Aujourd'hui c'était mon premier jour dans ma nouvelle école, j'avais passé un mois de vacances à Dubaï dans une magnifique villa, avec la mère de mon meilleur ami. Mais malheureusement cette fois je devais revenir dans le monde réel. Mes amies de mon ancienne école me manquait déjà et j'avais si peur de perdre contact avec eux. J'avais écris à mon meilleur ami pour qu'il me rassure et il avait réussi à enlever un peu de tristesse en moi comme il arrivait à le faire à chaque fois. J'arriva dans la cours, toute seule et apeurée, les gens me dévisageaient et je sentais mes joues devenir écarlates. Une fille me bouscula et me regarda en disant:
«- oh! Tu peux pas faire attention un peu!
J'avais tellement peur que je l'ai regardé s'éloigner avec ses copines, j'ai direct compris que c'était le groupe des « barbies » comme on disait. Je me suis dirigé vers le secrétariat et ils m'ont donné toutes les informations concernant ma classe et mes cours, me donnèrent une clé de casier, je partis et me dirigea vers ma classe. J'ai attendu que la sonnerie annonce le début des cours puis la prof est entrée et a commencé à parler. Quand elle s'est rendue compte qu'elle m'avait jamais vu elle s'est tu, m'a regardé et j'ai senti le regard de toute la classe sur moi. La prof s'est présenté, elle était entrain de nous enseigner les maths puis m'a demandé à mon tour de me présenter devant la classe. Alors je me suis levée, super stressée et j'ai dit:
- Je m'appelle Madyson Solly, j'habite tout près, j'ai 16 ans et je n'ai rien à ajouter d'autres.
Je partis me rassoir et la prof continua son cours de maths et moi bien évidemment j'étais perdue, je comprenais rien.
Arrivé à la dernière sonnerie de la journée, j'étais soulagée d'en avoir enfin fini. J'appelai direct mon meilleur ami mais il commença a s'énerver contre moi à me dire ses choses horribles et il raccrocha. Je partis en courant, très loin et commença à pleurer. Je venais d'arriver dans une nouvelle école, j'avais pas d'ami, la populaire me détestait déjà, les cours étaient incompréhensible et là fallait que mon meilleur ami me lâche. J'étais au bout de ma vie. Vu que mes joues étaient humides je me suis dis qu'il fallait mieux que je rentre à pied parce que sinon tout le bus allait me prendre pour une folle. Et mieux encore je partis au pas de course chez Théo, mon « meilleur ami », pour le coup.
Enfin arrivée, j'hésitai quelques secondes à sonner et puis je me dis que j'avais pas fais 1 heure de course pour me dégonfler au final. Sa maman m'ouvra:
« Coucouu ma belle, tu es là pour Théo je suppose, monte il est dans sa chambre » me dit-elle tout en me faisant un bisou sur la joue.
Alors tout en souriant je montai rapidement et cette fois-ci toqua à la porte de Théo. Il m'ouvra, surpris et se retourna pour aller se coucher dans son lit et j'entra.
« Qu'est-ce qu'il se passe Théo ? ».
Il me répondit pas.
« Théo s'il te plaît répond moi ».
« Casse toi putain » me dit-il.
« Putain mais Théo c'est quoi ton putain de problème à la fin ».
« Mais bordel de merde c'est toi mon problème alors casse-toi ».
« Ok bah si c'est ce que tu veux je me casse, tu me parleras quand t'auras enlevé le balais de ton cul ». Et je partis en claquant la porte.
« Désolé, je reviendrai sûrement pas de sitôt mais passe à la maison quand tu veux, je t'aime fort ». Dis-je à la mère de Théo.
***
Enfin rentrée chez moi, épuisée je commençai à préparer à manger. Parce que oui c'est moi qui faisais à bouffer, je vivais avec ma grande-sœur qui m'avait dit 4 ans auparavant.
« Tu vas faire à bouffer, tu vas faire tout ce qui faut pour que cette maison soit en ordre, enfin bref tu seras en quelques sorte ma servante. Si ta un problème contre ça tu vas dans une putain de famille d'accueil. Et j'ai le droit de lever la main sur toi si je veux et t'as intérêt à fermer ta gueule ».
Parce que notre mère était morte il y a 5 ans mais vu qu'on avait pas le même père, nos deux pères étaient partis vivre ailleurs pour fuir leur responsabilité donc maintenant qu'on avait plus personne j'avais elle. Enfin je devais supporter elle...
Elle arriva vers moi me prit la tête et me l'éclata contre la table.
« Pourquoi t'es rentrée si tard petite pute, j'ai faim moi ».
Elle repartit, en prenant une bière dans le frigo, se coucher sur le canapé. Alors j'ai commencé à finir rapidement la bouffe.
Une fois fini j'apportai son assiette sur la petite table du salon. Avant que je ne reparte elle m'interpella.
« Ehh bouffone, mon copain m'a invité à vivre chez lui. Je lui ai dis que pour l'instant je devais m'occuper de la sale pute qui me servait de sœur alors il m'a dit que tu pouvais venir aussi parce que de toute façon il vivait avec son petit frère et ses trois meilleurs potes ».
Oh putain liberté à moi même elle allait arrêter de me frapper et j'allais enfin pouvoir vivre une vie de fille ados normal. Mais comme si elle avait lu dans mes pensées...
« Mais crois pas que tout va changer hein, tu resteras ma boniche et je ne vais pas tout autant arrêter de te frapper ».
Putainnn, c'est vraiment une salope.
« Ok bah de toute façon je n'ai pas le choix, on part quand ».
« Demain matin tes affaires sont prêtes je les prendrais et tu rentreras avec son petit frère, Jeremy et ses trois meilleurs potes, ils viendront te chercher devant ta classe apparemment ».
Je montai dans ma chambre encore un peu chamboulée de cette information mais contente quand même. Et commençai à préparer mes affaires.
***
Le lendemain matin, je finissais à peine de boucler mes bagages que ma sœur hurla de bouger mon cul de petite pute. Je me dépêchais de poser toute mes affaires dans son coffre et là elle me prit par le poignet.
« Sœurette, ta vie restera aussi minable alors ne te réjouis pas trop » puis me frappa dans les côtes.
Aïeee, putain mais un jour je la tuerai...
