Disparition

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-23 janvier 2011- Province d'Ispahan, centre de l'Iran.

J'ai été envoyé ici suite à des suspicions de l'ONU sur la potentielle possession d'armes nucléaires par l'Iran. Sur le papier la mission était simple: un avion au départ de l'aéroport de Ramsar devait ma parachuter à 16kms d'altitude au dessus de la zone suspecte, une fois au sol grâce à un compteur Geiger je devait localiser de potentielles ogives, les prendre en photo et enfin m'enfuir avec une voiture à quelques kilomètres. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.

J'ai embarqué au petit matin vers 5h comme prévu. Pendant que mon quartier-maître finissait de me briffer sur les derniers détails, mes chefs s'étaient cloîtrés dans la salle opérationnelle pour suivre ma progression. C'est pas tout les jours que le meilleurs des agents s'apprête à risquer sa vie pour chercher des informations qui pourraient bouleverser la paix mondiale. Le voyant vert indiquant que je pouvait sauter s'est allumé, la porte s'est ouverte et j'ai sauté. Trois minutes et demi de chute à 250km/h plus tard, je pose le pied à 500m de l'objectif sans être repéré. Je continue ma progression, c'est l'aube et il fait encore sombre, le sol est sablonneux. Arrivé à 50 mètres de l'objectif, je rencontre une sentinelle que j'élimine aussitôt d'une balle bien placée. Arrivé devant l'enceinte grillagée du complexe militaire, je me rendis compte que cette mission allait être périlleuse. Une clôture de 3 mètres de haut m'empêchait d'entrer. Ayant prévu le coup, je sorti ma pince coupante et ouvrit une brèche dans le grillage. Il y avait peu de gardes à l'extérieur des bâtiments qui semblaient contenir les armes nucléaires. Mon compteur Geiger n'indiquait pas un taux de radiation anormal. Cependant plus je me rapprochait des bâtiments plus le taux montait, doucement mais surement. Je fini par réussir à entrer dans le bâtiment principal par une porte de service, protégée par un code que mon quartier-maitre n'eut aucun mal à craquer.

Le compteur Geiger indiqua un taux anormal, signe que quelque chose se cachait bel et bien ici.  Face à moi un grand escalier de service qui s'enfonçait sous terre. Je descendit d'environ 20 mètres. Et à ma grande stupeur je me retrouva dans une salle immense tel un entrepôt, avec une vingtaine de missiles balistiques intercontinentaux qui, selon mon compteur Geiger, étaient équipés d'ogives nucléaires prêtes à fonctionner. Toujours à ma grande stupeur aucuns gardes à l'horizon.
Je pris quelques clichés et les dimensions des missiles. Je m' empressa d'envoyer ces clichés inédits au MI6 quand tout à coup...

 Je m' empressa d'envoyer ces clichés inédits au MI6 quand tout à coup

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