Chapitre 5

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Comme Harry et Ron n'étaient pas encore arrivés, Hermione décida de les attendre sur le fauteuil. Seulement la personne qu'elle désirait voir au plus vite était Ginny. Elle devait lui raconter ce qu'il s'était passé à la bibliothèque. A cette pensée, Ron et Harry arrivèrent.

- Ça va Hermione ? Demanda Harry en voyant sa meilleure amie qui avait l'air inquiète.
- Oui oui ça va, lui sourit la jeune fille, ça s'est bien passé votre entraînement ?
- Oui, sauf que Ginny est tombée.
- Elle est à l'infirmerie, ajouta Harry .
- Quoi ! s'écria Hermione paniquée, comment va-elle ?
- Elle est tombée, en se prenant un cognard dans le bras, Harry a réussi à amortir un peu sa chute, mais elle s'est quand même blessée.
- Je peux aller la voir ? demanda-elle d'une voix inquiète.
- Oui, on t'accompagne, fit Ron.

Arrivés à l'infirmerie, Hermione toqua à la porte pour signaler leur présence.

- Oui? Entrez !
- Bonjour, madame Pomfresh... murmurèrent les trois amis.
- Oh ! Bonjour vous trois, je suppose que vous êtes venus voir Ginny Weasley, elle est juste là bas, fit elle en leur montrant un lit au fond de la salle.
- Harry, Hermione ! s'exclama la rousse en voyant ses amis arriver.

Son visage était pâle, et son bras était recouvert d'un bandage.

- Ginny, ça va ? demanda Hermione inquiète.
- Mon bras me fait moins mal, je vais un peu mieux. Madame Pomfresh m'a fait boire une potion. Malgré ses bons soins, mon bras est cassé.
- J'espère que tu vas guérir vite, en tous cas... l'encouragea Harry, tout en lui souriant.

Hermione la regarda dans les yeux. Elle voulait tellement lui parler de Drago, mais elle ne pouvait pas. Pas tout de suite, elle ne voulait pas l'embêter avec ses histoires, alors qu'elle était mal en point et à l'infirmerie.

- Harry a été remarquable aujourd'hui, dit la jeune rousse en regardant celui-ci avec des yeux brillants, sans lui ma blessure ne se résumerait pas juste à un bras cassé. Merci Harry.
- De rien, je ne pouvais pas te laisser tomber sans rien tenter, lui répondit-il avec un sourire aux lèvres.
- Je ne pourrai pas encore sortir ce soir... fit Ginny en s'adressant à Hermione. Madame Pomfresh veut me garder encore un peu.
- Oui, on va te laisser... tu ferais mieux de te reposer maintenant.

Ginny hocha la tête.
Hermione lui déposa un bisou sur le front et sortit de l'infirmerie suivit de Ron qui regardait une dernière fois sa petite sœur. Harry lui fit un dernier signe de la main avant de s'en aller.

***

Hermione n'eut pas de mal à s'endormir contrairement à ce qu'elle aurait pensé. Les événement de cette journée l'avaient épuisés.

Le trio de Gryffondor se frayait un passage dans les couloirs encombrés par les élèves. Ils devaient se rendre à un cours de métamorphose avec le Professeur McGonagall. Ils arrivèrent enfin au second étage, celui du département de métamorphose. Ils entrèrent dans la seconde classe sur leur gauche et poussèrent un soupir de soulagement en s'apercevant que leur enseignante n'était encore pas arrivée.

Après dix minutes tous les élèves étaient installés et Minerva McGonagall commença son cours de sa voix aiguë et sèche qu'on lui connaissait tant.

- Aujourd'hui nous allons métamorphoser des araignées en pince à cheveux. Vous vous apercevrez que l'animal est très petit et qu'il est très rapide à se déplacer, il faut acquérir une certaine rapidité pour réaliser cette transformation. Sur vos tables vous avez un bocal contenant une araignée par personne. Je vous laisse prendre votre manuel page 194 et je passerai parmi vous pour vous aider.

Harry sortit son manuel tandis que Ron, plus blême que jamais gardait les yeux fixés sur son propre bocal où les occupantes aux longues pattes essayaient vainement de s'échapper.

-Non ! Non il n'en est pas question ! Jamais je ne toucherai ces... bestioles dégueulasses ! s'indigna le rouquin.
- Allez Ron ce ne sont que des ... euh... petites bêtes ! essaya de le réconforter Hermione sans toutefois être très enthousiaste à son tour.

Hermione regarda tout autour d'elle et s'aperçut que peu de monde osait mettre la main dans le bocal pour prendre les araignées noires aux longues pattes tricoteuses. Elle remarqua cependant que Zabini tenait une bestiole par une patte le bras bien tendu devant lui et qu'il faisait une grimace montrant clairement qu'il aurait préféré que l'animal choisit soit moins...gesticulant ! La vue de Zabini la dégoûtait. Elle se rappelait de ce qui s'était passé la veille et ne put s'empêcher de lui jeter un regard noir.

Le pariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant