de la chambre de ma mère, elle est en train de se manger des tartines de confiture. Elle me regarde puis m'invite à m'assoir en me souriant.

Je viens à côté d'elle et pose ma tête sur mon épaule tandis que j'ai envie de me remettre à pleurer. J'aimerais tellement être là devant lui, l'embrasser à pleine bouche, lui répéter combien je l'aime et j'ai été idiot.

- Maman, tu crois qu'il me pardonnera ? Demandé-je reniflant légèrement

- Oui, j'en suis certaine. Mais il faudrait que tu te bouges le cul toi aussi au lieu d'attendre ! M'avoue-t-elle

- Mais il ne veut plus me voir....Il m'en veut énormément ....Dis-je

- Et alors ? Je ne pensais pas mon fils si pessimiste ! S'étonne ma génitrice

- Je ne sais pas quoi faire...Poursuivis-je, sentant les larmes rouler sur mon visage

- Hé, mon Kirichou, écoutes. C'est normal qu'il y ait des disputes dans un couple et beaucoup de désaccord, mais vous finirez par vous réconciliez, mais pour ça, il faut faire des efforts. Affirme-t-elle

- Et si il me quitte ? N'ai-je pu m'empêcher de demander

- Alors je lui balancerais le canapé sur la tête, histoire de réactiver ses neurones. Personne ne quitte mon enfant. Rit-elle

- Je ne veux pas que tu ailles en prison. Souris-je légèrement

- Ah oui, c'est vrai ça ! Qu'est-ce que tu ferais sans ta maman chérie d'amour ? S'exclame ma génitrice

- Je pourrais très bien me débrouiller sans toi, tu n'es pas IN-DIS-PEN-SA-BLE maman. Rétorqué-je

- Ce que je veux dire, Bakugô est un gentil garçon, ça se voit qu'il tient énormément à toi, il ne va pas te quitter pour une dispute telle que celle-ci. Explique-t-elle

- Merci maman. Dis-je

- Mais de rien, ça me fait plaisir que tu viennes me demander conseil. M'avoue-t-elle en me tendant une tartine

- Faudrait vraiment que j'arrête de te raconter toute ma vie. Soupiré-je

- Tu insinues que ta mère est trop vieille pour comprendre les histoires d'adolescent de son enfant ? S'indigne-t-elle en écarquillant les yeux

- Ce n'est pas ce que j'ai dit. Souris-je...Dis-moi maman, papa ne te manque pas des fois ?

- Hum...Pour être sincère, oui au début il me manquait énormément. Mais c'est lui qui a décidé de partir, alors je respecte sa décision, même si je lui en ai longtemps voulu. Commence ma mère

- Et si il revenait ?

- Qu'il aille se faire foutre. Est-ce qu'il reprend sa merde quand il va aux toilettes ? Non ! Hé bien moi non plus ! Je préfères encore sortir avec le voisin chiant du palier. Ajoute-t-elle

- Celui qui te parle tout le temps ? Ah non, jamais de la vie ! Heureusement que tu refuses à chaque fois qu'il tente de nous inviter....Maman tu viens vraiment de gâcher ma journée en me parlant de lui.

- Désolé, pas fait exprès. S'excuse ma mère

- Je ne te remercierais jamais assez d'être là pour moi maman, je t'aime tellement. Dis-je

- Moi aussi je t'aime. À plus tard mon chéri. Me salue-t-elle comprenant où j'allais

~~~~

J'attends devant sa porte, les poings serrés, extrêmement stressé. Allez Kiri', détends-toi, ce n'est pas comme si tu allais le demander en mariage. Mais est-ce qu'un jour on se mariera Bakugô et moi ? Est-ce qu'on aura des enfants ?

La porte s'ouvre, et je m'étouffe avec ma salive en bafouillant des mots incompréhensibles. Ses yeux s'écarquillent, tandis qu'il vient me frotter le dos.

- Eijirô calme-toi, ça va ? Putain t'es trop con, comment t'as fait pour t'étouffer ? Me gronde Bakugô

Je reprends mon souffle après quelques toux, puis le prend dans mes bras. Nos visages sont à présent tous proches, nos nez se touchent et je meure d'envie de l'embrasser. Je le fixe, sans bouger, tandis que sa main caresse mon visage.

- Je suis désolé Baku', je me suis mal exprimé la dernière fois. Commencé-je hésitant

- Continue.

- Bien sûr que j'aimerais mettre au courant tout le monde de notre relation, mais je suis terriblement faible et j'ai peur, peur que la même chose qu'il s'est passée auparavant vienne. Je ne suis pas aussi fort que toi Baku', j'ai peur du regard et du jugement des gens. Et je suis désolé.

- Moi aussi je suis désolé, j'aurais pas du réagir de manière si brutale. Me dit-il avec sérieux

Je dépose mes lèvres sur les siennes et les bouge doucement, là, il approfondit le baiser et nos langues valsent ensemble.

On s'arrête à bout de souffle et je colle mon front au sien en riant

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On s'arrête à bout de souffle et je colle mon front au sien en riant.

- Pourquoi tu rigoles idiot ? Rougit Bakugô

- Parce que j'ai eu le dessus sur toi. Ris-je

- QUOI ?! REDIS CE QUE TU VIENS DE DIRE CONNARD

- T'es un bon petit soumis. Lui soufflé-je à l'oreille

Il me tire dans sa maison, m'embrassant violemment et claque la porte sans aucune grâce.

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