Chapter 7

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"Putains Eijiro tu joues à quoi ?! C'est quoi ton délire à faire le psychopathe ?!"

"Je fais pas le psychopathe. Je vis ma vie avec le sourire."

"Mais qu'est ce que tu raconte ?! Qu'est ce qui tourne pas rond chez toi ?"

"Occupe toi de tes problèmes connard ! Tu es sourd que quand je te dis "je t'aime" ! D'ailleurs tu n'es sourd qu'avec moi !"

"Mélanges pas tout."

"Tu es aveugle aussi ? Ça fait des jours que tu m'évite, et là tu m'accompagne à l'infirmerie ?! Non mais je rêve !"

"Calmes toi Eijiro."

"Calmes toi Eijiro ? CALME TOI EIJIRO ?! C'est toi qui me dit ça ?! Tu t'es vu avec ta vie parfaite et ton caractère de merde ?! J'ai pas luxe d'être énervé quand je veux moi ! Pourquoi me diras tu ? Parce qu'on n'est pas dans un film de badboy Bakugo ! Après c'est la vraie vie ! Pas celle où tu t'amuses à faire le mauvais garçon, où tu fumes, où tu bois et où tu te permets d'avoir ces notes lamantables ! Et MA vraie vie est morte avant d'avoir commencé ! À cause de connards comme toi qui ne savent pas tenir leur langue pour le bien des autres ! Haha ! Et oui ! Je sais que c'est de ta faute ! Mais je t'en veux même pas parce que de toute façon, c'est ça ma vraie nature après tout, non ? C'est pas ce que tu leur à dit ? Non ? À bon ? Dès qu'il y a un problème tu fonce dans mes bras mais après, ça parle dans mon dos !? Oups ! Il fallait peut être pas le dire ? Holala pardon !"

Les larmes de rages coulent sur mes joues sans que je ne puisse rien y faire. Il me regarde avec des yeux grand ouverts. Il semble vraiment perdu. Aujourd'hui on est vendredi et même le lycée n'est plus un endroit sûr. J'ai envie de m'enfuir loins de mon père et de ces petits bourges mais je suis relié à eux par les chaînes de Bakugo.

"Eijiro... Je... Je sais pas quoi dire... Je suis désolé... Je l'ai juste dit à Mina... Mais... Pardon..."

Ses bras se referment autour de mes épaules et je laisse sa chaleur naturelle m'envelopper.

"T'es pas tombé, hein ?"

Je renifle en guise de réponse. Toute ma colère s'est transformé en tristesse et en douleur.

"Qui ? Qui a osé poser la main sur toi ?" demande-t-il avec une voix tremblante.

"C'est pas grave Bakugo, c'est pas grave..." dis-je en resserrant notre étreinte.

"Plus jamais personne ne te fera du mal. Je te jure." chuchote-t-il contre mon oreille.

"Merci Bakugo..."

Je pose mon plateau en face de celui de Katsuki. Denki et Sero esquissent un sourire à mon attention puis ils se retourne.
J'ai mal partout... Et j'ai surtout le nez cassé. Une fois que tout le sang a été retiré c'était évident.
Au bout d'un petit moment, Bakugo ouvre la bouche.

"On monte ?"

Je sais ce que ça veut dire. Je lui souris.

"Avec joie !"

Je m'élance dans les escaliers à toute vitesse. Bakugo attrape mon sac et me tire vers lui. Il monte les marche 4 à 4 et arrive encore une fois premier.

"Tu as encore tricher !"

"Depuis quand il y a des règles ?" répond t-il simplement.

Je ris.

"Eijiro... Depuis combien de temps... Tu n'avais pas ris..." demande-t-il en attrapant mes mains.

"Je sais pas... Mais je viens de le faire... Et je suis heureux là, avec toi."

Il me souris et m'attire contre lui. Nos bouches se rapprochent naturellement. Jusqu'à ce qu'il glisse une cigarette entre nous. Je soupir doucement en m'installant sur ma chaise.

"T'en veux ?"demande Bakugo en me tendant un énième sandwich triangle.

"Comment refuser ?"

Cœur de pierreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant