J'étais agent de sécurité sur un site de 43 hectares d'une grande société internationale lorsque que je l'ai vu pour la première fois, j'avais 26 ans et lui 29. Jean. Il travaillait pour une société de maintenance et était prestataire pour l'entreprise dans laquelle j'effectuais les contrôles d'accès.
C'était en plein mois de Janvier, je le voyais tous les matins et tous les soirs. Il m'arrivait par moment, de me rendre à l'endroit où il travaillait sur site juste pour le voir. Néanmoins, une chose m'avait interpellé, la tristesse sur son visage était tellement flagrante, que cela m'a donné envie de le faire sourire, c'était devenu mon défis.
Plus les jours passaient, plus je m'efforçais de le faire rire ou du moins sourire. Rien n'a faire, qu'avait il pu vivre pour être si triste... Et puis il arrêta de venir travailler sur mon site, les journées redevinrent comme avant avec en plus un petit goût d'inachevé.
Les vacances d'été étaient arrivées, cette année la j'ai eu Juillet, je me demandais bien pourquoi j'avais fais ce choix, je savais qu'en Août, mon site était désert. Seul certains prestataires venaient travailler sur site....les prestataires en maintenance. J'espérais le voir arriver chaque matin mais malgré que sa société soit à ces rendez vous, lui ne l'était pas. Je continuais donc a m'ennuyer avec ce put*** de goût d'inachevé mêlé cette fois à un goût d'injustice.
En tant qu'agent de sécurité, j'étais amené à travailler les week-ends et les jours fériés. Ce jour là était un samedi, le 12 août. Comme souvent, c'était un week-end ou j'étais au taf après avoir fait la fête la veille. Il était donc logique qu'à mon début de service, à 6 heures, je ne prenne pas le soin de vérifier les consignes de la journée, mon collègue était dans le même état que moi, la journée promettait d'être riche en action...
A 8 heures, j'étais enfin seule dans mon poste de garde, l'instant de la sieste était donc arrivée, je sais ce n est pas très professionnel, mais l'appel était trop fort. Je me suis alors calé sur ma chaise, mes rangers sur le bureau, quand l'interphone du poste de garde se mit à sonner, j'étais déjà bien avancé dans ma sieste et cela se voyait sur ma tête. Bien entendu pas coiffée ni maquillée, le week-end ça ne sert pas à grand chose.
Mon interphone sonnait toujours et heureusement la caméra ne montre que l'extérieur du site des que l'on décroche... il avait choisit ce jour pour revenir travailler sur mon site !!
A l'allumage, son visage était la première chose qui était apparu a l'écran. Plus le temps de se réveiller, de se coiffer ou de se maquiller, ça sera nature peinture comme on dit, mais j'en étais pas fière.Son badge d'accès et ceux de ses collègues fait, me voilà à la barrière véhicule de mon site pour contrôler son camion et enfin être seule 2 minutes. Bien entendu ma tête du réveil n était pas passée inaperçu et grâce à cela, mon défis était devenu un fait... un sourire. Bon je l'avoue il s était foutu de ma gueule mais c'était un début, je décida alors d'enchaîner direct par une invitation forcée à boire un café à 10 heures, il a accepté.
10 heures, bien sûr je m'étais coiffée et maquillée entre temps, me voilà devant son bâtiment pour le café. J avais pas prévu qu'il invite tous ses collègues a ce rendez vous...on fera avec. Je l'écoutais raconter ses anecdotes à ses collègues pour certains amis, il paraissait froid et ne m'adressait pas beaucoup la parole. Un de ses collègues a même fait une allusion bizarre a une femme...des enfants...sans plus de détail. Serait ce peine perdu?
La cigarette fini, je suis retournée à mes occupations en ne manquant pas de le remercier. Le reste de ma matinée était rempli de questions.11 heures 30, ils ont terminé leur chantier, ils étaient en week-end. Jean se remet à la barrière véhicule pour sortir, j'y suis allée en me disant que ça ne pouvait pas en rester là, mais comment creuser plus...
Après le contrôle de son véhicule, la seule chose qui m'était venu a l'esprit était de lui demander si il avait un Facebook, bien entendu, j'avais déjà cherché sans rien trouver. Mais il n'en avait pas, j'en suis restée la et lui ai souhaité un bon week-end.Ce sentiment d'inachevé était de nouveau là. Je sentais qu il fallait que je trouve une solution pour en savoir plus mais quoi? En naviguant sur mon Facebook, j'était tombée sur celui de son collègue de travail, j'ai alors décidé de lui envoyer un message...
- "Peux tu donner ça a Jean stp, 0689456700..."
Il fallait bien essayer, à prêt tout il travaillait tous les jours avec lui si il savait quoi que ce soit sur une femme ou des enfants, il me le dirait.
Sa réponse me laissa alors dans l'attente :
- "Il est déjà parti, je lui donne lundi, bon week end."
J'ai attendu 7 mois, je pouvais bien attendre 48 heures.....
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Mon Mari, son ex femme et moi
DragosteHistoire réelle détaillant les obstacles dune relation amoureuse. Une ex femme prête à tout pour pourrir la vie de la nouvelle femme de son ex.