Envie : chap 1

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Flammes pour défigurer, flammes pour purifier

 Il y a un être, qui n'est pas un être matériel, mais simplement un esprit

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Il y a un être, qui n'est pas un être matériel, mais simplement un esprit. Cet esprit réside dans deux paires de ciseaux en acier. Autrefois, ces ciseaux étaient de petites épées. De grandes lames. Désormais, les ciseaux sont légèrement teintés de rouge. La précédente propriétaire, Kayo Sudou, nettoyait les lames chaque jour, mais les tâches restaient. Ce n'étaient pas des tâches de rouille. Si ces tâches étaient là, c'était parce que ces ciseaux de couture avaient été utilisés pour couper autre chose que du tissu ou du fil. Désormais, les ciseaux gisent sur le tatami de l'atelier de tailleur où travaillait autrefois Kayo, avant sa mort. L'esprit à l'intérieur des ciseaux décide d'étendre son regard à la ville aux alentours, car l'esprit peut voir aussi loin qu'il lui plaît.
L'esprit voit les habitants d'Enbizaka vaquer à leurs occupations, comme si rien ne s'était passé. L'atelier de couture est vide, sa propriétaire n'étant plus là, et la boutique voisine est également vide, la famille l'occupant ayant disparu. L'esprit voit le lieu où a eu lieu l'exécution, le pilori où est exposé la tête de la femme exécutée. L'esprit voit deux personnes devant la tête, un moine au visage caché par un amigasa et un garçon blond. L'esprit connaît ce garçon : il est celui qui a décapité la femme condamnée. Plus loin encore, l'esprit peut voir la mer qui entoure l'île d'Onigashima, et un gros bateau de commerce au port. Un bateau étranger, qui va rentrer chez lui. Et un être observe le bateau, une créature au torse de femme mais avec une queue de poisson en guise de jambes. Une sirène. L'esprit méprise cette sirène, même si l'esprit a perdu tout sentiment humain il y a bien longtemps. Le bateau attend encore quelques passagers, le départ étant prévu pour dans quelques heures.
Et l'esprit voir une autre femme grimpant la pente d'Enbizaka. Une femme aux cheveux noirs portant un monocle. L'une des clientes qu'attend le bateau pour partir.. La femme se rend à l'atelier de tailleur. Elle y entre, et commence à discuter avec l'être vivant dans les ciseaux. La femme, qui porte le nom d'Elluka, est surprise de trouver dans les ciseaux un être qui lui est inconnu : le Démon de l'Envie n'est plus dans son Vaisseau. L'être des ciseaux refuse de révéler son identité, car l'esprit haït Elluka. L'esprit haït cette femme car elle a volé le corps de Kayo. Elluka rétorque que Kayo elle même lui a offert son corps. L'esprit rétorque qu'Elluka a poussé Kayo a vouloir cela. Elluka déclare que, peu importe l'identité de l'être, elle le détruira. Car, bien qu'elle se fasse passer pour une missionnaire, elle est en réalité une sorcière. Mais avant cela, Elluka lui propose un marché : puisque que ce sera sans doute la dernière fois que l'être des ciseaux pourra discuter avec un être humain, il n'ont qu'à s'échanger des informations. L'être devra raconter son histoire, et Elluka répondra à toutes ses questions.
L'esprit accepte, car il veut parler de Kayo. Lorsqu'elle a été tuée, tout le monde la prenait pour une folle furieuse, mais l'esprit la connaissait mieux que quiconque, l'esprit la comprenait. L'esprit savait comment elle avait vécu, et pourquoi elle avait commit ses crimes. L'esprit veut le dire à quelqu'un, afin que la vérité soit rétablie.
Et ainsi, l'esprit commence son récit en révélant comment la folie de Kayo a commencé : il y a quatre ans de cela, durant le grand incendie d'Enbizaka.



Le grand incendie d'Enbizaka

Rendons nous sur l'île nation de Jakoku. L'une des régions de Jakoku se nomme "Onigashima" et c'est là que l'on trouve la majorité des étrangers. En effet le shogun qui règne sur l'île et réside à Eto (la capitale fortifié) a imposé à Jakoku une politique nationaliste et isolationniste : les étrangers ne peuvent entrer à Jakoku que par Onigashima, et il n'y a que dans cette région qu'ils peuvent exercer leur commerce. Il est donc normal que bon nombre d'étrangers s'installent à Onigashima et que leurs descendants y grandissent. Ironiquement, le premier magistrat qui a régné sur la région d'Izasa (celle où se trouve Onigashima) avait du sang étranger : il s'agissait de Gaou Octo (l'homme qu'a observé Faucille durant la Guerre Civile de Jakoku).
La ville représentant le coeur d'Onigashima se nomme "Enbizaka". Elle se situe au même endroit qu'une colline, et sur cette colline se trouvaient de nombreux établissements de commerce. Le plus grand de ces bâtiments était la maison de commerce Freezis. Et c'est à côté de ce bâtiment que le feu éclata. Le feu dont on se souvint plus tard comme étant le "Grand Incendie d'Enbizaka". A l'époque, la couturière de la ville, Kayo Sudou, n'avait que seize ans. Elle était déjà mariée et venait d'avoir un bébé, quelques temps plus tôt. Si elle était tailleur, c'était parce que sa mère l'avait été avant elle et qu'elle avait repris le commerce familial : cela commençait d'ailleurs à rapporter un petit pécule. Kayo aimait son époux, qui en retour l'aimait profondément. Même s'il faut le dire, il était sacrément débauché pour un fils de samouraï... Heureusement, il avait abandonné ses diverses aventures et mauvaises fréquentations au sortir de l'adolescence, après avoir été renié par sa famille et adopté par la famille Sudou en tant que beau-fils. Il gardait encore sur lui de nombreuses cicatrices, preuves des nombreuses bagarres qu'il avait connu. Voilà pourquoi ceux qui ne le connaissaient pas avaient tendance à le prendre pour un brave combattant au premier coup d攱枱il. Mais quand on connaissait son histoire, on comprenait qu'il n'avait rien d'héroïque chez lui. Par exemple, il y avait ses traces de brûlures sur son bras gauche. Il les avaient obtenues à l'âge de quinze ans, après avoir séduit la femme d'un forgeron. Bien évidemment, le mari était furieux, et savait manier le fer rouge... Oui, ce mari était un vrai petit démon. Et pourtant Kayo était tombée amoureuse de lui...
Le jour de l'incendie, le mari était absent. Kayo était dans sa boutique, avec son fils. Kayo devait terminer son travail (une grosse commande d'Oyuka-san, la voisine et vendeuse d'épingles à cheveux), et donc restait dans l'atelier tard la nuit. Chose étonnante, le fils de Kayo avait des cheveux blonds, alors que Kayo elle même avait des cheveux noirs et son époux des cheveux violets. Mais tous deux descendaient d'une lignée étrangère, ils devaient donc avoir un ancêtre blond dans la famille. De plus ils n'étaient pas les seuls parents d'Onigashima à avoir des enfants aux cheveux de couleur différente. Kayo portait souvent un monocle lorsqu'elle travaillait, afin de l'aider à repérer les petits trous dans le tissu.
Alors qu'elle réparait un kimono, son époux entra en trombe dans la boutique, légèrement ivre et sérieusement paniqué. Il l'alerta qu'il y avait un incendie. Les flammes descendaient de la colline et ils devaient s'échapper vite afin de survivre. Dehors, Kayo pouvait entendre les cris. Kayo fit ses affaires, prit avec elles les ciseaux de sa mère (un souvenir cher) et enfin enveloppa son enfant de ses bras. La famille se dépêcha de courir de l'autre côté de la colline, afin de franchir le pont, espérant que la rivière bloquerait les flammes. Mais tout le monde essayait de passer par le pont, et il n'y avait pas suffisamment de place. Alors que les Sudou attendaient que le passage se débloque, les flammes commençaient déjà à dévorer les bâtiments. En attendant, Kayo essaye de détendre l'atmosphère en rappelant à son époux qu'il ne cesse de se vanter de ses "ailes magiques" qu'il peut faire jaillir dans son dos pour voler. Mais le mari, sérieux, lui répond qu'il ne pourrait pas utiliser ce pouvoir pour les sauver tous les trois. Le pont ne se dégageait toujours pas. Aucun bâtiment n'était épargné. Tout était englouti par les flammes.
Et à cet instant la vie de Kayo bascula à jamais. Quelqu'un en fut témoin, quelqu'un dans les ciseaux, quelqu'un qui hurla et pleura, mais personne ne l'entendit. L'une des maisons en feu s'effondra sur la foule. L'un des piliers en feu s'abattit sur Kayo. Elle fut projetée en arrière, son bébé dans les bras, mais son pied finit tout de même prit sous la masse brûlante. Les flammes commencèrent à grimper le long des vêtements de Kayo. Elle vit son époux, sous les décombres enflammés de la maison. Pour sauver sa femme, il l'avait poussée hors du chemin, et c'était sur lui que la majorité de la maison s'était effondrée. Elle appela son mari, mais rien ne lui répondit. Bientôt, tout son corps se consumait. La chair de ses bras et de ses jambes noircit. Son visage à l'immense beauté fut défiguré par les brûlures. Kayo hurla, perdit connaissance. Et dans les ciseaux, un être sans corps sanglotait, regardant les flammes lumineuses et la lune scintillante.

Kayo n'est pas morte. Elle a fini par se réveiller. Elle était dans une maison inconnue, sous un futon, paralysée, tout son corps brûlé et douloureux. Elle était dans une clinique locale, derrière le pont de la colline. Kayo y avait été emmenée lorsqu'on a découvert qu'elle était encore en vie. Qu'elle ait survécu après avoir eu son corps entier consumé tenait du miracle.
Kayo fut accueillie à son réveil par Mei Miroku, une marchande voisine de Kayo, toujours vêtue d'un kimono rouge. Elle est dans la clinique pour aider son père, un docteur, en soignant les blessés. Mei est femme de drapier, donc une rivale de Kayo, mais en théorie uniquement, car Mei connaît le talent de Kayo et vient parfois secrètement la voir pour lui demander d'accomplir quelques tâches. Mei explique que leur maison a été épargnée par le feu, puisqu'ils vivaient de l'autre côté de la rivière, mais son mari s'est tout de même légèrement brûlé. Mei est également obligée d'annoncer à Kayo la tragique nouvelle : elle est la seule survivante de sa maison. Son fils et son mari ne sont plus de ce monde.
Kayo pleura, malgré la douleur. Elle voulut crier mais ne put que grogner.
L'incendie avait consumé la majorité des bâtiments se trouvant sur ou au pied de la colline. Il y avait prêt d'une centaine de morts. Le magistrat de la province d'Izasa, Octo Gato (quatrième chef de la famille Octo et descendant de Gaou) conclut à un feu criminel, mais le coupable ne fut pas trouvé.
Kayo se retrouva privée de famille et privée de maison. Cet événement traumatisant priva également Kayo de sa santé mentale. Ses brûlures ont lentement guéries avec le temps, mais son esprit resta brisé. Une fois que toutes ses brûlures eurent disparues et qu'elle fut de nouveau en état de travailler, elle s'installa dans la maison de feu sa mère. Elle emporta avec elle les ciseaux.

A ce point du récit, Elluka interrompt l'esprit. La sorcière réfléchit à la mère de Kayo, et à la famille Octo. En effet, la mère de Kayo, Kagura, était à l'origine la fille aîné du magistrat Octo Gato. A l'âge de seize ans, elle a fugué et a rejoint son amant, le père de Kayo. Kayo est donc une Sudou et une Octo. Mais le point important est que Kagura, en s'enfuyant, a dérobé le "trésor" transmis dans la famille Octo de générations en générations : les ciseaux. Ce sont d'ailleurs pour ces ciseaux qu'Elluka a traversé le monde entier et est venue à Jakoku. Mais, bien évidemment, elle a obtenu les ciseaux sans le Démon à l'intérieur. Un échec.
L'esprit pose une question à Elluka : si elle voulait tant les ciseaux, pourquoi ne pas les avoir prit à Kayo lorsqu'elle l'a rencontrée ? Après tout, cela faisait prêt d'un an qu'Elluka était à Jakoku. La sorcière explique que si elle a prit son temps, c'était parce qu'elle était venue à Jakoku non seulement pour les ciseaux, mais également pour prendre un autre corps. L'enveloppe charnelle d'abord, les ciseaux ensuite.
L'esprit continue son récit, reprenant quatre ans après l'incendie d'Enbizaka. L'année où cette femme, Elluka "Ma" Clockworker, est arrivée à Enbizaka.


Guérison corporelle, cicatrices spirituelles

Enbizaka a pu se reconstruire durant ces quatre années. Remettre sur pied tous les bâtiments a nécessité beaucoup d'argent, et le domaine d'Izasa était sans doute le plus pauvre de tous les domaines de Jakoku. Heureusement, un saveur est apparu. Perrié Cutie Marlon, responsable de la région Akuna (la région à l'est d'Evillious, incluant Jakoku) pour la branche Maistienne de la Fondation Freezis. Cette femme était celle qui gérait toutes les transactions commerciales de la Fondation Freezis aux alentours de Jakoku. L'incendie avait porté un grand coup à la firme de Maistia de la Fondation Freezis : Perrié elle même a été épargnée (elle était allée rendre visite au shogun sur l'île principale d'Enkoku) mais elle perdit de nombreux biens, ainsi que des employés. Cependant, elle a investit beaucoup d'argent dans la reconstruction d'Enbizaka : en réalité, elle faisait cela afin de rendre une "faveur" au shogun, faveur qui aurait ensuite poussé le shogun a accepté ses demandes.
Quatre ans plus tard, tout Enbizaka était revenu à la normal. Sauf pour ceux qui étaient morts, que ce soit définitivement ou simplement à l'intérieur.

Kayo était le mouton noir de la famille Octo, sa mère ayant été reniée après s'être enfuie avec un homme. Cependant, elle restait une membre de la lignée. La famille Octo craignant que les rumeurs concernant l'état mental de Kayo se répandent, le grand-père de la jeune femme (Gato Octo) décida de la prendre chez lui pour s'occuper d'elle. Mais jamais Kayo ne fut véritablement membre de la famille Octo. Gato et ses proches avaient prévus de jeter à la rue la couturière dès qu'elle irait mieux.
Une domestique personnelle fut attribuée à Kayo : une jeune femme du nom de Bufuko, une belle étrangère aux cheveux blonds et aux yeux bleus (même si son nom était jakokuais). Bufuko s'y connaissant en médecine, elle soigna à plusieurs reprises les brûlures de Kayo, et s'y prit tant et si bien que quatre ans plus tard, la couturière ne gardait aucune trace de l'incendie. Un jour, le père de Mei vint voir comment allait Kayo et fut tout à fait surpris de l'étonnante guérison de Kayo : il complimenta son talent, mais elle expliqua que ce n'était rien, étant donné qu'elle avait grandie dans une famille de médecins. Ils discutèrent un peu de la région Evillious (bien plus avancée en médecine ; le père de Bufuko était Lucifénien, et la femme décédée du docteur était d'Evillious), avant que Bufuko n'aille préparer le repas. Le docteur, laissé seul avec Kayo, entame la conversation avec elle, mais la jeune femme ne cesse de lui demander quand est-ce que ses brûlures finiront par guérir. Le docteur finit par comprendre que Kayo se perçoit toujours comme recouverte de cicatrices et de brûlures : elle ne supporte même plus son propre reflet. Mais ce n'était pas du tout. Pendant ces quatre années, Kayo ne s'est jamais adressé à Bufuko par son nom. Elle l'a toujours appelée "Ren", du nom de son fils décédé. Sans doute parce que Bufuko était blonde, qui sait ? Dans tous les cas, Kayo voyait en elle son enfant.
Après le départ du docteur et une fois que Kayo eut son repas, un homme grand et au visage fin, avec des cheveux noirs en chignon, est entré dans la salle : Anan Octo, samouraï, autre petit-fils de Gato et cousin de Kayo. Il est venu poser à la couturière une simple question, qu'il lui a déjà posée de nombreuses fois : où se trouve le "trésor" de la famille Octo ? Mais Kayo ignore sincèrement de quoi il parle. Anan sait que la mère de Kayo, Kagura, a dérobé les Doubles Lames Maudites, et Kagura étant morte un an avant l'incendie, il pense que Kayo a du hériter des objets volés. Le fait que l'on n'ait pas retrouvé les lames dans les ruines de l'incendie n'a fait que le conforter dans sa position. Cependant Kayo ne sait rien, et cela enrage notre samouraï, car son père lui a confié la tâche de récupérer ces lames à tout prix. Cette fois encore, il n'obtient rien d'elle. Avant de partir, Anan énonce qu'étant donné que Kayo est guérit et que sa boutique a été reconstruite, elle sera expulsée de la demeure des Octo dans les jours suivants, sur ordre du magistrat Gato Octo.
Bufuko est sincèrement choquée par une telle brutalité et cherche à savoir pourquoi Kayo est tant détestée par la famille Octo. Anan décide de lui révéler un secret des Octo : Gato a eut quatre enfants. Tout d'abord il y eut Kagura, qui donna naissance à Kayo. Puis il y eut le père d'Anan, puis un troisième enfant et enfin... un quatrième enfant qui donna naissance à l'époux de Kayo. Oui, la couturière avait épousée son propre cousin. Bufuko rétorque que les mariages entre cousins sont traditionnels à Jakoku, mais Anan ajoute que l'époux de Kayo a été renié par la famille Octo. Fille d'une femme déshonorée et épouse d'un homme renié... si la famille Octo lui fait encore la moindre faveur, ce n'est que parce qu'ils ont pitié d'elle. Anan annonce à Bufuko qu'elle retrouvera son emploi originel (c'est à dire qu'elle redeviendra sa servante) : il va l'emmener vivre à la maison de commerce Freezis car Anan est actuellement allié de la Fondation.
Bufuko annonça à Kayo qu'elles ne se reverraient plus, mais Kayo était simplement heureuse que son "fils" ait trouvé du travail dans une maison de commerce prestigieuse. Kayo offre à Bufuko de lui coudre des vêtements (Kagura offrait toujours de nouveaux vêtements aux gens lorsqu'il fallait célébrer une grande occasion). Bufuko accepte et demande à Kayo une tenue de femme de chambre du style Evillious, afin d'être plus en "accord" avec la maison Freezis (elle a peur que le kimono fasse trop "jakokuais"). Kayo accepta et promit à Bufuko de faire de son mieux. Ou plutôt elle promit à sa "mère" de faire de son mieux.

Lorsque Kayo rentra chez elle, le lendemain matin, elle retrouva sa boutique, entièrement reconstruite, et juste à côté un bâtiment flambant neuf. Alors qu'elle s'apprête à rentrer, Kayo rencontra une jeune fille aux cheveux verts, à la ceinture (obi) de la même couleur. La jeune fille se présenta comme Miku Miroku, fille de Mei. Elle était venue accueillir Kayo, Mei étant absente pour le moment. Miku expliqua également que les Miroku avaient demandé à la Fondation Freezis de meubler la nouvelle boutique de Kayo pour son retour, afin qu'elle puisse repartir sur un pied stable. Miku ajouta qu'ils ont eut même fournit à Kayo quelques nouveaux instruments et outils pour coudre (étant donné qu'ils sont drapiers, ils en ont plein). Kayo fut émerveillée par sa nouvelle boutique, et remercia chaleureusement Miku. Elle promit également d'adresser ses remerciements à la Fondation Freezis.

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