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Point de vue Chae Hyungwon ; Jour 1.
Je me réveil en sursaut, je suis en sueur, perdu, à bout de souffle. Mon regard se perd dans le salon, j'ai dormi dans le canapé, espérant être réveillé par mon père, me disant qu'ils sont enfin rentrés. Cependant, ce n'est pas le cas, j'ai fait un cauchemars, j'étais tout seul, entouré des choses, des monstres identiques à la chose que j'ai vu hier. Un frisson parcours mon dos, me donnant la chair de poule. Je me lève doucement, j'essaye d'être le plus silencieux possible, pourtant je suis seul chez moi. Je ne me sens plus en confiance depuis hier. Je vais dans la chambre de mon frère, elle est vide, puis dans celle de mon père, il n'y a toujours personne.
Mon cœur se serre, ils ont passés la nuit dehors... Est-ce qu'ils vont bien ? J'espère qu'ils n'ont pas croisés cette chose, qu'ils sont en sécurité. Je vais dans la salle de bain me passer de l'eau sur le visage, prenant une grande respiration. Je devrais peut-être appeler la police, signaler leur disparition... Mon père trouverait ça certainement ridicule s'il revenait, accompagné de la police, il me dirait que j'aurai dû lui faire confiance et attendre son retour. Pourtant je sens que ce n'est pas comme d'habitude. Je retourne dans le salon et prend le téléphone et compose directement le numéro.
J'hésite un moment, puis finis par appuyer sur le bouton vert. Cependant, l'appel se coupe directement, aucune sonnerie, je fronce les sourcils. Je recommence, et ça se reproduit. Nous avons du réseau,nous pouvons appeler et recevoir des appels. J'étais déjà stressé,mais là, ça devient pire. Je lâche un juron en recommençant à nouveau, pour que ça se termine de la même manière, l'appel se coupant de nouveau. Une certaine colère commence à se ressentir dû à mon impuissance et à mon impatiente.
_ Et merde.
Je pose le téléphone et m'étale dans le canapé, je suis encore dans mes habits d'hier, l'odeur de la boue est présente. Je soupir, je me relève et vais dans ma chambre, sortant des habits propres. Il faut que je prenne une douche, je ne peux pas rester comme ça. C'est si silencieux, je déteste ce silence, normalement mon frère devrait être là en train de m'embêter, de me demander quand est-ce que je ramènerai enfin une fille à la maison, mon père en train de lui dire d'arrêter, rigolant légèrement. Mes vêtements sales finissent au sol, je rentre dans la douche, lâchant un soupir d'aise, l'eau chaude détendant mes muscles.
Je ne peux m'empêcher de me demander où ils sont, je suis sûr qu'ils m'auraient prévenus s'ils devaient dormir sur place hier soir. Mon père ne m'aurait jamais laissé m'inquiéter comme ça. Il me connaît trop bien. Je sors bien vite de la douche, enroulant une serviette autour de ma taille. J'enfile rapidement un boxer, je suis du genre frileux. J'allais enfiler mon jean quand des petits bruits attirèrent mon attention. J'arrête tout mouvement, attendant que cela se reproduise, est-ce qu'ils étaient rentrés ? J'entends de nouveau un petit bruit, je me dirige doucement vers le salon, tendant l'oreille.
Il semblerait qu'il y est quelqu'un qui marche la porte d'entrée... Mon cœur commence à battre un peu plus fort. Mon père a les clés de la maison, il serait déjà rentré, et s'il n'y avait que Chanyeol ? J'avance doucement vers la porte, regardant les fenêtres pour voir si je peux apercevoir quelqu'un... Je n'ai rien pris pour me défendre, je suis à moitié nu, comment suis-je censé faire ? Le mot idiot tourne en boucle dans ma tête, puis les pas semblent s'éloigner, je vois une ombre passé près de la fenêtre, la personne cherche un moyen de rentrer...
Qu'est ce que je suis censé faire ? Déjà trouver un moyen de me défendre, un couteau ? Je peux pas menacer quelqu'un avec un couteau, si ? Je suis nul pour les combats au corps à corps de toute manière... Ou peut-être la batte de base-ball de Chanyeol ? C'est avec peu d'assurance que je la prend, la serrant fortement entre mes mains. Je suis discrètement les pas de l'extérieur, qui me mène à l'arrière de la maison, merde, la porte de derrière !
Est-ce qu'elle est fermée ? Je ne sais plus si elle as été fermée hier soir... Normalement, c'est mon père qui y pense, car il sait qu'on n'y pense jamais avec mon frère. Je m'insulte intérieurement, je suis vraiment nul. Je me cache derrière la porte de la cuisine, attendant que la personne passe par ici. J'aperçois enfin son ombre et je prie de tout mon être que cette fichue porte soit fermée. Cependant, la poignée se baisse tout doucement et un cliquetis fait écho dans la maison, la porte est ouverte...
Je me colle au mur, ma respiration est coupée, je commence à paniquer. Quelqu'un vient de rentrer dans la maison, qu'est-ce que je suis censé faire ? Est-ce que c'est une personne étrange comme hier soir ? Mon cœur se serre et la silhouette étrange de cette chose me revient en mémoire. Il est hors de question que cette chose reste dans ma maison. Je serre la batte, j'essaye de respirer, de rester un minimum calme et d'être prêt à frapper quand il le faut. J'entends la porte se refermer. Un soupir, puis, des petits pas, je vois l'ombre de la personne, puis un pieds, la jambe entière, c'est le moment.
Je frappe un gros coup dans le dos de la personne qui s'écroule au sol, ne bougeant plus, mon torse se soulève rapidement, ma respiration étant lourde. Mon regard se pose sur la personne à mes pieds, et c'est avec un certain soulagement que je constate que tout ces membres sont bien là et que ce n'est ni mon père, ni mon frère que je viens d'assommer. Malheureusement, me rendre compte du fait que je viens d'assommer une personne comme ça me paraît moins cool avec les secondes qui passent. Je vais directement prendre la clé qui est dans le bol posé sur le meuble de la cuisine pour fermer la porte de derrière.
Je ferme les rideaux de chaque pièce, puis, je vérifie que la personne est bien évanouie. C'est avec un peu de mal que je retourne le garçon... Il semble être un poil plus petit que moi, les cheveux noir, musclé, peut-être un peu plus vieux que moi et sans mentir, il est vraiment très beau... Est-ce que c'était une bonne idée de l'assommer ? Je suis à peu près sûr qu'il me casse en deux avec une main seulement.
Je vais dans ma chambre chercher un gros rouleau de scotch, j'en avais besoin pour assembler plusieurs cartons ensembles et créer une cabane pour les hérissons qui traînaient devant chez nous. Seulement, ma motivation pour la créer n'as jamais vu le jour... Mon père me disait de nombreuses fois de ne pas commencer quelque chose si c'était pour ne jamais le finir. Je retourne dans le salon pour attacher ma victime, cependant, le scotch tombe au sol quand je ne vois plus le garçon que j'ai assommé il y a quelques minutes. J'entends un souffle derrière mon dos, mais je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit, un bras s'enroule autour de ma gorge et une main se pose sur ma bouche.
J'essaye de crier, de le pousser, mais je l'avais déjà vu, il est dix fois plus musclé que moi, je n'ai aucune chance de faire quoi que ce soit.
_ Arrête de gigoter, et ferme ta gueule, écoute...
Mon cœur bat à tout rompre, je ne veux pas mourir, j'essaye de me calmer, j'arrête de crier et nous nous abaissons. Je tend l'oreille, mais je n'entends rien, mon cœur bat trop fort.
_ Si tu bouges, je te jure que tu vas sentir la batte à ton tour.
Il me lâche rapidement et va vers la fenêtre, regardant discrètement entre les rideaux. Je reste immobile, c'est comme si nous attendions quelque chose et je dois avouer que je ne voulais pas savoir ce que c'était. Cependant, quand j'entendis plusieurs froissements, plusieurs bruits de pas devant la porte de la maison et des étouffements continuels, je savais que ce n'était pas bon.