C'était un jour d'orage,
Où le ciel, à travers les nuages,
Révélait sa rage.
Je m'étais réveillé plein d'espoir,
Ne sachant ce qu'il allait valoir.
Et il demeura dans ma mémoire.
Sorti, le ciel en haut, pleurait
Ses gouttes de larme qui consolaient,
Un soleil qui encore, derrière, se cachait.
Sorti, mon cœur au fond dormait,
Ses yeux comme arme se réveillaient,
La tête et le bec sous l'arbre ne se dénichaient.
Alors, tout ce qui roulait semblait s'arrêter.
Les bus, par abus, buvaient la colère des passsagers,
Qui, dans l'émotion, ne se pardonnaient les dangers.
Le voyage si court, devenait si long, si pénible...
Au point que j'y perdit l'air indisponible.
Un peu tard, plus tard, on soulageait le petit Gaston si sensible.
C'était maintenant le temps de descendre,
D'un voyage aux souffrances de cendres.
Mais je ne tardais à être choqué après un repos tendre :
“ Tout cette route que vous aviez fini d'achever..
Désolé ! Ce n'était pas la peine de venir ici pour retourner...
Car ce qui t'amène de si loin, on ne peut te le donner."
Quand on dit que ce pays va mal, je me dis,
Que plus que cela même, il est à l'agonie.
Quoi que tu y cherches, tu n'est jamais servi !
Ce jour était terrible et indescriptible pour moi.
Y penser même me pose dans l'émoi.
Et c'est le cas depuis plusieurs mois.
C'était un jour d'orage,
Où le ciel, à travers les nuages,
Révélait sa rage.
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Plume Inspirée
PoesíaÔter les maux par les mots est mon but. Rêver sans dormir est ma passion. La poésie est ma femme, venez que je vous la présente.
