Les lumières au-dessus de ma tête.

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Dans mon lit, je les allume.
Ces lumières au-dessus de ma tête.
Comme pour éclaircir mes idées.
Qui elles, se font sombrent.

Les premiers éclats de ces petites lumières.
Sont tellement forts et beaux.
J'en ai des pluies d'étoiles sur les joues.

Mais la seconde qui suit,
Mes lumières s'assombrissent.
Leur magnifique éclat s'appauvrit.
Et mes loupiotes deviennent moroses.

Il ne reste qu'une petite étincelle d'espoir.
Comme un dernier rayon de soleil avant la nuit froide.

De temps en temps leur éclat étincelant réapparaît.
Il donne l'impression de renouveau.
C'est tellement beau,
Mon coeur est réchauffé.

Mais cela ne dure très longtemps.
Leur éclat disparaît une nouvelle fois.
Et la morosité revient envahir mes loupiotes.

Je pense que,
Mes lumières vont réellement s'éteindre à jamais.

C'est triste mais cette guirlande lumineuse,
Me fait penser à moi.

Au début ces petites lampes,
Étaient tellement étincelantes et belles,
Après elles sont devenues,
Moroses et tristes car le temps les avaient usées.

Mais parfois elles reprenaient espoir.
Et éclairaient le mur amoché.
Une fois le mur abîmé mis en valeur.
Mes lumières étaient épuisés.
Alors leur éclat les quittait de nouveau.

Et le mur éclairé,
Retourna dans sa pénombre de solitude.

C'est maintenant que nous arrivons à la fin,
À la fin de leur vie.

Mes loupiotes,
Sont juste fatiguées d'essayer,
Fatiguées d'aider,
Et de rassurer le mur abîmé.
Elles sont devenues ternes d'épuisement.

Si elles ne sont plus étincelantes comme avant,
C'est parce que quelqu'un leur a volé leur éclat.
Et ce quelqu'un.
C'est tout simplement la vie.
La vie mais aussi parfois le temps.

Je suis comme mes lumières,
J'ai essayé d'être prévenante,
J'ai aider toutes les personnes fêlées,
J'ai rassuré tout ceux abimés.

Et pourtant la vie à décidée,
De me rejeter.
Et de m'épuiser,
Jusqu'à mon dernier infime éclat.

Au final,
Ce soir mes lumières au-dessus de ma tête,
Sont éteintes,
Car leur dernier éclat à étincelé hier.

Il n'y a donc plus personnes pour me porter compagnie,
Plus personne pour éclairer mes idées assombries.

Je commence à être comme mes loupiotes.
Je suis fatigué d'essayer,
Fatigué d'aider,
Et fatiguées de rassurer les murs abîmés de ma vie.

Mes joues mouillées par la pluie d'étoiles incessantes,
Me donne un air attristé,
Mes yeux rouges de frottement,
Me font passer pour une paummée.

Bref, je suis deux choses à la fois,
Je suis mes lumières fatiguées,
Qui essayent d'aider touts les abîmés.
Mais je suis aussi celle qui est abîmée,
Et qui aurai bien besoin d'être éclairé et aider.

Mes petites lumières au-dessus de ma tête sont parties.
Je suis maintenant seule dans mon lit,
Toujours accompagné de mes idées,
Elles, encore moins étincelantes que mes loupiotes éteintes.

~Oh, ça fait longtemps que je ne vous ai pas retrouvé sur ce livre ! Je suis désolé si nos retrouvailles sont plutôt...déprimante ? Nan, sérieux ce poème est pas très joyeux, mais il ne parle pas de moi ! Oki ? Je ne suis pas en dépression ! Et je n'ai pas d'idées sombres ! Donc voilà, kissu~

~Aiko710~

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