7/ jour J

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Pdv externe:

Une semaine est passée et c'est enfin le jour J. Ce mariage que tout le monde attend impatiemment, en effet c'est aussi un moment de fête et où même les villageois sont conviés.

Robin et ses chers compagnons viennent juste d'arriver à l'arrière du château. Il est tôt même si les serviteurs travaillent déjà d'arraches pieds à l'élaboration du mariage tant attendu -enfin pas pour tous.

Robin poussa la lourde porte en bois, et pria intérieurement qu'elle n'émette aucun bruit. Sa prière sembla avoir été entendu au vu du fait que celle ci ne produisit qu'un léger grincement, à peine audible.

Ses camarades le suivirent, une fois la porte passée le hors la lois longea les couloirs, et arriva sans encombre à la chambre de la lady.

Il s'était renseigné discrètement sur ce que ferait Scarlett à cette heure ci, par chance elle donnait un coup de mains aux cuisines avant de rejoindre Marianne afin de l'aider à s'apprêter. Il s'était notamment munit d'un plan du château afin d'emprunter le chemin le plus direct et de ne pas se perdre.

Tout ce déroulait comme l'avait prévu Robin, les gardes étaient occupés à surveiller le lieux de cérémonies et les serviteurs n'arpentaient plus les divers couloirs bien trop occupés à tout mettre en place dehors.

Parfait se dit le beau roux.

                               ***

La belle lady sécha de nouveau ses larmes, et se regarda dans son miroir. Depuis "l'événement" elle n'arrivait plus à se regarder dans une glace sans avoir honte. D'ailleurs dès qu'on l'approchait un peu trop près elle se remémorait le prince la frappant, souvenir qu'elle aurait tant voulut oublier.

Certes enfant elle avait déjà reçu de telle brimade de la pars de sa gouvernante, voire même de son père. Mais venant du prince cela la choquait au plus au point, surtout pour aucun motif valable.

Enfin se dit elle, cela recommencera. À force je vais sûrement m'y habituer, comme je vais sûrement me faire à mon futur époux.

Alors que la brune s'apprêtait à se lever, la porte de sa chambre s'ouvrît - plutôt silencieusement mais suffisamment rapidement pour que les 4 justiciers aient le temps d'y pénétrer.

Marianne n'eut même pas le temps de crier d'effroi, juste de sursauter avant de se faire faire assommer par Tuck.

- J'espère que tu as modéré ta force. Râla robin en s'approchant de la lady.

- Ne t'inquiètes pas, ta dulcinée va juste faire un petit somme de quelques heures tout au plus.

Robin tiqua sur le "ta dulcinée" mais ne releva, l'heure n'est pas au chamaillerie! Ils n'ont pas de temps à perdre si ils veulent pouvoir s'enfuir sans embrouilles.

Il attrape d'un geste assuré Marianne et la mit sur son épaule comme un sac à patate.

Puis les 4 hors la lois sortent de la chambre pressement, puis du château.

Une fois à l'extérieur, ils soufflent enfin. Toute l'anxiété qu'ils avaient accumulé s'échappe d'eux.

- On à réussi! Et sans s'attiser la foudre du prince et des gardes! S'extasie Alexandre.

- Oui, nous l'avons fait et ceux sans difficulté. Je vous avoue que au début je ne pensai pas cela possible. Avoua Robin.

- Comme quoi il faut être optimiste!

Le roux haussa les épaules puis fit signe à ses amis de rentrer au camps. On ne devrai pas s'apercevoir trop tard de la disparition de la "mariée"; il ne vaut donc mieux ne plus être dans les parages quand ils s'en rendront compte  songea t'il.

Arrivé au dit camps, il grimpa jusqu'à sa petite maison nichée au haut d'un des arbres -Comme celle de ses compatriotes.

Le sol confectionné de bout de bois colmatés ensemble grinça sous ses pas, pas qui le mena jusqu'à son lit afin d'y déposer Marianne.

Avant de rejoindre ses amis il la regarda. Dieu qu'elle était dotée d'une si belle beauté pensa le roux. De plus elle a un caractère admirable, continua t'il perdu dans ses pensées envers la belle lady.

Il aurait pu rester là des heures à la contempler, cette fille qu'il jugeait inaccessible de pars son rang mais aussi sa beauté. Il en était sûr désormais il l'aimait, son cœur qui battait bien trop vite en sa simple présence ainsi que ses mains moites le trahissait.

Il déglutit et se convainquit intérieurement de quitter la pièce avant de ne rester trop longtemps à la regarder.

Il rejoignit ses camarades, sous leurs regards insistants et mutins il s'assit sur l'un des bancs.

- Quoi? Demanda le principal observé.

- Rien, rien, juste on se demandait quand es ce que tu allais nous faire l'honneur de nous rejoindre.

- Je n'ai point l'heure mais je suis sûr avec certitude que cela fait au moins 10 mins que tu aurais dû revenir! Rajouta petit jean suite à la tirade de tuck.

- c'est cela, il soupira légèrement agacé mais tout de même amusé, je m'assurait qu'elle aille bien! C'est tout.

- Baliverne, allons robin le fait que tu aimes Marianne n'est plus un secret. Mais de là à l'observer un long moment dans son sommeil ça fait légèrement psychopathe. Non? S'exclama Alexandre en s'asseyant à côté de robin.

Ils pouffèrent amusés par le fait que leur ami soit amoureux.

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𝑅𝑜𝒷𝒾𝓃 𝒹𝑒𝓈 𝒷𝑜𝒾𝓈 (terminée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant