ii.

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Mais si on pensait le jour éternel, est venue ta nuit.

Elle est arrivée sans prévenir et soudain tu ne brillais plus autant. On te voyait dépérir, on ne comprenait pas.

Tu ne nous parlais pas, parce que tu ne voulais pas nous inquiéter. Tu ne créais jamais les problèmes, tu les réglais, après tout. Mais d'un coup, tu n'as plus su faire. Parce que tu avais le problème et qu'il s'accrochait à toi de ses griffes acérées. On ne peut pas aider les autres sans être bien soi-même. Je crois qu'on avait tout essayé pour t'aider. Mais t'étais entêtée.

Et malgré tout – notre inquiétude comme la propre tienne, tu continuais à sourire et gardait la tête haute. Pourtant tu semblais figée, comme bloquée.

Tu restais de glace. Tu étais enfermée dans ton propre espace. 

rayon de soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant