Le lundi.

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Lundi, 10h36.

Nos huit amis sont plus ou moins serein. Suite à leur week-end haut en couleur, surtout de couleur rouge.
Actuellement en cours d'histoire et parlant de la Seconde Guerre Mondiale, détaillants la violence des combats, les blessures causées par tout ça, quelques flashback reviennent en mémoire de certains.

Joseph: Monsieur ? Je peux sortir?

Dit Joseph en portant sa main à sa bouche, comme si il allait dégobiller.

Le prof: Allez y, si le sang et la violence de la Seconde Guerre Mondiale vous donne la gerboulade, je n'ose imaginer les dissections en cours de sciences, Tom accompagnez le.

Joseph s'empressait de sortir de la salle, suivi de près de Tom.

Marina, Yann, Arthur, Esteban, Emy, Grégoire et Zia ne pouvaient pas s'empêcherde se lancer des regards. Certains regards traduisaient la peur, la culpabilité ou même l'indifférence.

Une bonne dizaine de minutes plus tard, Joseph revint, pâle comme un cul. Et Tom est toujours aussi tranquille même si on pouvait lire de l'anxiété sur son visage.

Le cours s'interrompt par un toc toc à la porte. Tous les visages se tournèrent vers la porte, comme si le temps avait arrêté de fonctionner pendant une seconde.

Surveillant:Je suis bien en TS4 ? Bien, est ce que Gwendal Dupont est présent ?

Soudainement Esteban tournait sa tête vers Marina qui ne bougeait pas, elle fixait sa trousse comme si Satan lui avait volé son âme. Zia lui donnait un coup de coude pour la réveiller. Elle relevait la tête, et son âme avait retrouvé son enveloppe corporel.

Le prof: Non, j'ai fais l'appel sans lui et il ne s'est pas présenté en effet.

...: Il est peut-être malade ?

Lâche une blonde.

Surveillante: Possible, mais il n'est pas rentré chez lui du week-end, sa mère est rentrée chez elle hier soir et ne l'a pas trouvé, quelqu'un ne saurait pas où il est ?

Arthur: Personne n'était vraiment proche avec lui, il était souvent dans son coin.

D'un coup sec, Emy se tournait vers Arthur comme si il avait lâché une bombe. Il avait dit cette phrase tellement calmement qu'on aurait pu croire qu'il s'en foutait de lui, ce qui était complètement vrai. Le pire c'est que les autres élèves étaient d'accord avec Arthur. En même temps il avait raison. Noah était spécial, il avait des sauts d'humeur et prenait des médicaments pour calmer son hyper activité.

Lundi, 12h48.

Emy: Arrêtez tous de tirer la gueule, on dirait vous avez vu un mort.

Aïe, phrase de trop pour Emy, Esteban lui lançait une boulette de pain dans son verre. Chose à ne pas faire, sauf si vous voulez mourir, c'est le cas de le dire.

Emy: ESTEBAN T'ES VRAIMENT CON, je vais te tuer.

Esteban: menace de mort, je retiens.

Le reste du groupe les observait, avant que Yann y rajoute son grain de sel, façon de parler, parce qu'à la cantine y'a du sel, fin bref.

Yann:C'est bon, lâche la Esteban, elle rigole, elle ne mettra jamais sa menace à exécution.. comme certains..

Oups Yann dérape. Tous les regards se tournèrent vers lui, plus spécialement celui de Marina, qui pour la première fois de la journée prenait la parole.

Marina:Moi je tiens mes promesses, donc me chauffe pas, j'ai tout ce qu'il faut ici, dit elle en prenant son couteau, qui ne coupe pas, Si j'étais toi, je ne me tenterais pas, car la liste des disparus pourrait s'allonger..

Ils parlèrent doucement, pour éviter les oreilles indiscrète.

Flashback, Vendredi, 22h38.

Yann:Pourquoi t'as fais ça Marina?

Marina tenant la lampe dans sa main, Esteban était au sol, les yeux de merlan fris du reste de la colonie les observait un par un, mais finit pas rester posé sur Marina.

Zia: Marina ? Ça va?

Marina: J'ai fais ça, c'est tout, c'était soit lui, soit Esteban, c'est tout.

Sur ces mots, Marina lâchait la lampe qui fit un énorme bruit en tombant au sol, sans se casser pour autant, vive le plastique.

Le club des Huîtres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant