8/ De la peur à la joie

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Pdv Marianne:

Je me réveilla doucement, quoique un peu sonnée, puis m'étira habilement.

Je posa ma mains sur ma tête, j'y est un peu mal comme si l'on m'y avait asséné un coup.

Après m'être frotté les yeux, je remarqua que je n'étais point dans ma chambre.

Ma gorges se serra, quand ma mémoire me revint: on m'avais enlevé hier le jour de mon mariage.

Sûrement la cause de ce soudain kidnapping, figurait être l'argent, hélas entre la surprise et la vitesse à laquelle c'est passé mon enlèvement je n'ai pas eu le temps de percevoir mes agresseurs.

Que va t'on faire de moi?

J'ai peur, je ne connais pas cet endroit. On dirait une sorte de cabane, si j'en juge à la décoration de la pièce.

Décoration d'ailleurs plutôt pauvre, les planches en bois semblent menacés de s'effondrer à tout instant, le lit est constitué d'un simple matelas de paille et une bougie dépeint comme simple moyen d'éclairage posé sur l'un des petits meubles.

Tout cela est bien différent de ma chambre, pour sûr!

Pourtant je ne sais pourquoi cela me rappel les petites maisons de Robins et ses compères! Enfin, je les avaient juste aperçus d'en bas, jamais je n'y avais  pénétré.

La peur me joue sûrement des tours, penser que ce serait robin et ses complices qui m'est enlevée ou plutôt sauvée, me rassurerai. Je dois me faire à l'idée que je ne vis pas dans un de ces comptes de fées où le beau prince sauve la princesse, et tous ce finit dans le meilleure des mondes.

Je souffle chassant toutes les pensées glaciales qui apparaissaient, s'installant à la place de mes espoirs.

Et, avec prudence je m'avance vers ce qui semble être une trape. J'y passe la tête et y voit une échelle rejoignant le sol -que je devine comme étant celui d'une forêt.

Dois je descendre? Ou rester ici, seule dans la terreur?

Je me mord la lèvre inférieure, et mes doigts tritures légèrement le bout de mes manches, mon regard passe de mon pied droit à mon pied gauche, tout deux nus sur le sol râpeux.

Oh et puis qu'advienne ce qui adviendra!

Pdv externe:

La jeune fille quelque peu tremblante mais emplie de courage descendit l'échelle.

Elle posa un pied puis l'autre arrivée en bas, et écarquilla les yeux surprise de reconnaître l'endroit où elle demeure.

Endroit qui n'est autre que le repère des ses chers amis!

Sa peur s'envola en apercevant justement les 4 compères, qui se retournèrent en entendant Marianne crier:

- Oh robin!!!!!!!!!!

Et elle courra dans ses bras comme une enfant qui venait de recevoir un présent, effectivement elle ne voulait plus le lâcher. Elle resserra sa prise, seul les quelques rires des autres hors la lois retentissent dans le silence agréable qui s'est installé entre les 2 âmes sœurs.

Robin lui, rougis instantanément à une si soudaine proximité. Mais cela lui est agréable, il sent cette charmante odeur qui émane de la brune, un mélange de miel et de cannelle.

Les deux restèrent un long moment ainsi; une Marianne collée à son robin, les joues cramoisies chez les 2, et pas un ne souhaitant bouger.

Ce moment ils aimeraient tout 2 qu'il ne s'arrête jamais.

Mais tout à une fin car après tout l'être humain est un être de finitude.

- Hum, toussa tuck un large sourire s'affichant sur son visage.

Les deux se décolérèrent gênés comme si ils venaient de réaliser ce qu'il se passait.

- Pardonnez moi, j'ai été sotte de réagir ainsi. Mais j'ai eu si peur! Avoua la brune dont les joues avaient pris une teinte écarlate.

- Ne... ce n'est rien. C'est normal dans une telle situation. Prononça robin en faisant quelque pas afin de s'éloigner de la personne qui semble l'attirer comme un aimant.

- Pourquoi m'avoir enlevé?

- tu heu vous ne sembliez pas d'accord avec ce mariage, c'était pour moi la seul solution de vous sauver.

- Merci. Merci infiniment, je... vous m'avez sauver la vie, je ne sais comment vous remercier!

- En épousant robin bien sûr! S'exclama Alexandre.

Robin crut s'étouffer face au dire de son ami, il déglutit et tenta de ne pas montrer sa gêne.

- Alexandre! Tonna robin. Ne l'écoutez pas il rigole. Il lança un regard noir à son compagnon avant d'afficher un sourire mal à l'aise.

- Hum, nous pensions que vous pourriez vous installer parmi nous.

- Oui je le veux! La noble venait de presque crier, sans rendant compte elle plaqua la mains sur sa bouche, avant de se reprendre, je veux dire que cela me va. Plus jamais je ne veux revoir le prince!

- Bien, mais nous n'avons pas d'autres lit à vous prêtez... mmmmh il vous faudra partager la couchette avec robin alors.

- Oui c'est la seule solution. Rajouta Alexandre après les dires de tuck. Les 2 se moquaient ouvertement de leur ami, ils savaient parfaitement l'effets que cela avait sur le roux .

Le visage de Marianne revira au rouge, ses yeux s'agrandirent aussi.

Robin quand à lui croyait décéder sur place, même si l'idée ne lui déplaisait pas il ne trouvait pas cela convenable.

Mais ce fut Marianne qui prit la parole malgré son envie de disparaître sous terre:

- Bien, ça me convient.

Personnes ne s'attendait à une telle réponse de sa part, cela cloua même le bec aux petits diablotins que sont tuck et Alexandre.

- À... à moi aussi. Prononça difficilement robin.

•••

La nuit venait de tomber alors chacun regagna sa "maison" après avoir finit de souper.

Marianne avait toujours sa douleur au fessier mais cela commençait à s'atténuer. Peut être avait t'elle reçu tant d'émotion en si peu de temps que cette accumulation d'affect l'avait comme anesthésié?

Elle s'assit sur le lit lâchant un simple petit gémissement. Robin tourna la tête vers elle et pris la parole:

- C'est là qu'il vous a frappé?

- Oui... mais cela va déjà mieux. La noble essaya tant bien que mal de rassurer le jeune homme qui lui parût fort inquiet.

- J'irai vous acheter une pommade? Demanda le roux .

- Si vous le souhaitez. En disant cela elle s'allongea et se mit sur le côté afin que son postérieur ne soit plus en contact avec le lit.

Robin fit de même, mais en restant sur le dos, pensif il fixe le plafond.

Il regarda la brune, elle était de dos mais restait toujours aussi belle. Sa chevelure retombait nonchalamment sur son dos, le recouvrant entièrement.

Il sourit en s'apercevant que Marianne venait de s'endormir, il déduit cela grâce à ses petits ronflements semblables à un ronronnement d'un chat. Il trouva cela très mignon.

Puis il finit par lui aussi plonger dans le doux monde des songes.

                           [🌲🌝 ]

𝑅𝑜𝒷𝒾𝓃 𝒹𝑒𝓈 𝒷𝑜𝒾𝓈 (terminée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant